Le 30 mars 2018 – Les derniers chiffres révèlent une augmentation du nombre de demandeurs d’asile qui entrent des États-Unis au Canada entre des points frontaliers reconnus.
En février, 1 565 personnes ont été interceptées par la GRC, comparativement à 1 517 en janvier. Le total pour 2018 est maintenant de 3 082.
La grande majorité de ceux qui ont été interceptés par la GRC sont entrés au Québec, où 1 486 personnes ont été interceptées en février et 2 944 en 2018.
Le nombre est considérablement plus élevé que les deux mêmes mois de 2017, mais il est loin des sommets de juillet et d’août, alors que le Canada se prépare à une nouvelle vague potentielle de traversés illégaux à mesure que le temps se réchauffe.
Interceptions à la frontière effectuée par la GRC en 2018
Provinces | Janvier | Février | Total 2018 |
Nouveau-Brunswick | 0 | 0 | 0 |
Québec | 1,458 | 1,486 | 2,944 |
Ontario | 0 | 0 | 0 |
Manitoba | 18 | 31 | 49 |
Saskatchewan | 0 | 0 | 0 |
Alberta | 0 | 0 | 0 |
Colombie Britannique | 41 | 48 | 89 |
Total – GRC | 1,517 | 1,565 | 3,082 |
Les préoccupations sont concentrées sur plus de 350 000 personnes qui devraient perdre leur statut de protection temporaire aux États-Unis au cours des 18 prochains mois.
Une répression de Donald Trump verra les Nicaraguayens, les Haïtiens et les Salvadoriens face à la déportation en 2019 s’ils ne peuvent pas obtenir un statut permanent. Une décision doit encore être prise sur les Honduriens.
Plutôt que d’être traités par le système américain, plusieurs se dirigeants vers le nord, au Canada, pour tenter leur chance ici.
La fin du statut temporaire protégé
Pays | Les personnes touchées | Date de fin de TPS |
Nicaragua | 5,300 | 5 janvier 2019 |
Haïti | 59,000 | 22 juillet 2019 |
Le Salvador | 200,000 | 9 septembre 2019 |
Honduras | 86,000 | Décision juillet 2018 |
Certains experts sont convaincus que le Canada verra au moins une autre hausse dans les passages frontaliers, peut-être au niveau observé au Québec en 2017.
Les numéros ont atteint 300 par jour en juillet et en août, de la normale 20 à 30, forçant un camp temporaire et improvisé à être mis en place pour traiter les demandeurs.
Abri temporaire
Entre-temps, des emplacements tels que le stade olympique de Montréal ont été utilisés comme abri temporaire pour les frontaliers illégaux.
L’afflux a submergé la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, qui a maintenant un arriéré qui s’étend sur des années de causes en attente d’être entendues.
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Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, et le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, ont été harcelés par le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration du gouvernement fédéral en octobre 2017.
Hussen a insisté sur le fait que la situation n’atteignait pas le point de la crise, alors que Goodale était catégorique, la sécurité n’a pas été compromise en raison de l’augmentation de la charge de travail.
Campagne d’information
Une campagne d’information gouvernementale couplée au début de l’année scolaire aurait permis de réduire considérablement les effectifs en septembre. Cela corrobore l’argument selon lequel la majorité des entrants illégaux sont en fait des sauteurs économiques en quête d’une entrée plus rapide au Canada.
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Un groupe de travail fédéral-provincial a été formé en réponse à la situation, y compris Hussen, Goodale et la ministre de l’Immigration du Québec, Kathleen Weil.
Entente sur les tiers pays sûrs
Plusieurs appels ont été lancés pour que le Canada suspende l’Entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis, selon laquelle un demandeur d’asile doit présenter sa demande dans le premier pays où il arrive. L’accord est la raison pour laquelle ceux qui viennent des États-Unis choisissent de traverser la frontière à des endroits éloignés, dans le but de se faire arrêter et d’entrer dans le système d’immigration canadien. Autrement, ces personnes ne seraient pas admissibles à présenter une demande, car l’Entente sur les tiers pays sûrs les empêcherait de le faire.
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