Des candidats à l’immigration qui ont vu leurs demandes rejetées disent que le programme fédéral des travailleurs qualifiés du Canada porte à confusion lorsqu’il s’agit de candidats doctorants.
Il y a deux ans, Citoyenneté et Immigration Canada a dévoilé un volet spécial du programme fédéral des travailleurs qualifiés pour les candidats au doctorat. Ce volet était conçu pour attirer au Canada des immigrants jeunes, intelligents, compétents, avec de bonnes aptitudes linguistiques.
«Les diplômés du doctorat jouent un rôle unique dans l’économie», a déclaré le ministre d’État Gary Goodyear en annonçant la nouvelle option. « Ils font avancer la recherche, encouragent l’innovation et transmettent leur savoir par l’enseignement. Et le Canada a tout simplement besoin de plus de ces personnes. »
Toutefois, les candidats doctorant qui ont récemment vu leurs demandes d’immigration rejetées disent qu’ils ne comprennent pas les raisons des refus, car ils estimaient qu’ils avaient satisfait à toutes les exigences d’admissibilité, y compris d’avoir obtenu le minimum de 67 sur une possibilité de 100 points selon la grille d’évaluation des travailleurs qualifiés.
Les candidats au programme fédéral des travailleurs qualifiés se font attribuer des points en fonction de facteurs tels que leurs connaissances linguistiques, leur âge, leurs études et leur expérience professionnelle. Mais les candidats doivent déposer avec leur demande une preuve acceptable de chacun de ces facteurs. Parfois, les candidats qui préparent leur demande eux-mêmes sont incapables de naviguer ce système complexe.
Ce fut le cas pour deux doctorant de l’Université de Toronto qui croient qu’ils ont soumis tous les documents nécessaires, mais ont été rejetées et ne comprends toujours pas pourquoi. Au surplus, il semble que leur preuve de l’éducation au Canada, ainsi que la preuve de leur niveau d’études ont été les facteurs décisifs – malgré leur statut actuel au Canada. De plus, ils disent avoir trouvé des incohérences dans les publications du CIC qui décrivent les exigences documentaires.
Bien que ces deux étudiants aient déclaré qu’ils ne peuvent se permettre les frais d’un recours judiciaire à l’encontre de ces refus, ils espèrent que la sensibilisation du public poussera CIC à clarifier exactement ce qui est requis pour les candidats doctorants
Source : Toronto Star