Le projet de loi C-24 fut mis de l’avant par le gouvernement conservateur de Stephen Harper en 2014 et imposait une exigence linguistique pour tous les nouveaux immigrants qui voulaient devenir des citoyens canadiens. Toutefois, les Libéraux et John McCallum, le ministre en immigration, planifient de modifier radicalement la Loi sur a citoyenneté dans les semaines à venir.
Selon les députés libéraux, être capable de parler en anglais et/ou en français est important. Cependant, les exigences linguistiques empêchent les immigrants de s’impliquer dans le processus politique. Certains immigrants n’apprennent pas la langue du pays pour différentes raisons. C’est le cas, par exemple, des parents ou grands-parents qui arrivent au Canada à travers le programme de parrainage et qui, dû à leur âge, ont beaucoup de difficultés à apprendre une langue qu’ils n’ont jamais parlé auparavant. De plus, les immigrants ont tendance à trouver quelques emplois afin de subvenir aux besoins de leur famille et n’ont ainsi pas le temps d’apprendre une nouvelle langue.
Être citoyen canadien offre des avantages lorsque comparer à la résidence permanente tels que le droit de vote, de se présenter aux élections, avoir un passeport canadien et recevoir une assistance consulaire lors des voyages à l’étranger. Les immigrants jouent un rôle important au Canada, puisque 33 circonscriptions fédérales ont une large population issue de minorités visibles qui excèdent parfois 50% des électeurs.
Avant l’introduction de la Loi sur la citoyenneté par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, la compétence linguistique n’était pas une exigence. Les candidats âgés entre 18 et 54 ans devaient passer un test de connaissance en français ou en anglais qui comprenait des questions à choix multiples sur leurs connaissances du Canada. Les candidats âgés de plus de 54 ans ne devaient pas passer ce test de connaissance.
Toutefois, en 2014, le gouvernement conservateur a passé le projet de loi C-24 exigeant que les candidats âgés entre 14 et 64 ans doivent prouver leurs connaissances en français et/ou en anglais, ainsi que passer le test de connaissances sur le Canada. Ce projet de loi permettait aussi au gouvernement de révoquer la citoyenneté canadienne à ceux qui ont une double citoyenneté et qui ont été reconnus coupables d’actes reliés au terrorisme.
Durant la récente campagne électorale, le parti Libéral a promis d’invalider les sections controversées du projet de loi. Néanmoins, depuis la semaine dernière, il était encore incertain si le nouveau gouvernement enlèvera les exigences linguistiques.
Les députés libéraux et néodémocrates insistent que cette nouvelles exigence linguistiques est injuste, puisque les immigrants qui sont arrivés entre 1950 et 1970 ne parlaient pas du tout la langue, mais étaient des membres actifs du Canada et contribuaient à l’économie du pays. En mettant de telles barrières, un grand groupe de candidats sera privé de l’accès à la citoyenneté canadienne.
L’argument est qu’il n’y a aucune garantie que des citoyens canadiens nés au Canada seraient capables de passer les examens de compétences linguistiques. Ainsi, pourquoi priver des individus de participer au processus politique du pays seulement parce qu’ils sont incapables de passer ce test linguistique.
Inversement, certains législateurs affirment que laisser l’exigence linguistique dans le projet de loi C-24 tout en dispensant les personnes de plus de 54 ans reste dans le meilleur intérêt des immigrants. La compréhension d’une ou des deux langues officielles du Canada les aidera dans leur vie professionnelle et personnelle. Nous attendons plus de détails dans les semaines à venir.
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