Les lecteurs fréquents de notre site ont pris note des nombreux développements qui ont eu lieu dans le domaine de l’immigration au Canada, cette année. Nous sommes heureux de vous présenter notre bilan de l’année 2017. Lisez notre analyse en ouvrant chacun des 6 thèmes de menu ci-dessous.
Résidence permanente
Entrée express fédéral
Le système Entrée express a connu un plein essor en 2017 avec l’arriéré de demandes avant le lancement du système entièrement compensé.
Cela signifie que la vaste majorité des candidats qualifiés à l’immigration qui arrivent au Canada seraient sélectionnés par le biais du système Entrée express. Avec la cible du programme des travailleurs qualifiés du Canada pour 2017, qui était de 73 700 immigrants, le nombre d’invitations aurait fortement augmenté pour s’assurer que cet objectif était atteint.
Le nombre total d’invitations pour 2017 a largement éclipsé celui des deux années précédentes d’environ trois fois.
Source: IRCC
Il y a eu 86 043 invitations à soumettre des demandes au cours de l’année, comparativement à 33 782 en 2016 et à 31 018 en 2015.
Au début de l’année, les invitations dépassaient régulièrement 3 000, le score minimal du Système de classement global atteignant un creux record de 413 au 31 mai 2017.
Le nombre d’invitations a légèrement diminué au cours de la deuxième moitié de l’année, les notes minimales étant légèrement supérieures, même si les chiffres dépassaient encore ceux observés au cours des deux premières années du système d’entrée express.
NOTE: Les tirages spécifiques du 26 mai et du 1er novembre ne sont pas inclus dans les chiffres afin de montrer la tendance.
Au cours de l’année, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a effectué quatre tirages spécifiques aux programmes. Deux fois, le 26 mai et le 1er novembre, des tirages distincts ont été effectués à l’intention des candidats des provinces et des candidats des métiers spécialisés.
Le SCG a encore été modifié au milieu de l’année, avec des points introduits pour avoir un frère ou une sœur au Canada, et des points supplémentaires pour un niveau élevé de compétence en français. Ces modifications visaient à promouvoir les candidats les plus susceptibles de s’intégrer rapidement dans la société canadienne.
Les modifications du 6 juin ont également mis fin à l’enregistrement obligatoire des banques d’emplois et à une nouvelle méthode de classement des candidats, c’est-à-dire que ceux ayant le même score étaient séparés en fonction de la date à laquelle ils avaient soumis leur candidature.
NOTE: Les tirages spécifiques du 26 mai et du 1er novembre ne sont pas inclus dans les chiffres afin de montrer la tendance.
La raison du changement de la méthode de classement a été révélée lorsque IRCC a changé la façon dont elle procédait aux tirages, en sélectionnant le nombre exact de candidats qu’elle voulait inviter et en introduisant une règle de bris d’égalité. Cela a commencé le 8 novembre, lorsque 2 000 invitations ont été émises, avec un score de CRS d’au moins 458. En vertu de la nouvelle règle de départage, il était possible que les candidats ayant obtenu la note de 458 ne soient pas invités. La règle de départage établit une distinction en fonction de l’heure exacte à laquelle un candidat a soumis son profil au bassin Entrée express.
Avec plus de tirages individuels, plus d’invitations et des scores minimums plus bas qu’auparavant, 2017 a été une année record pour le système d’entrée express. En mettant davantage l’accent sur les travailleurs qualifiés dans le récent plan des niveaux d’immigration pour 2018, 2019 et 2020, ces données devraient continuer de baisser à mesure que le système évoluera.
Objectifs fédéraux d’immigration hautement qualifiée
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
58,400 | 73,700 | 74,900 | 81,400 | 85,800 |
Source: CRIC
Articles clés et pages
- Le Canada accueillera près d’un million d’immigrants au cours des trois prochaines années (Vidéo)
- Niveaux d’immigration du programme provincial du Canada pour 2018 (Vidéo)
- Entrée express Canada
- Rapport de 9 mois de l’entrée express 2017
- Rapport de 6 mois de l’entrée express 2017
- Rapport de fin d’année d’entrée express 2016
Programmes provinciaux
Colombie-Britannique
L’année a été relativement calme en ce qui concerne les changements apportés au programme des candidats de province de la Colombie-Britannique (PCP C.-B.). Les tirages réguliers se sont poursuivis sous les rubriques Travailleurs qualifiés, Diplômés internationaux, Travailleurs semi-qualifiés et Entrepreneur.
Un développement clé a vu le lancement du projet pilote BC PNP Tech. Il ne s’agit pas d’un programme en soi, mais le Tech Pilote offre un traitement accéléré aux candidats de toutes les volets de C.-B. avec des compétences et de l’expérience dans des professions clés. Les tirages exclusivement techniques sont maintenant effectués chaque semaine, les numéros étant ajoutés aux mises à jour régulières du tirage.
Le lancement de Tech Pilote est survenu à la suite de l’introduction du Volet fédéral des talents mondiaux, qui sera abordé plus tard dans l’examen d’immigration.ca de l’année 2017.
Articles clés et pages
- Lancement d’un projet pilote en technologie de la Colombie-Britannique par l’immigration de la Colombie-Britannique
- Immigration en Colombie-Britannique
- Liste complète des tirages du BC PNP 2017
- Pilote de technologie BC PNP
Ontario
La province de l’Ontario et son Programme ontarien des candidats à l’immigration (POCI) ont connu une année chargée en termes de politiques d’immigration et d’élaboration de programmes.
