Le 16 avril 2018 – Un rapport du ministère de l’Immigration du Canada a révélé que les immigrants économiques surpassent le revenu moyen des autres catégories d’immigrants peu après leur arrivée au pays et que leurs gains continuent d’augmenter à mesure qu’ils passent plus de temps ici.
Le rapport d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada révèle pourquoi le gouvernement se concentre sur l’accueil d’une majorité d’immigrants économiques au cours des trois prochaines années – parce que leurs résultats économiques sont meilleurs que ceux des autres catégories d’immigrants.
Les immigrants économiques obtiennent rapidement des gains supérieurs à la moyenne et ces gains augmentent avec le temps. Les conjoints et les personnes à charge mettent plus de temps à s’établir, selon le rapport. Comme on pouvait s’y attendre, les réfugiés prennent le plus de temps pour atteindre la stabilité économique.
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Les résultats favorisent également les immigrants économiques en ce qui concerne le niveau d’emploi, avec un pourcentage plus élevé de postes de gestion ou professionnels. Les immigrants et les réfugiés de la catégorie du regroupement familial sont plus susceptibles de se retrouver dans des emplois ne nécessitant pas d’études postsecondaires.
Ailleurs, le rapport a également souligné que les nouveaux immigrants sont en meilleure santé et moins susceptibles de développer des maladies chroniques. Cela diminue avec le temps et finit par devenir la même chose que les personnes nées au Canada. Les réfugiés, quant à eux, sont plus à risque de développer des problèmes de santé, à la fois mentaux et physiques.
Le rapport met également en lumière le funambule politique qui vient avec l’augmentation des niveaux d’immigration. Le gouvernement a récemment annoncé un plan visant à accueillir près d’un million d’immigrants au cours des trois prochaines années, une mesure qui a été bien acceptée.
Mais IRCC admet qu’il pourrait y avoir un «point de basculement» dans l’opinion publique et que le débat devra être «soigneusement géré».
Enquête d’Environics
Une enquête récente d’Environics a révélé que 60% des Canadiens étaient en désaccord avec l’affirmation selon laquelle «il y a trop d’immigration au Canada». Un plus grand nombre de personnes interrogées en 2017 pensaient que les immigrants adoptaient les valeurs canadiennes, tandis que 80% estimaient que les immigrants avaient un impact positif sur l’économie.
Les chiffres sont restés stables depuis une décennie, montrant que les Canadiens ne sont pas influencés par les événements aux États-Unis, où le président Donald Trump a été élu sur une plateforme anti-immigration ou au Royaume-Uni où les électeurs ont choisi de quitter l’Union européenne.
Deux études américaines publiées en 2017 corroborent le point de vue largement accepté selon lequel les immigrants bénéficient à long terme de l’économie du pays d’accueil.
Les deux études montrent clairement que lorsque l’argument de l’immigration est tenu en termes purement économiques, la seule conclusion possible est que plus de nouveaux arrivants signifient une plus grande prospérité.
Les résultats suggèrent que la répression de l’immigration de Donald Trump aux États-Unis aura en réalité un impact négatif à long terme sur l’économie américaine.
Au départ, les nouveaux immigrants attirent la société alors qu’ils cherchent à s’établir dans un nouveau pays. Mais après ce processus, ils contribuent plus à long terme qu’ils reçoivent à court terme à l’arrivée.
Cela explique l’accent mis, particulièrement au Canada, sur l’intégration rapide des nouveaux immigrants. Le plus vite ils peuvent s’établir; le moins de soutien gouvernemental dont ils ont besoin dans la phase d’arrivée initiale.
Preuves empiriques
Les conclusions de ces deux études sont appuyées par des preuves empiriques au Canada.
Une étude publiée l’année dernière a fourni des preuves concluantes que les immigrants admis au Canada dans le cadre de tous les programmes sont beaucoup plus susceptibles de lancer une entreprise que leurs homologues canadiens, une composante clé de la croissance économique. Publiée en mars 2016 et intitulée Immigration, propriété d’entreprise et emploi au Canada, l’étude conclut que «les taux de propriété d’entreprises privées et de travailleurs autonomes non constitués en société sont plus élevés chez les immigrants que chez les Canadiens de naissance».
Ensuite, il y a l’impact générationnel de la migration. Comment mesurez-vous la valeur ajoutée dans l’économie d’un pays par les enfants d’un immigrant, et leurs enfants plus loin sur la ligne? Une étude récente de Statistique Canada a souligné que les enfants immigrants surclassent leurs homologues canadiens en termes de taux d’obtention de diplôme d’études secondaires et universitaires. L’étude a révélé que 91,6% des enfants qui sont arrivés au Canada entre 1980 et 2000 ont terminé leurs études secondaires, contre 88,8% de leurs homologues canadiens. En termes de diplomation universitaire, cet écart s’est creusé pour atteindre 35,9% des immigrants contre 24,4% des Canadiens.
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