Le Québec véhicule à l’étranger une image de province riche en opportunités pour ses immigrants parlant la langue de Molière, ceux-ci profitant d’incitatifs supplémentaires et ayant un avantage sur le marché par rapport à leurs semblables anglophones. Toutefois, la réalité qui frappe les nouveaux arrivants au Québec est, pour le moins, plus nuancée. Nombre d’immigrants francophones sélectionnés par le Québec quittent vers d’autres provinces, surtout l’Ontario, faute de trouver un emploi adéquat et un climat favorisant leur intégration à la société.
Selon divers témoignages et statistiques, il semblerait qu’une stigmatisation des immigrants soit présente dans la Belle province. La population de la ville de Toronto est composée à plus de 46% d’immigrants, une proportion deux fois plus élevée qu’à Montréal. La plus faible diversité culturelle et l’attachement à la culture québécoise francophone de la province auraient pour effet de rendre plus difficile l’intégration de nouvelles communautés. Sans tenir compte de la langue parlée, 25% des immigrants sélectionnés par le Québec déménagera vers d’autres provinces après leur arrivée au pays.
L’OCDE souligne le paradoxe existant entre le fait que la ville de Montréal soit jeune, innovante et culturellement vivante, mais que d’un autre côté celle-ci ait de la difficulté à offrir des emplois à la hauteur des qualifications de ses nouveaux arrivants. Toujours selon l’Organisation de coopération et de développement économique, le taux de chômage des immigrants arrivés à Montréal depuis moins de 5 ans est d’environ 4% plus élevé que ceux qui se sont établis à Toronto. Toutefois, après 10 ans de résidence, les taux de chômages des deux plus grandes villes du Canada retournent à des niveaux similaires.
Tel que dit précédemment, les immigrants sélectionnés par le Québec qui, après quelque temps, décident de réviser leur choix se tournent principalement vers l’Ontario. Cette situation est d’une telle ampleur qu’une école primaire francophone du Mississauga doit actuellement faire appel à des classes mobiles afin de répondre aux nouvelles inscriptions. D’ailleurs, cela constitue souvent un net avantage de savoir parler français en Ontario, notamment parce que les emplois au palier fédéral exigent souvent une connaissance des deux langues officielles, mais aussi car la province est riche en communautés francophones.
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