Peut-être que le plus important développement s’est produit à la fin de 2017 avec l’Accord Canada-Ontario sur l’immigration. L’accord fournit un cadre important sur la façon dont les fonctionnaires fédéraux et provinciaux travailleront pour gérer les objectifs d’immigration. De la fixation des niveaux aux différentes catégories d’immigrants acceptées, l’entente structurera la relation du gouvernement fédéral avec la province la plus peuplée du Canada.
Le changement clé dans le cadre de POCI a entraîné la suppression de la catégorie des employeurs présélectionnés en faveur de l’offre d’emploi de l’employeur. La principale différence entre les deux est que le nouveau volet est dirigé par le candidat plutôt que par l’employeur. Le nouveau volet comprenait à l’origine des filières pour les travailleurs étrangers et les étudiants internationaux, tandis qu’un volet Compétences pour les offres d’emploi des employeurs a été lancé plus tard dans l’année, ciblant les professions d’opérateurs d’équipement lourd et de bouchers industriels.
Ailleurs, l’Ontario a également lancé un nouveau volet des métiers spécialisés d’Entrée express, lequel ciblait initialement les travailleurs des secteurs de la construction et de l’agriculture, mais qui pourrait être élargi.
Autrement, la province a ouvert et fermé ses catégories tout au long de l’année, pour finalement atteindre sa limite d’allocation de nominations en novembre 2017, avant de recevoir une augmentation inattendue de la part du gouvernement fédéral en décembre 2017.
Un autre développement au début de l’année a été l’annonce par l’Ontario d’une taxe sur les acheteurs étrangers de 15% dans la région du Grand Toronto, conçue pour refroidir le marché du logement. Une taxe similaire a été introduite par B.C. pour Vancouver en 2016.
Articles clés et pages
- Immigration en Ontario
- Nouvel accord Canada-Ontario sur l’immigration visant à harmoniser les politiques d’immigration avec la plus grande province du Canada
- Le Programme des candidats des immigrants de l’Ontario atteint l’attribution des nominations pour 2017
- L’Ontario lance un volet nouveau d’offre d’emploi pour les employeurs
- Immigration en Ontario: nouveau volet des métiers spécialisés Entrée express
- L’Ontario annonce un plan de taxe d’achat étranger de 15%
Manitoba
Le Manitoba a procédé à une refonte importante du Programme des candidats des provinces du Manitoba (PCPM) en 2017, bien que bon nombre de ces changements n’entreront en vigueur qu’en 2018.
La structure du PCPM comprend un tout nouveau Volet de l’éducation internationale, un Volet d’investisseurs d’affaires renommé et réorienté, ainsi que des modifications à l’actuel Volet travailleurs qualifiés du Manitoba et le Volet de travailleurs qualifiés à l’étranger. Il comprenait également une longue liste de professions en demande pour la province.
La refonte est survenue à la suite d’une entente entre les gouvernements provincial et fédéral, alors que le Manitoba cherche à bâtir sur un plan en dix points pour améliorer son économie.
Dans le cas contraire, la province a continué de procéder régulièrement à des tirages au PCP en 2017, pour ses catégories de travailleurs qualifiés et d’entrepreneurs.
Articles clés et pages
- Immigration au Manitoba
- Liste complète des tirages MPNP 2017
- Immigration au Manitoba ciblant plus de 100 travailleurs qualifiés en demande
- L’immigration manitobaine lance un volet destiné aux nouveaux investisseurs
- Le Manitoba présente de nouveaux volets d’immigration pour la révision du programme des candidats des provinces (audio)
Saskatchewan
Ce fut une année tranquille pour l’immigration en Saskatchewan et le Programme des candidats immigrants de la Saskatchewan.
La province a ouvert et fermé plusieurs fois les catégories Occupations en demande et Entrée express, les candidats devant être sur leurs gardes et prêts à poser leur candidature lorsque les volets ont été ouverts.
La province a également augmenté les seuils pour les deux catégories populaires en août 2017, la catégorie Entrée express acceptant 900 autres demandes pour un total de 2 600, et la catégorie des professions en demande en acceptant 300 autres pour un total de 3 000. seuil passant de 3 000 à 3 300.
Il y a eu trois tirages d’entrepreneurs en 2017, et les officiels ont pris la rare mesure d’afficher les dates de tirage à l’avance sur son site web. Un tirage supplémentaire aura lieu en janvier 2018.
Entre-temps, en juillet 2017, la province a révisé sa liste de professions en demande.
Articles clés et pages
- Immigration en Saskatchewan
- L’immigration en Saskatchewan augmente les seuils pour les catégories populaires
- L’immigration en Saskatchewan a une nouvelle liste des professions en demande
Alberta
L’Alberta est une autre province à annoncer une nouvelle structure en 2017 pour le Programme des candidats immigrants de l’Alberta. Les modifications devaient initialement entrer en vigueur le 2 janvier 2018, mais la province a retardé le lancement pour accorder plus de temps aux consultations avec les intervenants.
La nouvelle structure prévoit le lancement d’un nouveau volet Perspectives Alberta et d’un nouveau volet Entrée express. Le volet d’opportunités en Alberta remplacera l’actuel volet axé sur les employeurs et le volet Recrutement stratégique.
