Un nouveau rapport interne du gouvernement démontre que les immigrants qui sont restés le plus longtemps au Canada ont plus de chances de couler le test de citoyenneté.
Le test de citoyenneté est une des dernières étapes pour obtenir la citoyenneté complète en tant que Canadien, incluant le droit d’obtenir un passeport canadien et de voter. Le test de citoyenneté a été refait en 2012 pour promouvoir la connaissance des nouveaux-venus sur l’histoire canadienne, les valeurs canadienne et la culture du pays.
Dans les dernières années, le gouvernement a fait plusieurs changements et réformes, non seulement au test, mais aussi à d’autres lois sur la citoyenneté, dans une tentative de solidifier la loyauté des immigrants au Canada et de promouvoir leur intégration dans la société. En plus de ce nouveau test, les changements plus récents proposés par le gouvernement incluent une augmentation des obligations de résidence, qui prolonge le temps d’attente avant l’application à la citoyenneté.
Cependant, les découvertes du rapport interne viennent troubler cette idée en suggérant que la longueur du temps vécu au Canada n’a aucune corrélation avec un meilleur apprentissage des valeurs et de l’histoire canadienne, du moins tel qu’il est montré dans le test standardisé.
Cela a mené certains défenseurs des immigrants à se questionner sur ce que le gouvernement croit qu’être Canadien veut dire. Y a-t-il vraiment une manière d’évaluer les nouveaux-venus sur la façon d’être des Canadiens?
Depuis que le nouveau test a été introduit, plus d’immigrant coulent l’examen. Les gens ayant résidé au pays plus longtemps ont moins de chances de faire le test et donc, moins de chances de le réussir. Les nouveaux-arrivants, sont généralement plus motivés à obtenir la pleine citoyenneté et ont donc plus de chances de faire l’examen et de le réussir.
Les candidats de la Corée du Sud et de la Chine ont de meilleures chances de réussir le test. Ceux qui font l’examen à partir du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse ont aussi plus de chances de réussir.
L’échec du test de citoyenneté est la première raison pour le rejet des demandes de citoyenneté, suivie par l’échec de prouver une connaissance suffisante d’une des deux langues officielles, puis un non-respect des critères de résidence.
Source : Toronto Star