Le 5 décembre 2018 – Un nouveau rapport indique que chaque demandeur d’asile qui franchit une frontière américaine irrégulièrement coûte en moyenne 14 321 $ au Canada.
Cela signifie que les personnes arrivées entre avril 2017 et mars 2018 ont coûté 340 millions de dollars à divers organismes fédéraux.
Le rapport du directeur parlementaire du budget prévoit que des demandeurs d’asile irréguliers attendu d’arriver en 2019 coûteront 400 millions de dollars supplémentaires.
Comme les délais de traitement augmentent en raison de la demande croissante en ressources, le coût par personne passera à 16 666 dollars en mars 2020, selon le rapport.
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Yves Giroux, responsable du budget, affirme que le coût deviendra une dépense annuelle si le nombre de frontaliers irréguliers ne diminue pas.
Les derniers chiffres montrent qu’octobre 2018 est le mois avec le nombre le deuxième plus bas pour les passeurs transfrontaliers irréguliers des États-Unis au Canada.
Cependant, le nombre de 1 394 personnes ayant effectué la traversée est encore élevé par rapport aux moyennes historiques.
Cela signifie que les agents de la GRC ont intercepté 17 120 frontaliers irréguliers en 2018. Ce nombre éclipse les 16 992 personnes qui ont effectué le voyage au cours des 10 premiers mois de 2017.
Figures: gouvernement du Canada
L’afflux de frontaliers irréguliers a commencé à l’été 2017, lorsque le président des États-Unis, Donald Trump, a menacé pour la première fois le statut de protection temporaire de milliers de personnes d’Amérique centrale et du Sud.
Le nombre des passages illégaux à la frontière a été le plus grand durant les mois de juillet et août 2017, avec 3 134 et 5 712 respectivement franchissant la frontière à des points non reconnus.
Trump a toujours dit qu’il mettrait fin au statut de TPS pour certains groupes de nationalité. Le TPS est donné aux personnes originaires de pays touchés par la guerre ou des catastrophes environnementales, dans le cadre d’un programme mis en place dans les années 90.
Les frontaliers ont choisi de franchir des points non reconnus en raison de l’entente sur les tiers pays sûrs.
L’accord stipule que les demandeurs d’asile doivent demander le statut de réfugié dans le pays où ils débarquent.
En conséquence, si les soi-disant frontaliers irréguliers se présentaient à des points de passage frontaliers reconnus, ils seraient refoulés.
L’associé directeur d’Immigration.ca, Colin Singer, a récemment été interviewé par CBC News sur le problème des demandeurs d’asile. Regardez la vidéo ici:
Comment le Canada peut-il empêcher les demandeurs d’asile de franchir la frontière?
Nombreux sont donc ceux qui reprochent à l’accord d’avoir forcé les demandeurs d’asile potentiels à franchir des points non reconnus.
La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés du Canada exige que les pays considérés comme «sûrs» fassent l’objet d’un examen continu.
Les efforts du gouvernement pour s’attaquer au problème se sont concentrés sur une campagne d’information.
Le message central est qu’il n’y a aucune garantie d’être autorisé à rester au Canada pour ceux qui traversent la frontière.
La grande majorité de ceux qui traversent la frontière ont envahi le Québec, où des responsables provinciaux ont demandé au gouvernement fédéral de prendre en charge le projet de loi relatif aux dépenses liées à cette question.
Le gouvernement fédéral répartit ceux qui arrivent au Canada pour alléger le fardeau de la province francophone.
Toutefois, sur les 17 120 qui sont arrivés en 2018, 16 298, soit 95%, sont arrivés au Québec, principalement par le point de passage de Saint-Bernard-de-Lacolle.
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