Cela signifie que l’AINP n’acceptera que les demandes relevant de deux volets seulement: le nouveau volet Perspectives Alberta et le volet des agriculteurs indépendants existant. Le nouveau volet d’entrée express de l’Alberta permettra à la province de proposer des candidats qui présenteront ensuite une demande par l’entremise du Système d’inscription du Entrée Express Canada.
L’Alberta a atteint son seuil de 5 500 certificats de désignation de 2017 en 2017.
Articles clés et pages
- Immigration en Alberta
- Le programme des candidats immigrants de l’Alberta atteint le seuil de nomination de 2017
- Le programme des candidats immigrants de l’Alberta restructuré mettra en vedette deux nouveaux volets
Québec
L’année d’immigration du Québec a été dominée par des facteurs non économiques qui ont fait la une des journaux alors que des demandeurs d’asile haïtiens envahissaient la frontière des États-Unis, craignant la déportation sous le président Donald Trump.
Un groupe de travail fédéral-provincial spécial a été mis sur pied pour faire face à l’afflux, puisque juillet et août ont vu passer jusqu’à 300 personnes par jour en passant illégalement au Québec. Un camp de fortune improvisé a été mis en place, tandis que des sites tels que le stade olympique de Montréal ont été utilisés pour loger les nouveaux arrivants. Le flux a finalement été réduit en septembre, bien qu’il y ait des craintes qu’une nouvelle inondation ne survienne après que les Etats-Unis aient annoncé la fin du statut spécial pour les Haïtiens fin 2017. Une partie de ceux qui ont traversé ont été autorisés à Audiences du Conseil de réfugiés.
Ailleurs, le point le plus bas de l’année québécoise est peut-être l’adoption de l’interdiction controversée du niqab, selon laquelle les visages n’étaient pas autorisés lors de l’accès aux services publics. On ne sait pas exactement comment la loi sera mise en œuvre lorsqu’elle entrera en vigueur en 2018, bien que le gouvernement du Québec ait récemment tenté d’assouplir quelque peu sa position depuis l’adoption de la loi.
Pendant ce temps, le Québec a annoncé son plan d’accueil de 53 000 immigrants en 2018, maintenant ainsi le status quo des dernières années. La province a également révisé sa liste des professions à forte demande et a lancé sa version du volet fédéral global des candidates.
Le populaire Programme d’investisseurs du Québec accepte actuellement les demandes, qui se terminent en février 2018.
Articles clés et pages
- Immigration au Québec
- Programme des immigrants investisseurs du Québec
- Si rien n’est fait, l’interdiction du Niqab au Québec risque de redéfinir le Canada tel que nous le connaissons
- Le Québec accueillera près de 53 000 immigrants en 2018
- Le Québec lance un nouveau volet de talent mondial
- 7 000 demandeurs d’asile ont franchi la frontière du Québec depuis le 1er juillet
- Programme d’immigration des immigrants du Québec (QIIP) acceptant de nouvelles demandes
- L’immigration québécoise révise la liste des professions à forte demande
Programme pilote d’immigration Canada atlantique
Le lancement du projet pilote sur l’immigration dans les provinces atlantiques a été l’un des principaux développements en 2017 pour les quatre provinces de l’Atlantique.
L’AIP a été lancé en mars 2017 en tant que projet pilote piloté par les employeurs avec des programmes destinés aux immigrants hautement qualifiés, intermédiaires et internationaux. Le projet pilote de trois ans visait à accueillir 2 000 immigrants dans les quatre provinces en 2017, 2018 et 2019.
Il s’agit d’un projet pilote axé sur la rétention – un défi majeur pour les provinces de l’Atlantique qui accueillent des immigrants, mais qui les perdent dans d’autres régions du Canada une fois leur résidence permanente acquise.
Les candidats ont besoin d’une offre d’emploi (exempté d’une étude d’impact sur le marché du travail), doivent produire un plan de règlement et recevoir un certificat d’approbation avant que leur demande ne soit traitée.
Selon le plan triennal annoncé au début de novembre, Ottawa ne prévoit accueillir que 1 000 immigrants en vertu de l’entente de principe en 2018, ce qui devrait augmenter à 2 000 en 2019 et à 4 000 en 2019. 2020.
Articles clés et pages
- Pilote d’immigration atlantique
- Projet pilote sur l’immigration dans la région de l’Atlantique: un départ lent annoncé dans le plan d’immigration du gouvernement fédéral
Nouvelle-Écosse
Mis à part le projet pilote d’immigration au Canada Atlantique, la Nouvelle-Écosse a connu une année lente sur le front de l’immigration.
La province a lancé une campagne de recrutement en France et en Belgique vers la fin de l’année, tout en cherchant à stimuler son secteur de la santé en ciblant des médecins formés à l’étranger.
La province a révisé sa liste des professions en demande, en montrant comment les gouvernements réagissent de façon fluide aux besoins et aux développements du marché du travail.
Articles clés et pages
- Immigration en Nouvelle-Écosse
- L’immigration en Nouvelle-Écosse recrute des travailleurs qualifiés en France et en Belgique
- L’Immigration de la Nouvelle-Écosse lance une campagne de recrutement international ciblant les médecins
- Immigration en Nouvelle-Écosse: Nouvelle liste des emplois en demande au Canada
Nouveau-Brunswick
Le Nouveau-Brunswick a été une autre province à concentrer ses énergies sur le projet pilote d’immigration de l’Atlantique en 2017.
