Le 17 octobre 2018 – Le Canada réussit de plus en plus à attirer les étudiants internationaux grâce à des programmes de permis d’études novateurs, notamment un programme de permis de travail post diplôme établi et une voie d’accès direct à la résidence permanente.
Le gouvernement fédéral a élaboré une stratégie visant non seulement à attirer les étudiants étrangers, mais également à leur permettre de rester et de faire carrière au Canada.
Après avoir ciblé 450 000 étudiants étrangers d’ici 2022, le Canada a éclipsé cet objectif à la fin de 2017, alors qu’il y avait 494 525 titulaires de permis d’études à tous les niveaux d’études.
Les admissions à l’étranger dans l’enseignement postsecondaire ont grandi de 20% entre 2016 et 2017 pour toucher 370 975 étudiants.
Source: Statistique Canada
Les candidats sont attirés ici par la perspective de se construire une nouvelle vie, au lieu de juste obtenir une qualification.
Les principales raisons de la popularité du Canada sont notamment les suivantes:
- Traitement accéléré des visas pour certains étudiants éligibles de Chine, d’Inde, du Vietnam et des Philippines.
- Opportunités de travail post-études sans souci pour un maximum de trois ans.
- Extra points accordés sous Entrée express pour les étudiants étrangers diplômés d’établissements canadiens.
- Programmes et options novateurs, comme étudier et rester en Nouvelle-Écosse et dans le reste du Canada atlantique.
En 2015, cinq étudiants internationaux sur dix ont exprimé le souhait de travailler au Canada après avoir obtenu leur diplôme. Aujourd’hui, sept sur dix déclarent avoir des ambitions professionnelles. Entre-temps, six personnes sur dix déclarent avoir l’intention de devenir des résidents permanents du Canada.
Les principaux pays d’origine sont la Chine, l’Inde, Mexique et, après l’interdiction de séjour imposée par les États-Unis, l’Iran. Pour ces pays, le Canada se distingue par trois paramètres importants: la qualité, l’accessibilité et les possibilités après l’obtention du diplôme.
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Malgré la controverse récente en Arabie saoudite et les inquiétudes suscitées par la sous-utilisation des capacités dans les régions métropolitaines, le Canada reste le mieux équipé pour gérer les risques économiques et géopolitiques auxquels sont confrontés les pays qui cherchent à accroître leurs effectifs étrangers.
Selon les derniers chiffres publiés par l’UNESCO, le nombre total d’étudiants internationaux dans le monde est passé de 800 000 en 1978 à plus de 4,5 millions en 2013.
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La crise diplomatique saoudienne montre pourquoi Ottawa doit promouvoir une politique Canada en première pour les étudiants internationaux
Étudier au Canada: guide étape par étape pour les étudiants internationaux
La popularité du Canada grandit comme destination d’études internationales pour les étudiants étrangers
Le système international d’enseignement supérieur traverse une période d’instabilité en raison de l’évolution politique dans des destinations traditionnellement populaires telles que les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le Canada est bien placé pour tirer profit de ces changements et deviendra probablement plus populaire parmi les étudiants étrangers, ce qui l’aidera également à attirer plus d’immigrants qualifiés.
Regardez: Comment les étudiants internationaux peuvent devenir des résidents permanents du Canada
Perte d’étudiants étrangers: les États-Unis et le Royaume-Uni
Après des décennies de croissance soutenue, les données sur les visas d’étudiants publiées par les universités américaines suggèrent que le pays tombe rapidement en disgrâce auprès des étudiants internationaux.
L’absence d’incitations gouvernementales, de bourses d’études et d’inquiétudes relatives à l’accessibilité, le principal facteur ayant contribué à cette baisse est l’incertitude entourant les politiques en matière de visas.
Obtenir un diplôme aux États-Unis était traditionnellement considéré comme le moyen le plus facile et le plus fiable de travailler et, finalement, de s’installer dans le pays.
À présent, les étudiants s’inquiètent des possibilités d’emploi après les études, de la disponibilité de visas H-1B, du manque de permis de travail pour les conjoints de travailleurs qualifiés et de la position anti-immigrés de l’administration du président Donald Trump.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni a connu une croissance de seulement 4% des entrées à l’étranger entre les années académiques 2012-13 et 2016-17.
En 2016-2017, environ un tiers des 442 000 étudiants internationaux au Royaume-Uni provenaient d’autres pays de l’Union Européenne.
Un Brexit difficile signifie que plus de 125 000 étudiants étrangers peuvent simplement ignorer le Royaume-Uni en tant que destination d’études à l’étranger.
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