Le 21 mars 2018 – La position anti-immigration de Donald Trump a apparemment un impact négatif sur le nombre d’étudiants étrangers qui postulent aux universités et collèges américains.
Les données du gouvernement révèlent une baisse de 17% du nombre de permis d’études délivrés aux étudiants d’outre-mer au cours de l’année se terminant le 30 septembre 2017.
En même temps, les universités canadiennes ont vu leur nombre d’étudiants internationaux augmenter de près de 11%, ce qui laisse croire que le Canada attire au moins une partie des étudiants déçus par l’administration Trump.
L’équivalent américain du permis d’études du Canada est le visa F-1, pour lequel 393 573 approbations ont été délivrées aux Etats-Unis pendant l’année fiscale 2017, qui se déroule d’octobre à septembre. Au cours de l’exercice précédent, 471 728 demandes ont été accordées, alors que les chiffres ont atteint plus de 600 000 en 2015.
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Une baisse importante des approbations a été observée en particulier dans les pays asiatiques tels que Chin et l’Inde, qui fournissent la grande majorité des étudiants internationaux du monde.
Le Canada, quant à lui, voit des augmentations dans tous les domaines.
Un processus en trois étapes a été établi au Canada à l’intention des étudiants internationaux. Premièrement, ils détiennent des Permis d’études pendant leurs études à temps plein, deuxièmement, ils deviennent admissibles à un Permis de travail post diplômeet, troisièmement, ils peuvent utiliser toute l’expérience acquise pour être admissibles à la résidence permanente.
Il a fait du Canada l’un des pays les plus attrayants au monde pour les étudiants étrangers qui envisagent leurs options d’études. Les chiffres d’Universités Canada montrent une augmentation de 10,7% du nombre d’étudiants internationaux à l’échelle du pays.
Cohorte étudiante internationale des universités canadiennes, 2017
Province | Augmentation 2017 (%) |
Alberta | 8.8 |
Colombie britannique | 15.6 |
Manitoba | 5.6 |
Terre-Neuve et Labrador | 10.5 |
Nouveau-Brunswick | -5.7 |
Nouvelle-Écosse | 4.2 |
Ontario | 12.7 |
Île-du-Prince-Édouard | 12.8 |
Québec | 9.1 |
Saskatchewan | 2 |
CANADA | 10.7 |
Ciffres: Universités Canada
Ottawa a récemment annoncé qu’elle accepterait près d’un million de nouveaux résidents permanents au cours des trois prochaines années, et une grande partie d’entre eux devraient être des étudiants étrangers diplômés d’universités canadiennes.
Le gouvernement fédéral les considère comme de nouveaux résidents permanents de premier ordre: des jeunes ayant une éducation canadienne, une connaissance des langues officielles, souvent avec une expérience de travail canadienne et une connaissance de la façon dont la vie fonctionne ici. Cela les place déjà sur le chemin de l’intégration, un mot d’ordre crucial à IRCC.
Depuis son arrivée au pouvoir à l’automne 2015, le gouvernement libéral a tenté de faciliter l’obtention du statut de résident permanent pour les étudiants étrangers.
Au niveau fédéral, le gouvernement a introduit des points dans Entrée express Canada. En novembre 2016, des points du Système de classement globalont été ajoutés pour les diplômes postsecondaires, les maîtrises, les grades professionnels et les doctorats de trois ans (30 SCG) et les diplômes post-secondaires d’une ou deux années (15 points SCG). Aucun point n’est accordé pour un diplôme d’études secondaires au Canada ou moins. Cela donne à de nombreux diplômés la poussée supplémentaire dont ils ont besoin pour réaliser une invitation convoitée à postuler.
Le gouvernement fédéral et les provinces concernées font également la promotion du projet Pilote sur l’immigration dans l’Atlantique, qui comprend une catégorie destinée aux diplômés internationaux. Il a été introduit plus tôt en 2017 pour tenter d’inverser le vieillissement de la population et de réduire les marchés du travail dans les provinces de l’Atlantique de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Programmes provinciaux d’études supérieures internationales
Au Québec, le volet des diplômés internationaux, qui fait partie du Programme d’expérience québécoise, est le seul programme provincial qui offre une immigration permanente aux titulaires d’un diplôme ou d’un baccalauréat, sans offre d’emploi.
La catégorie impose une exigence de français oral intermédiaire avancé, mais cette condition est levée si les études du candidat sont complétées au Québec et que la qualification est reconnue par la province. Les candidats doivent soit terminer leurs études en français ou passer un test de langue française à la transition vers la résidence permanente du Canada.
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Le Programme ontarien des candidats à l’immigrationgère un programme similaire sans avoir besoin d’une offre d’emploi, mais il s’adresse aux diplômés de maîtrise et de doctorat. Les exigences en matière d’études sont donc beaucoup plus lourdes et le candidat doit avoir l’anglais ou le français au niveau de référence canadien 7 ou plus. Les programmes sont ouverts périodiquement tout au long de l’année.
Les étudiants étrangers peuvent déjà se qualifier pour travailler au Canada après l’obtention de leur diplôme en demandant un permis de travail post diplôme. Ici, ils peuvent acquérir une précieuse expérience de travail au Canada grâce à un permis de travail spécial délivré pour la durée du programme d’études, jusqu’à un maximum de trois ans. L’expérience de travail pourrait ensuite être utilisée pour être admissible à la résidence permanente, par l’une des voies ci-dessus.
Exigences relatives au permis de travail après l’obtention du diplôme
- Avoir étudié à temps plein au Canada dans un programme d’au moins 8 mois.
- Etre diplômé d’un établissement d’enseignement postsecondaire public, d’un établissement d’enseignement postsecondaire privé ou d’un établissement privé autorisé par une loi provinciale à décerner des diplômes.
- Soumettre une demande de permis de travail dans les 90 jours après avoir reçu une confirmation écrite de l’achèvement d’un programme d’études.
- Avoir reçu l’avis d’admissibilité à l’obtention d’un grade, d’un diplôme ou d’un certificat.
- Posséder un visa d’études canadien valide ou un permis d’études canadien.
La citoyenneté rendue plus facile
Les changements récents aux exigences de la citoyenneté canadiennesont également bénéfiques pour les étudiants étrangers, leur permettant de compter leur temps passé au Canada tout en étudiant pour une demande de citoyenneté. Les titulaires d’un permis d’études peuvent compter une demi-journée pour chaque journée complète passée au Canada en vue d’une demande de citoyenneté, jusqu’à un maximum d’un an.
En même temps, l’exigence générale en matière de présence physique a été ramenée de quatre ans sur six à trois ans sur cinq, ce qui a permis aux étudiants étrangers de devenir citoyens canadiens deux ans seulement après être devenus résidents permanents.
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