Le gouvernement fédéral et le Nouveau-Brunswick ont signé en avril un accord sur l’immigration au Canada visant à stimuler la population provinciale et à pourvoir des emplois dans le cadre du PIA. L’entente guidera les relations fédérales-provinciales pour les cinq prochaines années et est la première de son genre à être signée entre l’immigration du Canada et celle du Nouveau-Brunswick. Il met l’accent sur les immigrants d’expression française et sur la façon d’en attirer un plus grand nombre dans la province, en s’intéressant à la façon dont l’immigration au Nouveau-Brunswick peut faire davantage pour établir des liens avec les francophones et les intégrer.
Articles clés et pages
- Immigration au Nouveau-Brunswick
- Ottawa et le Nouveau-Brunswick forment un pacte dans le cadre du projet pilote d’immigration de l’Atlantique
Île-du-Prince-Édouard
Ce fut une année tranquille pour l’Île-du-Prince-Édouard, jusqu’à ce que les fonctionnaires révèlent que le ministère provincial de l’Immigration avait retenu 18 millions de dollars de la part des entreprises candidates à 100% du volet Propriété.
Cela a donné lieu à des accusations selon lesquelles le courant était utilisé comme une porte dérobée à l’immigration par des candidats qui n’avaient pas l’intention de créer une entreprise.
Les candidats au volet de propriété à 100% doivent signer une convention d’entiercement s’engageant à verser un dépôt de 200 000 $ à la P.E.I. gouvernement jusqu’à ce que toutes les exigences du programme soient satisfaites. Lorsque toutes les conditions sont remplies, l’argent est retourné. Mais les demandeurs ont apparemment accepté de radier le dépôt en échange de la résidence permanente, avant de déménager dans d’autres régions du Canada.
Le volet d’affaires a généré plus de titres négatifs lorsque les étudiants internationaux ont révélé qu’ils avaient été obligés de rembourser une partie de leur salaire en espèces aux propriétaires d’entreprises.
La province a annoncé son intention de passer à un système de déclaration d’intérêt pour ses secteurs d’activité en 2018, bien qu’il ne semble pas avoir l’intention de modifier les exigences du programme.
Sur une note plus positive, les chiffres montrent que la croissance démographique de l’immigration a apporté une contribution significative à P.E.I. la croissance économique récemment. La province vise à accroître l’immigration afin de compenser le rétrécissement du marché du travail et le vieillissement de la population.
Articles clés et pages
- Immigration à l’Île du Prince-Édouard
- Le programme d’affaire de l’I.P.E. passe à l’expression d’intérêt
- Le volet 100% Propriété de l’I.L.E. pourrait faire l’objet d’un examen du gouvernement fédéral
- P.E.I. Le bureau de l’immigration retient 18 millions de dollars auprès des investisseurs qui n’ont pas réussi à lancer une entreprise
- La croissance démographique stimule la croissance économique de l’Île-du-Prince-Édouard
Terre-Neuve et Labrador
Terre-Neuve-et-Labrador a apporté quelques changements au NLPNP à la fin de 2017 pour améliorer les chances des diplômés internationaux de rester et de travailler dans la province.
En vertu de ce changement, les candidats diplômés d’établissements d’enseignement supérieur spécifiques peuvent être admissibles à la catégorie du Programme des candidats de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, même si leur emploi ou leur offre d’emploi n’est pas lié à leurs études. Le changement vise spécifiquement les diplômés de l’Université Memorial et du Collège de l’Atlantique Nord.
La province a également dépensé près de 400 000 $ pour deux nouveaux programmes pilotes: le programme pilote de stages d’étudiants et le programme pilote Mon premier emploi à Terre-Neuve-et-Labrador. Les deux sont conçus pour aider les étudiants et les diplômés internationaux à trouver du travail dans la province.
Articles clés et pages
- Immigration à Terre-Neuve et Labrador
- L’immigration à Terre-Neuve modifie la catégorie des diplômés internationaux
- L’immigration à Terre-Neuve intensifiera ses efforts de recrutement à l’étranger
Aides familiaux résidents
Le ministère de l’Immigration du Canada s’est engagé à traiter la majorité des demandes de résidence permanente existantes auprès du Programme des aides familiaux résidants, d’ici la fin de 2018.
Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, a pris trois engagements clés visant à éliminer l’arriéré autorisé par le gouvernement conservateur précédent.
Ces engagements sont:
- Traiter 80% des demandes de résidence permanente dans le système au 1er octobre 2017 d’ici la fin de 2018.
- Délai de traitement de 12 mois pour 80% des demandes de résidence permanente nouvelles et complètes reçues à compter du 1er octobre 2017
- Admettre un nombre élevé de candidats dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants à titre de résidents permanents jusqu’à ce que tous les cas soient traités.
L’arriéré, qui a atteint un sommet en mai 2014, est controversé parce qu’il empêche les fournisseurs de soins qui sont au Canada de quitter leur famille jusqu’à ce que leur demande de résidence permanente ait été traitée.
Traitement des cibles: les aides familiaux résidents
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
22,000 | 18,000 | 17,000 | 14,000 | 5,000 |
Source: IRCC
Articles clés et pages
- Demandes de résidence permanente des aides familiaux résidants – Prise de décision finale
- Le Canada cible l’arriéré des demandes du Programme concernant les aides familiaux résidants
- Les aides familiaux étrangers bloqués dans un limbo de résidence permanente au Canada
Regroupement familial
Le Canada a apporté des changements importants au processus de parrainage d’un époux ou d’un conjoint de fait en vue de la résidence permanente à la fin de 2016, avec l’impact de ces changements en 2017.
