Un membre clé du Conseil canadien de la viande affirme que les modifications apportées au système d’Entrée expresse nuiront à l’industrie.
Ron Davidson, directeur des relations avec les médias au conseil, a décrit les changements comme drastiques et dit qu’ils rendront plus difficile de garder les bouchers et les coupeurs qualifiés.
Il a ajouté que l’industrie rurale de transformation de la viande, qui lutte déjà pour combler des postes parce que les Canadiens ne veulent pas les emplois disponibles, sera davantage étouffée par les changements
Dans le cadre des changements annoncés en novembre, le nombre de points disponibles pour une offre d’emploi qualifiée dans la classe de travail sous laquelle la boucherie tombe a été réduit de 600 à 50.
En vertu des nouvelles règles d’Entrée expresse :
- Les candidats ayant une EIMT pour un emploi à titre de cadre supérieur (CNP 00) décrit dans la Classification nationale des professions, recevront 200 points.
- Les demandeurs qui ont une EIMT pour un emploi dans toutes les autres professions décrites dans la Classification nationale des professions, recevront 50 points.
- Les demandeurs qui travaillent au Canada pendant au moins un an en vertu d’un permis de travail lié à un employeur donné appuyé par une EIMT existante ou qui offrent un avantage important au Canada (personne mutée à l’intérieur de la société); ALENA ou autre accord international; Avec une position de niveau de gestion (CNP OO), recevront 200 points.
- Les demandeurs qui travaillent au Canada pendant au moins un an en vertu d’un permis de travail lié à un employeur donné appuyé par une EIMT existante ou qui offrent un avantage important (personne mutée à l’intérieur de la société) ou ALENA ou autre accord international; Avec un poste de niveau O, A, B en vertu de la Classification nationale des professions; Métiers spécialisés (CNP B) recevront 50 points.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a pris l’initiative de réduire l’importance d’une offre d’emploi dans le cadre du Système de classement global (SCG), car il voulait attirer plus de personnes avec des qualifications qui sont plus adaptées au succès à long terme du marché du travail.
Il en résulte que seule une nomination dans l’un des programmes provinciaux atteint maintenant 600 points SCG. Quelques 200 points sont attribués pour une offre d’emploi en gestion et 50 pour d’autres emplois. Entre-temps, d’autres points ont été ajoutés pour ceux qui ont une éducation canadienne.
Parallèlement, l’industrie de la transformation de la viande devrait bénéficier de l’abolition de la période cumulative (maximum de quatre ans) sous le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).
Auparavant, un travailleur qui avait été au Canada pendant quatre ans dans le cadre de la PTET sans passer à la résidence permanente n’était pas autorisé à retourner au pays pour une période de quatre ans.
Le gouvernement fédéral a récemment proposé d’abolir cette règle, ce qui signifie que les travailleurs temporaires peuvent continuer à renouveler leurs permis de travail aussi longtemps qu’ils le souhaitent et aussi longtemps que cela leur est nécessaire.
Le retrait de la règle est conforme aux recommandations du Comité permanent faites en septembre 2016 après un été passé à étudier le PTET. D’autres changements sont attendus au début de 2017.
Ainsi, bien qu’il soit vrai qu’il est plus difficile pour le personnel de transformation de la viande d’obtenir une résidence permanente, il leur a été plus facile de conserver leur statut de résident temporaire.
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