Le Canada limite sa propre croissance économique en imposant des plafonds sur le Programme des candidats des provinces de la Colombie-Britannique (PNP).
La première ministre Christy Clark veut voir le gouvernement fédéral faire des changements afin de permettre des milliers d’immigrants qualifiés de plus dans la province, cette dernière abritant actuellement la plus forte économie du Canada.
Le secteur de la technologie de la C.-B. veut désespérément attirer les meilleurs talents de l’étranger, mais celui-ci doit faire face à des plafonds limités et un processus qui est embourbé par l’Étude d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT).
Immigration de la Colombie-Britannique, de janvier à juin 2016
Catégorie | Nombres |
Familiale | 6 676 |
Économique | 13 338 |
Réfugiés | 2 990 |
Autres | 73 |
TOTAL | 23 077 |
Source: Ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada
L’EIMT est conçu pour s’assurer que les emplois ne sont pas enlevés aux Canadiens afin d’être donnés aux étrangers.
Il s’agit d’un processus de longue haleine qui nécessite que l’emploi soit annoncé à certains endroits pour une période de temps.
Cela signifie que des entreprises technologiques en plein essor doivent attendre en moyenne six mois pour faire venir des candidats qualifiés, les entravant davantage dans un marché mondial déjà compétitif.
La première ministre Clark avance que le PCP de la Colombie-Britannique est « plein à craquer » et appelle à ajouter aux plafonds « quelques milliers de places de plus ». « Pourquoi voudriez-vous limiter la croissance économique de l’économie la plus performante au pays » dit-elle.
Le ministre fédéral de l’Immigration, John McCallum, dit que l’une de ses priorités est de simplifier le processus de recrutement à l’étranger des candidats hautement qualifiés en technologie.
Changements proposés
Ce fut l’un des messages qu’il a entendus haut et fort lors de plusieurs réunions avec des entreprises et des responsables provinciaux durant l’été.
Selon les modifications proposées, une augmentation des exemptions d’ÉIMT est à prévoir. Une suggestion envisagée est de restreindre l’application de l’ÉIMT à seulement certaines professions, mais il reste à voir quelle voie Citoyenneté et Immigration Canada suivra.
Une autre suggestion est de retirer du programme des travailleurs qualifiés fédéral certains emplois dans les technologies connus pour leur difficulté à pourvoir et de créer une sous-catégorie de visa seulement pour les talents les plus recherchés du monde des TIC.
Une nouvelle porte d’entrée pour l’immigration des talents du monde technologique devrait être claire sur ses buts, ses objectifs et les critères pour se qualifier. Il est important de formuler des exigences et lignes directrices précises afin que le programme ne laisse pas place aux abus. Cela signifierait de définir une liste claire des professions admissibles sans aucune possibilité de marge de manœuvre.
Il est devenu évident qu’il existe un besoin croissant pour les employeurs canadiens. Le Conseil des Technologies de l’Information et des Communications ont prédit récemment que d’ici 2019, 182 000 emplois hautement rémunérés seraient vacants au Canada.
Carl Rodrigues, PDG de la société de logiciels SOTI au Mississauga, a récemment décrit les politiques d’immigration du Canada comme étant « archaïques » et a appelé le gouvernement à apporter des changements pour aider les entreprises à croître.
Les employeurs intéressés : veuillez nous contacter ici pour recevoir de plus amples informations.
Les candidats intéressés : découvrez si vous êtes admissibles à immigrer au Canada en remplissant notre évaluation gratuite en ligne. Vous obtiendrez les résultats de votre évaluation en 1 à 2 jours ouvrables.
Articles de Presse Récents
- La Nouvelle-Écosse Connait une Forte Hausse en Immigration
- Pourquoi Justin Trudeau a Raison d’Appeler les Canadiens à Faire Preuve de Patience Face aux Nouveaux Immigrants
Pour les dernières nouvelles à propos de l’immigration au Canada, veuillez cliquer ici.