Les changements faisaient partie d’un engagement du gouvernement fédéral à traiter la majorité des demandes de parrainage conjugal dans 12 mois. Les modifications comprenaient une nouvelle trousse de demande, de meilleurs guides, de nouveaux formulaires et de nouvelles listes de vérification des documents, ainsi qu’une nouvelle communication et une restructuration des renseignements requis.
Ailleurs, la limite d’âge pour les demandes d’immigration d’un enfant à charge au Canada est passée de 18 à 21 le 24 octobre 2017
Les candidats principaux peuvent maintenant inclure tous les enfants de moins de 22 ans dans leurs demandes. Le changement de règle s’appliquera à toutes les demandes d’immigration, y compris les réfugiés.
IRCC a également décidé de prolonger davantage le Programme pilote de permis de travail pour les conjoints qui permet à un conjoint ou partenaire soumis à une demande de vivre et de travailler au Canada pendant le traitement.
Plan des niveaux d’immigration de la catégorie du regroupement familial
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
60,000 | 64,000 | 66,000 | 68,000 | 70,000 |
Source: IRCC
Articles clés et pages
- Commandite de la catégorie du regroupement familial Immigration
- Changements importants au processus de demande de regroupement familial au Canada
- Comment les nouvelles politiques de dépendance des enfants influent-elles sur votre demande d’immigration au Canada?
- L’âge de l’enfant à charge augmente au Canada Demandes d’immigration
Parents et grands-parents
Le gouvernement fédéral a utilisé un nouveau système de loterie pour sélectionner les candidats au programme de parrainage des parents et grands-parents en 2017, mais il n’a pas été populaire.
Ottawa a attiré des critiques après que près de 100 000 candidats ont manifesté leur intérêt pour seulement 10 000 places. Puis, lorsque les 10 000 billets ont été tirés, IRCC n’a pas reçu suffisamment de demandes avant la fin de la période de 90 jours, obligeant les fonctionnaires à effectuer un deuxième tirage.
Les principales critiques étaient que les règles ont été modifiées trop tard en 2016, les demandeurs s’attendant à ce que l’ancien processus du premier arrivé, premier servi soit maintenu. Ensuite, on a estimé que les candidats n’avaient pas reçu suffisamment d’informations avant d’entrer dans la loterie. Par conséquent, les candidats qui ont été sélectionnés n’étaient pas préparés ou ne répondaient pas aux exigences de base du programme.
Les représentants d’IRCC ont suggéré que le processus sera modifié en 2018, bien qu’on ne sache pas exactement comment. Le deuxième tirage a eu lieu au début de septembre, et la période d’inscription de 90 jours s’est terminée le 8 décembre. On ne sait pas combien de demandes ont été reçues au total en 2017.
Entre temps, le super visa, un programme alternatif pour parents et grands-parents, continue d’être populaire et pourrait le devenir encore plus avec les difficultés rencontrées dans le programme de parrainage des parents et grands-parents.
Plan des niveaux d’immigration des parents et des grands-parents
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
20,000 | 20,000 | 17,000 | 18,000 | 18,000 |
Articles clés et pages
- Programme de parrainage des parents et grands-parents
- Supervisa parent et grands-parents
- Nouvelles règles pour le programme de parrainage des parents et des grands-parents du Canada (audio)
- 2 000 signatures de pétition contre la loterie de parrainage des parents et des grands-parents
- Le Canada prévoit un deuxième tirage au sort pour le parrainage des parents et des grands-parents
- Le ministre de l’Immigration du Canada défend la loterie des parents et des grands-parents
- La preuve de super-visa pour les parents et grands-parents du Canada est populaire
- Programme de parrainage des parents et des grands-parents: la deuxième série de demandes commence le 6 septembre
- Date limite du 8 décembre pour les demandes de programme de parrainage des parents et des grands-parents
Citoyenneté
Le Canada a célébré ses 70 ans de citoyenneté en 2017, avec des changements importants à la Loi sur la citoyenneté après l’adoption du projet de loi C-6.
Ces changements se produisent en trois vagues, la première en juin 2017 lorsque le projet de loi a été adopté, la deuxième en octobre 2017 et une troisième en 2018.
