3 novembre 2018 – Les derniers chiffres sur l’immigration au Canada montrent que le gouvernement fédéral gagne progressivement sa bataille à l’égard de la répartition des nouveaux résidents permanents.
Traditionnellement, les nouveaux immigrants de la classe économique se sont installés dans les grandes provinces de l’Ontario, du Québec et de la Colombie-Britannique, attirés par les grandes villes de Toronto, Montréal et Vancouver.
Mais les derniers chiffres montrent que 34%, ou plus du tiers, des nouveaux arrivants se sont installés en dehors de ces trois provinces en 2017. En 1997, et ce chiffre était de 10%.
Où s’installent les immigrants de la classe économique canadienne
Ces chiffres montrent que les mesures prises par le gouvernement fédéral fonctionnent.
Le principal changement apporté au cours de cette période de 20 ans est l’élaboration des programmes des candidats des provinces.
Certaines des plus petites provinces, comme le Manitoba, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, accueillent la grande majorité des immigrants de la catégorie économique par l’intermédiaire de leurs PCP.
Ces nouveaux résidents permanents possèdent des compétences spécifiques qui les aident à stimuler les économies de leur province de destination.
Le nombre de nouveaux résidents permanents arrivant par le biais des PCP vont augmenter, le dernier plan en matière d’immigration prévoyant 71 300 d’ici 2021, contre 61 000 en 2019.
Parallèlement aux PCP, le gouvernement fédéral actuel étudie les moyens d’élaborer des politiques d’immigration pour favoriser la propagation des immigrants.
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Il a lancé le projet pilote d’immigration au Canada Atlantique en 2017 afin d’attirer 2 000 nouveaux résidents permanents par an dans la région.
Les provinces de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard bénéficient de PPICA, en plus de gérer leur propres PCP.
Suite au succès de PPICA, d’autres régions rurales demandent leur propre version du projet pilote, notamment le Nord de l’Ontario.
Les petites villes du Canada sont au cœur de la bataille du pays face au vieillissement de la population et à la diminution de la population active.
Bien que les derniers chiffres montrent que le gouvernement fédéral a réussi à motiver les immigrants à s’étaler, il reste du travail à faire.
Cela pourrait signifier un réseau de projets pilotes d’immigration rurale dirigés par des employeurs à travers le pays.
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