Un ministre du gouvernement fédéral a déclaré que le Canada pourrait être dans une position unique pour profiter de la vague de protectionnisme qui balaie le monde.
Chrystia Freeland, qui, mardi, a été promue de ministre du Commerce international à ministre des Affaires étrangères, croit que l’attitude positive du Canada à l’égard de l’immigration et du commerce international en fait un leadeur mondial, tandis que les concurrents cherchent à fermer leurs frontières.
Au cours d’une année où les États-Unis ont élu Donald Trump et le Royaume-Uni a voté pour quitter l’Union européenne, le Canada a conclu un accord commercial avec l’Union européenne et a établi 300 000 comme le nombre annuel de référence de nouveaux immigrants.
En savoir plus
Chère Amérique : restes calme, il y a beaucoup de place au Canada
Les Américains appliquent aux universités canadiennes en grand nombre
L’accord commercial entre le Canada et l’Union européenne dépend de la Belgique
Comment la menace de l’ALENA de Trump rend les Canadiens aux États-Unis inquiets
Comment le Canada pourrait prendre la relève de la querelle entre les États-Unis et le Mexique?
Elle a récemment déclaré au Conseil des relations extérieures de Montréal: « La complexité de la situation internationale présente d’énormes possibilités pour le Canada. Je crois que nous sommes le pays le mieux placé au monde pour sortir de cette complexité ».
Freeland a contribué à faire signer l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’UE malgré l’opposition de plusieurs régions, y compris en Belgique lorsque le Parlement wallon régional a presque bloqué l’entente.
Grace à son travail, elle a eu le mérite d’être promue au poste de ministre des Affaires étrangères, ce qui signifie qu’elle dirigera le pays sur la scène internationale. Et elle est fière que le Canada n’ait pas emprunté la même voie que les États-Unis et le Royaume-Uni.
Elle a déclaré: « De tous les pays industrialisés, le Canada est le seul à faire face à cette tendance. » Le Canada défend une société ouverte et dit: « Nous sommes ouverts à l’immigration… nous sommes ouverts au commerce. »
Freeland tient à promouvoir le message selon lequel le Canada est ouvert aux entreprises à l’économie mondiale, ce qui est le contraire de la rhétorique qui sort de ses principales nations concurrentes.
On craint que le Canada ne soit menacé par le plan de Trump de déchirer ou de modifier en grande partie l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
Mais Freeland pense que l’administration Trump verra l’importance de la relation avec le Canada et se rendra compte que les deux parties peuvent en tirer profit.
Trump a été nettement plus négatif envers le Mexique, l’autre membre de l’ALENA, en soulignant les plans pour construire un mur le long de la frontière comme une politique clé au cours de sa campagne électorale.
En ce qui concerne l’immigration, on a le sentiment que le Canada pourrait bénéficier de l’arrivée de travailleurs qualifiés qui ne sont plus les bienvenus aux États-Unis et au Royaume- Uni.
Traditionnellement, le Canada a eu du mal à conserver ses jeunes talents, dont environ 350 000 ont été attirés par le Silicon Valley ou d’autres parties des États-Unis.
Ils pourraient être sur le point d’être obligés de battre en retraite à la maison, et le Canada attend avec les bras ouverts pour les accueillir.
Selon des estimations conservatrices, le Canada disposera de 182 000 postes vacants dans le secteur de la technologie d’ici 2019. Ce secteur en pleine croissance est à la tête de l’économie, avec 71 000 entreprises qui emploient 5,6 pour cent de la population active et sont responsables de 7 pour cent de la production nationale.
Plus de gens sont employés dans le secteur de la technologie que dans les secteurs combinés du pétrole et du gaz, puis de l’exploitation minière et la foresterie – une indication étonnante que l’économie canadienne connaît une transition importante, ce qui signifie qu’elle a besoin de travailleurs possédant la bonne expertise.
La ville de Victoria, en Colombie-Britannique, est de plus en plus un centre technologique, mais les entreprises sont réparties dans tout le Canada à la recherche du bon type de personnes pour les aider à grandir. Il y a des emplois partout pour ceux qui ont les qualifications requises.
Le message est simple: si les États-Unis et le Royaume-Uni ne veulent plus de ces travailleurs qualifiés, le Canada est prêt à les prendre.
Cliquez ici pour voir comment nous pouvons vous aider à trouver un emploi au Canada.
Les employeurs intéressés : veuillez nous contacter ici pour recevoir de plus amples informations.
Les candidats intéressés : découvrez si vous êtes admissibles à immigrer au Canada en remplissant notre évaluation gratuite en ligne. Vous obtiendrez les résultats de votre évaluation en 1 à 2 jours ouvrables.
Lire plus de nouvelles sur l’immigration canadienne en cliquant ici