Résumé des changements qui ont eu lieu en juin 2017
Loi antérieure sur la citoyenneté | Loi sur la citoyenneté avec modifications au projet de loi C-6 |
La citoyenneté pourrait être révoquée auprès de deux citoyens reconnus coupables d’infractions de trahison, d’espionnage et de terrorisme, selon la peine infligée, ou faisant partie d’une force armée d’un pays ou d’un groupe organisé en conflit avec le Canada. | Cette disposition est abrogée. Les citoyens canadiens vivant au Canada et reconnus coupables de ces crimes devront faire face au système de justice canadien, à l’instar d’autres citoyens canadiens qui enfreignent la loi. |
Les candidats devaient avoir l’intention de continuer à vivre au Canada s’ils avaient obtenu la citoyenneté. | Cette disposition est abrogée. Les candidats ne sont plus tenus d’avoir l’intention de continuer à vivre au Canada une fois qu’ils ont obtenu la citoyenneté. Cela offre plus de souplesse aux Canadiens qui peuvent avoir besoin de vivre à l’extérieur du Canada pour des raisons professionnelles ou personnelles. |
Le ministre avait le pouvoir discrétionnaire de renoncer à certaines exigences en vertu du paragraphe 5 (1) de la Loi sur la citoyenneté afin qu’un mineur puisse obtenir la citoyenneté sans un parent canadien. | Les mineurs peuvent maintenant demander la citoyenneté sans un parent canadien, puisque l’âge requis pour obtenir la citoyenneté a été supprimé en vertu du paragraphe 5 (1). Une personne ayant la garde du mineur ou habilitée à agir en son nom par ordonnance du tribunal, accord écrit ou application de la loi peut maintenant demander la citoyenneté au nom du mineur, à moins que cette exigence ne soit levée par le ministre. |
Il n’y avait pas de disposition pour empêcher les personnes purgeant une peine dans la collectivité (ordonnance de sursis) d’obtenir la citoyenneté, de prêter le serment de citoyenneté ou de compter cette fois-ci pour satisfaire aux exigences de présence physique pour la citoyenneté. | Les personnes purgeant une peine d’emprisonnement avec sursis ne recevront pas la citoyenneté, ne prêteront pas le serment de citoyenneté ou ne pourront pas compter cette fois-ci pour satisfaire aux exigences de présence physique pour la citoyenneté. |
Le ministre a le pouvoir discrétionnaire d’accorder la citoyenneté à une personne pour atténuer des difficultés particulières et inhabituelles ou pour récompenser des services d’une valeur exceptionnelle au Canada. | L’apatridie a été ajoutée en tant que motif autonome pouvant être considéré comme une attribution discrétionnaire de citoyenneté. |
Le Ministère a pris des mesures raisonnables pour répondre aux besoins des demandeurs de citoyenneté. Cependant, il n’y avait pas de référence explicite pour accommoder les personnes handicapées dans la Loi sur la citoyenneté. | L’obligation de prendre en considération les mesures raisonnables pour répondre aux besoins d’un demandeur de citoyenneté qui est une personne handicapée est maintenant incluse dans la Loi sur la citoyenneté. |
L’exigence voulant que les demandeurs respectent les exigences en matière de citoyenneté à partir du moment où ils demandent la citoyenneté jusqu’au serment de citoyenneté s’applique uniquement aux demandes reçues le 11 juin 2015 ou après cette date. | Cette exigence s’applique également à toutes les demandes, y compris celles reçues avant le 11 juin 2015. |
Résumé des changements survenus le 11 octobre
Loi antérieure sur la citoyenneté | Loi sur la citoyenneté avec des modifications au projet de loi C-6 |
Les candidats doivent être physiquement présents au Canada pendant quatre ans sur six avant de postuler à la citoyenneté. | Les candidats doivent être physiquement présents au Canada pendant trois années sur cinq avant de postuler à la citoyenneté. |
Les demandeurs devaient déposer des impôts canadiens sur le revenu, si nécessaire, conformément à la Loi de l’impôt sur le revenu, pendant quatre ans sur six, ce qui correspond à l’exigence de présence physique. | Les demandeurs doivent déposer des impôts sur le revenu canadiens, si requis par la Loi de l’impôt sur le revenu, pendant trois années sur cinq, ce qui correspond à la nouvelle exigence de présence physique. |
Les candidats doivent être physiquement présents au Canada pendant 183 jours dans quatre des six années précédant leur demande. | Cette disposition est abrogée. Les candidats ne doivent plus satisfaire à cette exigence. |
Le temps passé au Canada avant de devenir un résident permanent n’est pas compté pour l’exigence de présence physique pour la citoyenneté. | Les candidats peuvent compter chaque jour qu’ils étaient physiquement présents au Canada en tant que résident temporaire ou personne protégée avant de devenir résident permanent en demi-journée pour satisfaire aux exigences de présence physique pour la citoyenneté, jusqu’à un crédit maximal de 365 jours. |
Les candidats entre 14 et 64 ans devaient satisfaire aux exigences en matière de langue et de connaissances en matière de citoyenneté. | Les candidats entre 18 et 54 ans doivent satisfaire aux exigences en matière de langues et de connaissances en matière de citoyenneté. |
Changements à prendre effet début 2018
Loi sur la citoyenneté antérieure | Loi sur la citoyenneté avec modifications au projet de loi C-6 |
Le ministre a été le décideur pour la plupart des cas de révocation de la citoyenneté en raison de la fausse représentation, de la fraude ou de la dissimulation sciemment des circonstances matérielles. La Cour fédérale était le décideur des cas de révocation de la citoyenneté impliquant une fausse représentation, une fraude ou dissimulant sciemment des circonstances importantes liées à la sécurité, aux violations des droits de l’homme ou à l’international et à la criminalité organisée. | La Cour fédérale est le décideur dans tous les cas de révocation, à moins que la personne ne demande au ministre de prendre la décision. |
Il n’y avait pas d’autorité claire pour les agents de la citoyenneté de saisir des documents frauduleux ou présumés frauduleux prévus par la Loi sur la citoyenneté. | Une autorité claire pour les agents de la citoyenneté pour saisir des documents frauduleux ou suspects frauduleux est fournie en vertu de la Loi sur la citoyenneté. |
Le gouvernement fédéral est également en train de réviser le Test de citoyenneté canadienne et le guide connexe. Il a demandé des offres du secteur privé pour compléter la révision du test.
