Québec a toujours su trouver des moyens innovateurs de faire les choses. Cependant, un secteur particulier dans lequel on cherche encore une solution est celui du système d’éducation supérieure au Québec. C’est la question qui a été au centre des dernières élections, il y a 19 mois. Cette fois par contre, cette question a brillée par son absence.
Malgré cela, la question reste sans réponse. Comment un individu paie pour un système universitaire qui offre la qualité et l’accessibilité? Bien que ce débat ne soit pas un sujet nouveau pour le Québec, ou pour le reste du monde, le Québec doit émerger avec une solution.
Les citoyens engagés parlent d’une renaissance pour Montréal, qui est la seconde plus grande ville du Canada. Cependant, malgré la présence de plus de 225,000 étudiantes universitaires et collégiaux, Montréal embauche moins d’universitaires annuellement que les autres grandes villes du Canada.
Il serait impossible d’atteindre une renaissance similaire pour Québec sans trouver des solutions économiques valables d’abord. Jusque là, Québec a besoin de trouver des moyens de conserver un système universitaire et un futur économique solides. De plus, Québec doit aussi trouver le moyen de retenir les étudiants universitaires talentueux qu’elle attire, une fois leurs études terminées. Selon Alan Shepard, le président de l’Université Concordia à Montréal, Québec possède 3 solutions pour réussir.
La première méthode implique une facilitation de l’immigration étudiante avec l’aide des universités. Cela veut dire que les autorités doivent simplifier les procédures bureaucratiques. En connectant les étudiants avec les secteurs commerciaux et civils du Québec et en leur apprenant le français, les universités pourraient retenir ces étudiants.
La seconde proposition consiste a fournir aux étudiants des lieux, liés ensemble, qui permettraient aux étudiants de prendre le contrôle de leur créativité et de leurs innovations. Par exemple, Concordia a lancé le District 3 en 2012, Cet incubateur multidisciplinaire a permis aux étudiants de Concordia et aux anciens élèves de travailler ensemble pour trouver des solutions, ou lancer leurs propres entreprises.
La troisième méthode consiste à accorder des crédits d’impôts pour promouvoir encore plus la culture de l’innovation. L’été dernier, par exemple, le gouverneur Andrew Cuomo a initié les New York’s incubator networks avec le programme Start-Up New York, qui offre des crédits d’impôts aux entreprises qui se sont établies sur ou près d’un campus universitaire et qui ont supporté la mission de l’université.
En ce moment, les universités favorisent le mérite et l’accessibilité, en plus des grands idéaux de l’apprentissage et du savoir. Si Québec réussit à s’approprier ceux-ci et à en faire des tremplins pour l’équité civile et économique, leurs contributions au futur du Québec seront d’une grande valeur.
Source : The Globe and Mail and Alan Shepard