Trois universités canadiennes figurent parmi les 50 meilleures au monde selon le dernier classement de QS Quacquarelli Symonds, un fournisseur d’analyses et de renseignements pour le secteur mondial de l’enseignement supérieur.
L’Université McGill, l’Université de Toronto et l’Université de la Colombie-Britannique ont toutes trois été retenues parmi les 50 meilleures universités du monde, selon le classement annuel QS Top Universities de l’organisation.
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La force du système d’enseignement universitaire canadien est encore mise en évidence par l’apparition de 11 autres universités canadiennes, pour un total de 14, dans les 25 % supérieurs des plus de 1 400 universités classées par Quacquarelli Symonds dans sa liste.
L’université Mcgill se trouve dans la ville la plus accueillante pour les étudiants au monde, Montréal
McGill, basée dans ce qui a été décrit comme la ville la plus accueillante pour les étudiants au monde dans le classement QS Best Student Cities 2017, compte 50 centres et instituts de recherche, plus de 400 programmes et un réseau d’anciens élèves de plus de 250 000 personnes dans le monde.
« Basée à Montréal, l’Université McGill se classe parmi les universités les plus prestigieuses du Canada, attirant chaque année des milliers d’étudiants internationaux de plus de 150 pays, et le plus haut pourcentage d’étudiants en doctorat de toutes les universités de recherche canadiennes », note Quacquarelli Symonds.
« Les diplômés sont très recherchés par les employeurs, avec les pourcentages suivants de diplômés en formation ou en emploi deux ans après l’obtention du diplôme :
- 81 pour cent des diplômés en art ;
- 95 pour cent des diplômés en ingénierie ;
- 91 % des diplômés en médecine ;
- 84 pour cent des diplômés en sciences, et ;
- 92 pour cent de tous les titulaires d’un doctorat ».
McGill s’est classée 27e sur la liste avec une note globale de 81,9, devançant de peu l’Université de Toronto pour le titre de meilleure université du Canada.
L’Université de Toronto s’est classée 34e avec un score de 81,5.
Au niveau du premier cycle, cette université offre environ 700 programmes en sciences humaines et sociales, en sciences de la vie, en sciences physiques et mathématiques, en commerce et gestion, en informatique, en ingénierie, en kinésiologie et éducation physique, en musique et en architecture. Elle propose également des programmes professionnels de deuxième cycle en éducation, soins infirmiers, dentisterie, pharmacie, droit et médecine.
L’Université de Toronto classée deuxième meilleure université canadienne
Au niveau de la maîtrise, l’université de Toronto offre plus de 280 programmes d’études supérieures dans une grande variété de domaines, dont plus de 60 programmes d’études supérieures professionnelles et 76 programmes combinés qui comprennent des composantes de maîtrise professionnelle. L’université propose 40 programmes collaboratifs et trois programmes de diplôme.
L’Université de la Colombie-Britannique, troisième université canadienne la mieux cotée de la liste, s’est classée au 47e rang mondial avec un score de 77.
« L’Université de la Colombie-Britannique est reconnue internationalement pour l’excellence de son enseignement et de sa recherche ainsi que pour son impact mondial. Depuis 1915, l’UBC ouvre les portes de l’avenir aux personnes qui ont la curiosité, le dynamisme et la vision nécessaires pour façonner un monde meilleur », indique le rapport de Quacquarelli Symonds.
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« L’université du Nouveau-Brunswick s’engage à respecter l’équité, la diversité et l’inclusion afin de renforcer sa communauté, la qualité, la pertinence et l’impact de ses recherches, ainsi que les possibilités offertes à l’ensemble des participants potentiels de l’écosystème de recherche. L’UBC est également la première université d’Amérique du Nord à s’engager à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. »
Les 11 autres universités canadiennes parmi les 14 classées dans les 25 % supérieurs de tous ces établissements d’enseignement postsecondaire dans le monde sont les suivantes :
- L’Université de l’Alberta, classée 110 avec un score de 56,9 ;
- Université de Montréal, classée 116 avec un score de 55,9 ;
- L’Université McMaster, classée 152 avec une note de 50,4 ;
- L’Université de Waterloo, classée 154 avec un score de 50 ;
- L’Université Western, classée 172 avec un score de 46,7 ;
- L’Université d’Ottawa, classée 237 avec un score de 39,4 ;
- l’Université de Calgary, classée 242 avec un score de 39 ;
- L’Université Queen’s à Kingston, classée 246 avec une note de 38,8 ;
- L’Université Dalhousie, classée 308 avec une note de 34,3 ;
- L’Université Simon Fraser, classée 328 avec un score de 32,9, et ;
- L’Université de Victoria, classée 359 avec un score de 30,5.
La plupart des quelques 350 000 ressortissants étrangers qui viennent étudier dans les universités canadiennes doivent demander un permis d’études.
Les étudiants étrangers peuvent travailler au Canada tout en poursuivant leurs études
Un permis d’études, une fois délivré, permet à un ressortissant étranger d’étudier au Canada dans un institut agréé pour la durée du cours ou du programme spécifié.
Il existe des exceptions. Les étrangers n’ont pas besoin d’un permis d’études pour aller étudier au Canada dans les conditions suivantes :
- Le cours ou le programme d’études est d’une durée inférieure à six mois ;
- L’étudiant est un membre de la famille ou du personnel d’un représentant étranger au Canada, ou ;
- L’étudiant est membre d’une force armée étrangère.
Pour être admissible à étudier au Canada, les étudiants doivent :
- avoir été accepté par une école, un collège, une université ou un autre établissement d’enseignement au Canada ;
- avoir prouvé qu’ils ont suffisamment d’argent pour payer leurs frais de scolarité, leurs frais de subsistance et leur transport aller-retour ainsi que celui des membres de leur famille qui les accompagnent au Canada.
- être des citoyens respectueux des lois, sans casier judiciaire et ne pas représenter un risque pour la sécurité du Canada. Ils peuvent avoir à fournir un certificat de police ;
- être en bonne santé et accepter de se soumettre à un examen médical, si nécessaire, et ;
- convaincre un agent d’immigration qu’ils quitteront le Canada à la fin de leur séjour autorisé.
Un visa de résident temporaire peut également être exigé si l’étudiant est citoyen d’un pays pour lequel un tel visa est exigé pour entrer au Canada. Ce visa n’est pas requis pour les citoyens des pays exemptés de visa.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) permet aux étudiants de travailler pendant leurs études au Canada.
Un étudiant peut être en mesure de travailler au Canada pendant ses études dans les catégories suivantes :
- Sur le campus sans permis de travail ;
- Hors campus avec un permis de travail ;
- Dans le cadre de programmes coopératifs et de stages, où l’expérience professionnelle fait partie du programme d’études, avec un permis de travail.
Les époux ou conjoints de fait des étudiants étrangers peuvent également obtenir un permis de travail pour la durée du permis d’études.
Après avoir obtenu son diplôme, un étudiant étranger peut demander un permis de travail dans le cadre du Programme de permis de travail post-diplôme. Dans le cadre de ce programme, le permis de travail peut être délivré pour la durée du programme d’études, jusqu’à un maximum de trois ans.