Articles clés et pages
- Citoyenneté canadienne
- Appel d’offres du secteur privé pour réviser le test de citoyenneté canadienne
- La deuxième vague de changements à la citoyenneté canadienne entre en vigueur le 11 octobre 2017
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Travailleurs temporaires
Le développement clé pour les travailleurs temporaires en 2017 a été l’introduction du Volet des talents mondiaux, salué comme un succès majeur par les entreprises et les responsables gouvernementaux.
Le visa accéléré pour les travailleurs de la technologie a accueilli 2 000 candidats au cours des trois premiers mois et demi, les délais de traitement des rapports commerciaux étant encore inférieurs aux dix jours ouvrables promis.
Le programme a été conçu en réponse à la communauté des affaires, qui a dit que la croissance était ralentie par l’incapacité de faire venir les meilleurs candidats rapidement.
Plus tard dans l’année, le Québec a présenté sa propre version du programme fédéral, donnant à ses entreprises l’accès au traitement accéléré des demandes de visa et de permis de travail.
De plus, il y a eu d’autres changements importants au Programme des travailleurs étrangers temporaires:
- Les employeurs doivent faire plus pour embaucher des Canadiens. Une attention particulière sera accordée aux jeunes, aux nouveaux résidents permanents, aux femmes, aux autochtones et aux personnes handicapées.
- Les utilisateurs du PTET aident le gouvernement à faire la transition des Canadiens vers le marché du travail en utilisant davantage les programmes de sensibilisation et de formation.
- Planifier l’élimination des frais d’évaluation de l’impact sur le marché du travail pour
- Familles à la recherche de soignants pour les personnes ayant des besoins médicaux élevés.
- Familles gagnant moins de 150 000 $ à la recherche de services de garde
- Augmentation des inspections de conformité des entreprises employant des travailleurs temporaires.
- S’assurer que les travailleurs connaissent leurs droits et leurs protections à l’arrivée
- Amélioration de la communication avec les provinces et les territoires.
Un autre développement a vu de riches immigrants d’affaires acheter des entreprises et se tourner vers les visas de travail temporaire d’Ottawa, les politiques de «propriétaire-exploitant» pour entrer au Canada.
Les entrepreneurs investisseurs étrangers souhaitant s’installer au Canada ont la possibilité d’acquérir une entreprise établie ou de lancer une nouvelle entreprise au Canada, et de demander un visa de travail en tant qu’employé de gestion. Après une période de moins d’un an, les détenteurs de visa de travail temporaire réussis peuvent faire la transition vers la résidence permanente dans le cadre d’un programme provincial ou en tant que travailleur qualifié fédéral en vertu de l’Entrée express.
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Etudiants
Aux côtés des travailleurs de la technologie, les étudiants internationaux sont devenus une marchandise convoitée dans la politique d’immigration du Canada, et cela s’est encore manifesté en 2017.
Après les changements apportés au programme Entrée express en novembre 2016, les établissements ont obtenu plus de points au chapitre des qualifications acquises au Canada.
La carotte des chances améliorées de résidence permanente du Canada a été compensée par le bâton de la répression de l’immigration de Donald Trump en tant que président des États-Unis.
Les experts croient que les politiques de Trump poussent les étudiants étrangers à considérer le Canada comme une alternative viable pour l’enseignement supérieur de haute qualité, et la possibilité de construire une vie ici après l’obtention du diplôme.
Les chiffres publiés récemment montrent que les inscriptions d’étudiants étrangers dans les universités canadiennes ont augmenté de 10,7% en 2017.
Les chiffres compilés par Universités Canada montrent que 192 000 étudiants étrangers fréquentent maintenant l’université au Canada.
L’augmentation la plus importante a été enregistrée en Colombie-Britannique, où les inscriptions d’étudiants internationaux ont augmenté de 15,6%. L’Île-du-Prince-Édouard (12,8%) et l’Ontario (12,7%) ont également connu des hausses importantes.
Cohorte étudiante internationale des universités canadiennes, 2017
Province | Augmentation 2017 (%) |
Alberta | 8.8 |
Colombie britannique | 15.6 |
Manitoba | 5.6 |
Terre-Neuve et Labrador | 10.5 |
Nouveau-Brunswick | -5.7 |
Nouvelle-Écosse | 4.2 |
Ontario | 12.7 |
Île-du-Prince-Édouard | 12.8 |
Quebec | 9.1 |
Saskatchewan | 2 |
CANADA | 10.7 |
Figures: Universités Canada
Ces chiffres ne concernent que les institutions ayant un statut universitaire. Les chiffres globaux du gouvernement fédéral montrent qu’il y a actuellement plus de 400 000 détenteurs de permis d’études au Canada à tous les niveaux d’éducation.
Les changements récents aux exigences de la citoyenneté canadienne sont également bénéfiques pour les étudiants étrangers, leur permettant de compter leur temps passé au Canada tout en étudiant pour une demande de citoyenneté. Les titulaires d’un permis d’études peuvent compter une demi-journée pour chaque journée complète passée au Canada en vue d’une demande de citoyenneté, jusqu’à un maximum d’un an.
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Réfugiés et demandeurs d'asile
Les demandeurs d’asile haïtiens qui ont traversé la frontière entre les États-Unis et le Québec ont dominé les nouvelles dans la seconde moitié de 2017. En juillet et en août, les nombres ont grimpé à 300 par jour, passant de 20 à 30, forçant un campement improvisé. demandeurs. Des emplacements, notamment le stade olympique de Montréal, ont été utilisés comme abri temporaire pour les frontaliers illégaux.
