Le Canada doit reconnaître l’avantage économique potentiel que les immigrants apportent au pays s’il désire rester internationalement compétitif; c’est du moins ce que croit un des plus grands économistes canadiens.
Dans un article récent pour le Globe and Mail, l’officier en chef exécutif de la Banque Royale du Canada, Gordon Nixon, en appelle pour plus d’efforts dans la promotion des compétences sous-utilisées des immigrants. Il se réfère à une étude récente de la BRC, qui a découvert que si les nouveaux arrivants recevaient un salaire égal à leurs semblables canadiens, le revenu personnel au Canada augmenterait de 31 milliards.
Nixon fait surtout appel aux employeurs, disant que plus d’efforts doivent être faits pour promouvoir la diversité sur les lieux de travail et accepter l’expérience internationale.
« Une main d’œuvre possédant une expérience internationale est un avantage compétitif, » dit Nixon, qui siège aussi au Conseil d’Emploi Immigrant de la région de Toronto. « L’expérience internationale est un atout pour les entreprises. Trop souvent, nous entendons parler de nouveaux venus qui, ne possédant pas d’expérience canadienne, auraient une intégration difficile dans la main-d’œuvre canadienne. En vérité, les expériences internationales se lient directement au contexte canadien moderne. »
Deuxièmement, Nixon déclare que les gouvernements doivent continuer le travail qu’ils font présentement avec les autres paliers gouvernementaux, en plus des intervenants principaux de la société. Plus de fonds devraient aller vers le développement des compétences et la formation, en plus des services aux communautés et des activités culturelles.
L’immigration a aidé à faire du Canada ce qu’il est aujourd’hui. Nous ne devons pas oublier cette partie de notre héritage si nous souhaitons continuer à contribuer et à révolutionner le marché mondial indépendant.
« La leçon de notre histoire est claire et nous donne la direction d’une prospérité économique future et du succès. Le Canada a utilisé la diversité et l’immigration pour construire un futur économique prospère et continuera de faire ainsi dans les prochaines années. Nous sommes bons dans cela, mais nous devons devenir encore meilleurs pour maintenir notre compétitivité. »
Source : Globe and Mail