Le 19 décembre 2017 –Les chiffres les plus récents montrent que les inscriptions d’étudiants étrangers dans les universités canadiennes ont augmenté de 10,7% en 2017.
Les chiffres compilés par Universités Canada montrent que 192 000 étudiants étrangers fréquentent maintenant l’université au Canada.
L’augmentation la plus importante a été enregistrée en Colombie-Britannique, où les inscriptions d’étudiants internationaux ont augmenté de 15,6%. L’Île-du-Prince-Édouard (12,8%) et l’Ontario (12,7%) ont également connu des hausses importantes.
Cohorte 2017 étudiants internationaux aux universités canadiennes
Province | 2017 Augmentation (%) |
Alberta | 8,8 |
Colombie-Britannique | 15,6 |
Manitoba | 5,6 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 10,5 |
Nouveau-Brunswick | -5,7 |
Nouvelle-Écosse | 4,2 |
Ontario | 12,7 |
Île-du-Prince-Édouard | 12,8 |
Québec | 9,1 |
Saskatchewan | 2 |
CANADA | 10,7 |
Chiffres : Universités Canada
Ces chiffres ne concernent que les institutions ayant un statut universitaire. Les chiffres globaux du gouvernement fédéral montrent qu’il y a actuellement plus de 400 000 détenteurs de permis d’études au Canada à tous les niveaux d’éducation.
Dans le même temps, les chiffres les plus récents des collèges et des universités des États-Unis montrent une baisse moyenne de 7% des inscriptions d’étudiants internationaux pour l’année scolaire 2017-2018.
Une enquête auprès de 500 collèges et universités américains de l’Institute of International Education a révélé une baisse des inscriptions. Bien que ce ne soit pas aussi important que beaucoup craignent les États-Unis, c’est la première indication que les politiques du président Donald Trump ont un impact sur le nombre d’étudiants internationaux.
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Depuis l’élection de Trump, il a tenté à plusieurs reprises d’imposer une interdiction de voyager et a menacé de réprimer les visas d’immigration populaires américains. Il a également menacé de mettre fin à un statut spécial pour un certain nombre de nationalités aux États-Unis en raison de problèmes dans leur pays d’origine.
Canada plus attrayant
En même temps, le Canada tente de se rendre plus attrayant pour les étudiants internationaux. Ottawa a récemment annoncé qu’elle accepterait près d’un million de nouveaux résidents permanents au cours des trois prochaines années, et une grande partie d’entre eux devraient être des étudiants étrangers diplômés d’universités canadiennes.
Le gouvernement fédéral les considère comme de nouveaux résidents permanents « blue chip »: des jeunes ayant une éducation canadienne, une connaissance des langues officielles, souvent avec une expérience de travail canadienne et une connaissance de la façon dont la vie fonctionne ici. Cela les place déjà sur le chemin de l’intégration, un mot d’ordre crucial à IRCC.
Vidéo en direct: comment les étudiants étrangers peuvent immigrer au Canada
Depuis son arrivée au pouvoir à l’automne 2015, le gouvernement libéral a tenté de faciliter l’obtention du statut de résident permanent pour les étudiants étrangers.
Au niveau fédéral, le gouvernement a introduit des points sous Canada Express Entry. En novembre 2016, des points ont été ajoutés dans le Système de classement global pour les diplômes postsecondaires des trois ans, maitrises, diplômes professionnels et doctorats (30 points SCG) et postsecondaires d’un ou deux ans (15 points SCG). Aucun point n’est accordé pour une éducation secondaire ou moins. Cela donne à de nombreux diplômés la poussée supplémentaire dont ils ont besoin pour recevoir une invitation à postuler.
Le gouvernement fédéral et les provinces concernées favorisent également le Programme pilote d’immigration du Canada de l’Atlantique, qui comprend une catégorie destinée aux diplômés internationaux. Il a été introduit plus tôt en 2017 pour tenter d’inverser le vieillissement de la population et la diminution des marchés du travail dans les provinces de l’Atlantique de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Programmes provinciaux d’étudiants étrangers
Au Québec, le volet des diplômés internationaux, qui fait partie du Programme de l’expérience Québécoise, est le seul programme provincial qui offre de l’immigration permanente aux titulaires de diplômes, sans offre d’emploi.
La catégorie impose une exigence intermédiaire-avancée de français oral, mais cette stipulation est levée si la moitié des études du candidat sont terminées au Québec et la qualification est reconnue par la province. Les candidats doivent soit compléter leurs études en français, soit passer un test de langue française pour postuler à la résidence permanente canadienne.
Le Programme des candidats de province d’Ontario offre un programme similaire sans avoir besoin d’une offre d’emploi, mais il s’adresse seulement aux diplômés de maîtrise et de doctorat. L’exigence d’éducation, par conséquent, est beaucoup plus onéreuse, et le candidat doit avoir l’anglais ou le français au niveau de référence canadien niveau 7 ou supérieur. Ce programme est ouvert périodiquement tout au long de l’année.
Les étudiants internationaux peuvent déjà se qualifier pour travailler au Canada après l’obtention du diplôme en postulant à un permis de travail post-diplôme. Alors ils peuvent acquérir une expérience de travail canadienne précieuse grâce à un permis de travail spécial délivré pour la durée du programme d’études, jusqu’à un maximum de trois ans. L’expérience de travail pourrait ensuite être utilisée pour être admissible à la résidence permanente, par l’un des programmes ci-dessus.
Exigences de permis de travail post-diplôme:
- Avoir étudié à temps plein au Canada dans un programme d’une durée d’au moins 8 mois.
- Etre diplômé d’un établissement postsecondaire public, d’un établissement postsecondaire privé ou d’une institution privée autorisée par la loi provinciale à conférer des diplômes.
- Soumettre une demande de permis de travail dans les 90 jours suivant la confirmation écrite de l’achèvement d’un programme d’études.
- Avoir reçu une notification d’éligibilité pour obtenir un diplôme ou un certificat.
- Posséder un permis d’études au Canada.
La citoyenneté rendue plus facile
Les changements récents aux exigences de la citoyenneté canadienne sont également bénéfiques pour les étudiants étrangers, leur permettant de compter leur temps passé au Canada tout en étudiant pour une demande de citoyenneté. Les titulaires d’un permis d’études peuvent compter une demi-journée pour chaque journée complète passée au Canada en vue d’une demande de citoyenneté, jusqu’à un maximum d’un an.
En même temps, l’exigence générale en matière de présence physique a été ramenée de quatre ans sur six à trois ans sur cinq, ce qui a permis aux étudiants étrangers de devenir citoyens canadiens deux ans seulement après être devenus résidents permanents.
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