Le 10 avril 2019 – Les futurs étudiants étrangers au Canada qui prévoient rester et travailler ici après avoir obtenu leur diplôme sont avertis de la nécessité de s’assurer que le cours et l’établissement de leur choix sont éligibles.
Les candidats ne satisfont aux exigences du Permis de travail post diplôme canadien après l’obtention du diplôme que s’ils obtiennent leur diplôme d’un établissement d’enseignement reconnu dans le cadre d’un programme éligible.
Le PTPD permet aux étudiants internationaux de rester et de travailler au Canada entre huit mois et trois ans après l’obtention de leur diplôme.
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La durée du permis de travail dépend de la durée du programme, à condition que le programme soit éligible.
Le temps passé au Canada peut alors être utilisé pour une demande de résidence permanente.
Une liste complète des établissements d’enseignement désignés offrant des programmes éligibles au programme est disponible sur le site Web du gouvernement fédéral.
Il est important de noter que tous les établissements d’enseignement désignés ne proposent pas des programmes répondant aux exigences du programme.
Les exigences en matière d’établissement et de cours ont toujours été respectées, mais ont été mises en lumière par une récente enquête sur le secteur de la consultation en immigration menée par le journal canadien Globe and Mail.
L’enquête a révélé que les consultants en immigration recevant des honoraires élevés promettaient aux étudiants étrangers une voie d’accès à la résidence permanente.
Dans certains cas, les étudiants étrangers ont investi des milliers de dollars en frais de conseil et en frais de scolarité pour venir au Canada, s’attendant à se qualifier pour le programme PGWP après l’obtention de leur diplôme, seulement pour découvrir que ce n’était pas le cas.
Permis de travail post-diplôme: qui peut le demander?
Les candidats doivent:
- Avoir 18 ans ou plus.
- Avoir étudié de façon continue au Canada dans un programme à temps plein d’au moins huit mois.
- Avoir rempli et passé toutes les exigences de votre programme.
- Postuler dans les six mois suivant la fin du programme.
- Diplômé de l’un des suivants:
- Études postsecondaires publiques telles qu’un collège, une école de métiers / technique ou une université ou un cégep au Québec.
- Études postsecondaires privées qui fonctionnent selon les mêmes règles que les écoles publiques (ne s’applique actuellement qu’à certains établissements d’enseignement postsecondaire privés au Québec).
- Études secondaires ou postsecondaires privées (au Québec) offrant des programmes admissibles de 900 heures ou plus menant à un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou à une attestation de spécialisation professionnelle (ASP).
- École privée canadienne pouvant légalement décerner des diplômes en vertu de lois provinciales (par exemple, baccalauréat, maîtrise ou doctorat), mais uniquement si vous êtes inscrit à un programme d’études menant à un diplôme autorisé par la province.
Un processus en trois étapes a été mis en place au Canada pour les étudiants internationaux. Tout d’abord, ils détiennent un permis d’études alors qu’ils étudient à plein temps, deuxièmement, ils peuvent devenir admissibles à un permis de travail post-diplôme et, troisièmement, ils peuvent utiliser toute l’expérience accumulée pour se qualifier pour la résidence permanente.
À la fin de 2018, il y avait 572 415 détenteurs de permis d’études au Canada, soit une augmentation de 16% par rapport aux 492 425 enregistrés en 2018.
Les chiffres couvrent les étudiants des écoles secondaires, des collèges et des universités au Canada bénéficiant de son système d’éducation de classe mondiale.
Le nombre de permis d’études a augmenté de 180% au cours de la dernière décennie, les gouvernements successifs ayant reconnu l’avantage pour l’économie canadienne de l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers.
Les étudiants internationaux sont une source de revenus importante pour les écoles canadiennes, car ils paient des frais de scolarité nettement plus élevés que leurs homologues canadiens.
L’éducation canadienne étant beaucoup moins chère qu’aux États-Unis, les meilleures universités du Canada sont souvent perçues comme une voie menant à une éducation de classe mondiale sans les dépenses nécessaires au sud de la frontière.
Les étudiants indiens et chinois dominent le paysage des étudiants internationaux, représentant 315 610 personnes, ou 55% du nombre total des titulaires de permis d’études au Canada.
Le climat politique aux États-Unis pousse également de nombreux étudiants étrangers potentiels à choisir le Canada comme option d’études à l’étranger.
Des candidats qui auparavant n’avaient envisagé que les États-Unis tournent leur attention vers le nord à cause de la position anti-immigration prise par le gouvernement de Donald Trump.
Alors que les États-Unis rendent la migration plus difficile et la vie plus difficile pour l’immigration déjà présente au Canada, le Canada fait l’inverse, en particulier pour les étudiants étrangers.
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