Quelque 40 000 demandes d’asile supplémentaires devraient être enregistrées auprès de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada en 2017, qui a la capacité d’entendre 24 000 cas par année et a déjà un arriéré de 40 000 dossiers.
Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, et le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, ont été harcelés par le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration du gouvernement fédéral en octobre.
Hussen a insisté sur le fait que la situation n’atteignait pas le point critique, alors que Goodale était catégorique: la sécurité n’a pas été compromise en raison de l’augmentation de la charge de travail.
Le flux de demandeurs d’asile qui traversaient la frontière a considérablement diminué depuis août.
La campagne d’information du gouvernement, combinée à la rentrée scolaire, est à l’origine de la réduction spectaculaire des effectifs. Les parents, peu importe leurs antécédents, sont toujours réticents à déplacer leurs enfants pendant l’année scolaire. Il appuiera également l’argument selon lequel la majorité des demandeurs d’asile actuels sont en fait des sauteurs économiques en quête d’une entrée plus rapide au Canada.
Les chiffres du gouvernement montrent que près de 7 000 personnes ont franchi la frontière du Québec en juillet et au début d’août, dont 2 700 ont moins de 18 ans.
Un force d’intervention fédéral-provincial a été formé en réponse à la situation, y compris Hussen, Goodale et la ministre de l’Immigration du Québec, Kathleen Weill.
Pendant ce temps, après l’accueil de plus de 40 000 réfugiés syriens entre novembre 2015 et la fin de 2016, l’accent a été mis sur l’intégration en 2017. Le financement spécial du gouvernement a pris fin un an après l’arrivée de chaque réfugié. travailler dans leurs 12 premiers mois dans le pays.
Ailleurs, le nombre de Mexicains ayant demandé l’asile a plus que quadruplé en 2017 pour atteindre près de 1000. Cela fait suite à la décision du gouvernement fédéral d’inscrire l’obligation de visa pour les Mexicains en décembre 2016. Les fonctionnaires ont promis de revoir la décision si le nombre de réclamations était trop élevé, bien qu’on ne sache pas combien de réclamations déclencheront cet examen.
Articles clés et pages
- S’attaquer aux passages clandestins aux frontières (Publié par CBC | 23 novembre 2017) (Vidéo)
S’adressant à Andrew Nichols, l’associé directeur d’immigration.ca, avocat canadien en immigration, parle de la façon dont Ottawa se prépare à une augmentation possible des demandes de statut de réfugié provenant des passages frontaliers irréguliers suite aux changements prévus dans la politique d’immigration américaine.
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Inadmissibilité criminelle
L’immigration au Canada: des condamnations criminelles avec emprisonnement avec sursis au Canada ne sont plus considérées comme une irrecevabilité en matière d’immigration
La Cour suprême du Canada a statué qu’une peine d’emprisonnement avec sursis ne compte pas comme du temps passé en prison dans les cas de grande criminalité en vertu de l’article 36 (1) (a) du Règlement sur l’immigration. Cet article est la base pour trouver un résident permanent interdit de territoire au Canada pour «criminalité grave» et qui peut entraîner la perte du statut et le renvoi du Canada.
La décision a été rendue dans une affaire récente impliquant Thanh Tam Tran, un citoyen vietnamien qui est devenu résident permanent du Canada en 1989. Il a été reconnu coupable d’avoir dirigé une usine de marijuana en 2013, infraction pour laquelle il a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis qui n’impliquait pas une peine d’emprisonnement.
Lorsqu’il a été reconnu coupable, le crime comportait une peine maximale de 14 ans. Les autorités de l’immigration ont entamé une procédure de révocation de son statut de résident permanent, comme c’est le cas pour tous les crimes passibles d’une peine maximale de 10 ans ou plus, ou d’une peine d’emprisonnement minimale de six mois.
Cependant, Tran a commis l’infraction en 2011, lorsque la peine maximale pour l’infraction était de sept ans. Il a soutenu qu’il devrait donc conserver sa résidence permanente, étant donné que sa peine n’était qu’une peine d’emprisonnement avec sursis et non une peine d’emprisonnement.
Dans une décision unanime, la Cour suprême a statué qu’une peine d’emprisonnement avec sursis ne peut constituer une «peine d’emprisonnement» en vertu de l’art. 36 (1) a) de la LIPR. Il a également jugé que l’expression «passible d’une peine d’emprisonnement maximale d’au moins 10 ans» dans la LIPR se rapporte à la peine maximale d’emprisonnement disponible au moment de la condamnation, et non au moment où l’admissibilité au Canada est déterminée.
Cette décision est importante dans la mesure où elle constitue un moyen important pour les avocats et leurs clients de demander des peines avec sursis dans la mesure du possible. Tran a harmonisé l’art. 36 de la LIPR avec la jurisprudence en matière de détermination de la peine criminelle en précisant qu’une peine avec sursis ne signifie pas «criminalité grave» en vertu de la LIPR.
Tran suggère également que la perspective de conséquences négatives d’une infraction sur l’immigration devrait être considérée comme un facteur important par le juge qui détermine la peine à déterminer la peine appropriée à imposer. Les conséquences négatives de l’immigration peuvent amener les juges à infliger des peines avec sursis dans les cas où des peines d’au moins 6 mois peuvent également être imposées.
Enfin, la décision souligne le fait que la citoyenneté canadienne n’est pas un droit mais un avantage qui dépend des obligations mutuelles entre la société canadienne et l’individu.