Le 15 février 2019 – Les chiffres du gouvernement révèlent que le nombre de titulaires de permis d’études au Canada a dépassé largement le demi-million en 2018.
Au 31 décembre 2018, il y avait 572 415 détenteurs de permis d’études ici, soit une augmentation de 16% par rapport aux 492 425 enregistrés en 2018.
Les chiffres couvrent les étudiants des écoles secondaires, des collèges et des universités, au Canada, bénéficiant de son système d’éducation de classe mondiale.
Le nombre de permis d’études a augmenté de 180% au cours de la dernière décennie, les gouvernements successifs ayant reconnu l’avantage pour l’économie canadienne de l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers.
Les étudiants internationaux sont une source de revenus importante pour les écoles canadiennes, car ils paient des frais de scolarité nettement plus élevés que leurs homologues canadiens.
L’éducation canadienne étant beaucoup moins chère qu’aux États-Unis, les meilleures universités du Canada sont souvent perçues comme une voie menant à une éducation de classe mondiale sans les dépenses nécessaires au sud de la frontière.
Les étudiants indiens et chinois dominent le paysage des étudiants internationaux, représentant 315 610 personnes, soit 55% du nombre total des titulaires de permis d’études au Canada.
Le climat politique aux États-Unis pousse également de nombreux étudiants étrangers potentiels à choisir le Canada comme option d’études à l’étranger.
Des candidats qui auparavant n’avaient envisagé que les États-Unis tournent leur attention vers le nord à cause de la position anti-immigration prise par le gouvernement de Donald Trump.
Alors que les États-Unis rendent la migration plus difficile et la vie plus difficile pour l’immigration déjà présente au Canada, le Canada fait l’inverse, en particulier pour les étudiants internationaux.
Un processus en trois étapes a été mis en place au Canada pour les étudiants internationaux. Tout d’abord, ils détiennent un permis d’études alors qu’ils étudient à plein temps, deuxièmement, ils deviennent éligibles pour un permis de travail post-diplôme et, troisièmement, ils peuvent utiliser toute l’expérience acquise pour se qualifier pour la résidence permanente.
Cela avait fait du Canada l’un des pays les plus attrayants au monde pour les étudiants étrangers, compte tenu de leurs options d’études. Les universités canadiennes affichent une augmentation de 10,7% du nombre d’étudiants internationaux dans l’ensemble du pays.
Cohorte d’étudiants étrangers dans les universités canadiennes 2017
Province | Augmentation 2017 (%) |
Alberta | 8.8 |
Colombie Britannique | 15.6 |
Manitoba | 5.6 |
Terre-Neuve et Labrador | 10.5 |
Nouveau-Brunswick | -5.7 |
Nouvelle-Écosse | 4.2 |
Ontario | 12.7 |
Île-du-Prince-Édouard | 12.8 |
Québec | 9.1 |
Saskatchewan | 2 |
CANADA | 10.7 |
Figures: Universités Canada
En octobre 2018, Ottawa a annoncé son intention d’accepter plus d’un million de nouveaux résidents permanents au cours des trois prochaines années, et une grande partie d’entre eux devraient être des étudiants internationaux diplômés d’universités canadiennes.
Le gouvernement fédéral les considère comme de nouveaux résidents permanents de premier ordre: jeunes ayant une éducation canadienne, une connaissance des langues officielles, souvent une expérience de travail canadienne et une connaissance du fonctionnement de la vie ici. Cela les met déjà sur la voie de l’intégration.
Depuis son arrivée au pouvoir à l’automne 2015, le gouvernement libéral a tenté d’aider les étudiants étrangers à obtenir plus facilement la résidence permanente.
Au niveau fédéral, le gouvernement a introduit des points sous Entrée express Canada. En novembre 2016, des points du Système de classement global ont été ajoutés pour les diplômes post-secondaires, les diplômes de maîtrise, les diplômes professionnels et les doctorats (30 points SCG) et les diplômes post-secondaires d’une durée d’un ou deux ans (15 points SCG). Aucun point n’est attribué aux études secondaires canadiennes ou inférieures. Cela donne à beaucoup de diplômés le coup de pouce supplémentaire dont ils ont besoin pour recevoir une invitation à présenter une demande résidence permanente.
Le gouvernement fédéral et certaines provinces font également la promotion du projet pilote d’immigration au Canada Atlantique, qui comprend une catégorie destinée aux diplômés internationaux. Il a été introduit plus tôt en 2017 pour tenter de renverser le vieillissement de la population et la contraction des marchés du travail dans les provinces atlantiques de Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard.
Programmes provinciaux pour les diplômés internationaux
Au Québec, le volet des diplômés internationaux, qui fait partie du Programme de l’expérience québécoise, est le seul programme provincial qui offre une immigration permanente aux détenteurs de diplômes québécois, sans offre d’emploi.
La catégorie impose une exigence en français oral avancé intermédiaire, mais cette disposition est remplie si les études du candidat sont terminées au Québec et si le diplôme est reconnu par la province. Les candidats doivent soit terminer leurs études en français, soit réussir un test de français pour passer à la résidence permanente canadienne.
Vidéo: Comment les étudiants internationaux peuvent immigrer au Canada
Le Programme ontarien des candidats à l’immigration gère un programme similaire sans qu’il soit nécessaire de détenir une offre d’emploi, mais il est destiné aux diplômés de la maîtrise et du doctorat. Les exigences en matière d’études sont donc beaucoup plus lourdes et le candidat doit obtenir le niveau 7 en anglais ou en français. Les volets de maîtrise et de doctorat de l’Ontario sont ouverts périodiquement tout au long de l’année.
Les étudiants internationaux peuvent déjà se qualifier pour travailler au Canada après avoir obtenu leur diplôme en faisant une demande de permis de travail post-diplôme. Ici, ils peuvent acquérir une expérience de travail canadienne enrichissante grâce à un permis de travail spécial délivré pour la durée du programme d’études, d’une durée maximale de trois ans. L’expérience de travail pourrait alors être utilisée pour être admissible à la résidence permanente, par l’un des moyens susmentionnés.
Exigences de permis de travail post-diplôme
- Avoir étudié à temps plein au Canada dans le cadre d’un programme d’une durée minimale de 8 mois.
- Diplômé d’un établissement d’enseignement postsecondaire public, d’un établissement d’enseignement postsecondaire privé ou d’un établissement privé autorisé par une loi provinciale à décerner des diplômes.
- Soumettre une demande de permis de travail dans les 90 jours suivant la confirmation écrite de l’achèvement d’un programme d’études.
- Avoir reçu un avis d’éligibilité pour l’obtention d’un grade, d’un diplôme ou d’un certificat.
- Posséder un permis d’études canadien valide.
La citoyenneté rendue plus facile
Les récents changements apportés aux exigences en matière de citoyenneté canadienne profitent également aux étudiants étrangers, car ils leur permettent de compter le temps passé au Canada pendant leurs études pour obtenir une demande de citoyenneté. Les titulaires de permis d’études peuvent compter une demi-journée pour chaque journée complète passée au Canada dans le cadre d’une demande de citoyenneté, jusqu’à concurrence d’un an.
Parallèlement, l’exigence de présence physique est passée de quatre ans sur six à trois ans sur cinq, ce qui permet aux étudiants étrangers de devenir citoyens canadiens deux ans seulement après leur résidence permanente.
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