En réponse aux défis du marché du travail du Canada, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) propose une nouvelle « Introduction au visa Canadien » qui selon elle est une solution à long terme qui a plus de sens pour les employeurs, tout en honorant la tradition d’immigrants au Canada. Le visa fournirait également une voie claire pour les travailleurs immigrés souhaitant devenir des citoyens.
La proposition de la FCEI vient à la lumière des nouvelles règles qui obligent des milliers de travailleurs étrangers temporaires (TET) à quitter le Canada. La perte de TET causera un impact négatif grave sur les entreprises dans les petites collectivités éloignées où il n’y a pas assez de citoyens canadiens pour prendre les emplois disponibles.
Les experts estiment que les mythes et les idées fausses ont conduit à l’effondrement du Programme des travailleurs étrangers temporaires, ce qui a abouti à l’interdiction des employeurs d’embaucher des travailleurs étrangers pour des emplois, même si il n’y a pas de locaux disponibles à la location.
Historiquement, le Canada a été connu pour être accueillant pour les immigrants qui arrivent à la recherche de meilleures opportunités et pourraient contribuer à l’économie en travaillant dans des fermes ou des usines. Cependant, les 30 dernières années ont vu un changement de cette tendance, la politique d’immigration de plus en plus axée sur la recherche « des meilleurs et des plus brillants ».
Alors que le nouveau système d’entrée de l’immigration express vise à jumeler des postes qualifiés avec des candidats admissibles, en leur offrant une voie directe vers la résidence permanente et, finalement, la citoyenneté, les critiques du programme estiment que le nouveau système d’immigration est « cassé », et sauf si les candidats sont des commerçants spécialisés, des scientifiques, ou des ingénieurs, il y a très peu de chance de les qualifier pour la résidence permanente dans le pays. Le programme ne propose aucune option pour les TET avec des ensembles de compétences inférieures.
Mais depuis que l’économie a besoin de travailleurs immigrés de tous les niveaux de compétences, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a proposé au gouvernement une solution à long terme sous la forme de « l ‘Introduction au visa canadien », qui est ciblée pour les travailleurs de toutes les compétences, pour les aider à faire les premiers pas vers la citoyenneté canadienne. Tout en répondant aux pénuries de mains-d’œuvre critiques rencontrées par les petites entreprises, le visa proposé fournira également des travailleurs immigrés avec une voie claire vers la résidence permanente.
« L’Introduction au visa canadien » permettrait aux candidats admissibles de travailler avec un employeur canadien pendant deux ans, après quoi ils deviendraient admissibles à la résidence permanente. Le visa appelle également à des règles nationales et provinciales plus rigoureuses telles que le paiement des salaires égaux pour le travailleur du visa Canada, tout en exigeant également que les entreprises emploient au moins un Canadien pour chaque travailleur du visa Canada. Les travailleurs seraient également autorisés à changer d’employeur (mais pas de régions ou de secteurs) au cas où les employeurs ne respectent pas les engagements promis.
Les partisans de ce visa croient que les travailleurs étrangers temporaires n’ont jamais été un problème dans l’économie canadienne, comme cela a été largement cru, mais qu’il faudrait plutôt mettre le blâme sur le système d’immigration biaisé qui n’est pas harmonisé avec les exigences de l’économie et ne soutient pas la croissance à long terme.
« L’Introduction au visa canadien » de la FCEI est un programme extrêmement utile qui bénéficiera de nombreuses régions, en particulier l’Alberta et permettra au Canada de remettre sa politique d’immigration sur les rails.