L’emploi et les salaires sont en hausse dans tout le Canada, alors que chaque province est aux prises avec des pénuries de main-d’œuvre, ce qui crée l’occasion idéale pour les ressortissants étrangers d’obtenir un emploi et leur résidence permanente dans le cadre des programmes d’immigration économique.
Dans son dernier bulletin sur le marché du travail régional : Coast-to-Coast Tightness, Robert Kavcic, économiste principal à BMO, note que l’emploi au Canada a augmenté au cours du deuxième trimestre de cette année, de mars à juin, et que le marché du travail canadien est toujours très serré.
Au cours de ces trois mois, l’emploi a augmenté de 11 900 postes malgré un recul en juin et le taux de chômage est tombé à un niveau record de 4,9 pour cent.
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« Au niveau régional, la pression sur le marché du travail est évidente d’un océan à l’autre, toutes les provinces étant confrontées à des pénuries de main-d’œuvre et à des taux de chômage en baisse », note M. Kavcic dans ce rapport.
« Toutes les provinces ont connu une croissance de l’emploi au deuxième trimestre, à l’exception du Québec, où le nombre d’emplois a diminué de 48 000. En juin, l’emploi dans cette province était toujours en hausse de 1,6 pour cent par rapport à l’année précédente, mais cette hausse est inférieure à celle de 4,2 pour cent enregistrée dans l’ensemble du Canada. »
Le taux de chômage de l’Alberta correspond maintenant à la moyenne nationale, pour la première fois depuis décembre 2015, et la Saskatchewan et le Manitoba affichent un taux de chômage de l’ordre de trois pour cent. Le taux de chômage de l’Île-du-Prince-Édouard a fortement diminué.
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En raison de ce resserrement du marché du travail, les employeurs sont contraints de verser des salaires plus élevés pour attirer les rares travailleurs disponibles et les salaires augmentent donc dans neuf des dix provinces, rapporte M. Kavcic.
« Au niveau des villes, les résultats sont mitigés dans tout le pays et entre les petits et les grands centres. Catharines, Guelph et Oshawa continuent d’afficher une certaine vigueur à l’extérieur du centre de Toronto (ce qui reflète en partie le déplacement pandémique des ménages vers l’extérieur) », note l’économiste.
Calgary et Edmonton ont également progressé de façon constante dans le classement, parallèlement à la vigueur de l’économie albertaine.
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St. Catharines, Saskatoon et Guelph dominent la liste des meilleures performances du marché du travail au T2
Les 10 villes canadiennes les plus performantes sur le plan du marché du travail au deuxième trimestre de cette année sont les suivantes :
- St. Catharines;
- Saskatoon;
- Guelph;
- Halifax;
- Oshawa;
- Calgary;
- Ottawa;
- Edmonton;
- Kelowna, and;
- St. John’s.
Les 10 villes les moins performantes du Canada en fonction de la performance du marché du travail au deuxième trimestre de cette année sont, en commençant par la plus mauvaise :
- Saint John;
- Peterborough;
- Trois-Rivieres;
- Sherbrooke;
- Thunder Bay;
- Regina;
- Montreal;
- Abbotsford;
- Kitchener, and;
- Victoria.
Les employeurs qui souhaitent embaucher un ressortissant étranger peuvent profiter de ce talent et de cette main-d’œuvre internationale par le biais du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et du Programme de mobilité internationale (PMI).
Le PTET et le PMI permettent aux employeurs d’embaucher des ressortissants étrangers pour travailler au Canada
Dans des circonstances normales, le Volet des Talents Mondiaux (VTM), qui fait partie du (PTET), peut conduire à l’octroi de permis de travail canadiens et au traitement des demandes de visa en deux semaines.
Les employeurs peuvent également faire venir des ressortissants étrangers pour pourvoir les postes disponibles par le biais du système Entrée Express, qui reçoit les demandes d’immigration en ligne.
Les candidats qui répondent aux critères d’admissibilité soumettent un profil en ligne, appelé déclaration d’intérêt, dans le cadre de l’un des trois programmes d’immigration fédéraux ou d’un programme d’immigration provincial participant, au bassin d’entrée express.
Les profils des candidats sont ensuite classés les uns par rapport aux autres en fonction d’un système de points appelé Système de classement global (SCG). Les candidats les mieux classés sont pris en considération pour l’obtention d’une invitation en vue de la résidence permanente. Ceux qui reçoivent une invitation doivent rapidement soumettre une demande complète et payer les frais de traitement dans un délai de 90 jours.