Le 16 octobre 2018 – Les chiffres montrent que le nombre de personnes qui ont quitté le Québec pour se rendre dans d’autres provinces a diminué.
Le marché de l’emploi et l’économie prospère du Québec dépassent le desir de s’installer en Ontario, en Alberta et ailleurs.
Les chiffres de Statistique Canada montrent que malgré que la migration interprovinciale nette du Québec reste négative, le nombre de personnes qui partent ailleurs est nettement inférieur à la moitié de ce qu’il était il y a cinq ans.
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Au cours des 12 derniers mois, la province francophone a perdu un total de 6 761 personnes en raison de la migration interprovinciale, par rapport à 16 142 personnes en 2014-2015.
La tendance a connu une baisse constante au cours des années intermédiaires, reflétant l’évolution du taux de chômage et des perspectives économiques du Québec.
Les experts disent que le taux de chômage a toujours été un facteur déterminant dans la mobilité des personnes.
Le taux de chômage au Québec est actuellement de 5,3%, selon la dernière enquête sur la population active, ce qui le place au deuxième rang derrière la Colombie-Britannique pour le taux de chômage le plus faible parmi les provinces.
Étant donné que les Québécois s’installent traditionnellement en Ontario, l’équilibre du chômage entre les deux est un facteur important de la migration interprovinciale.
Le taux de chômage de l’Ontario se situant actuellement à 5,9%, la balance est en faveur du Québec et les gens restent impunis à cause de cela.
Taux de chômage provinciaux au Canada
Taux de chômage (%) | |
1) Colombie-Britannique | 4.2 |
2) Québec | 5.3 |
3) Manitoba | 5.8 |
4) Ontario | 5.9 |
5) Saskatchewan | 6.4 |
6) Alberta | 7.0 |
7) Nouvelle-Écosse | 7.8 |
8) Nouveau-Brunswick | 7.9 |
9) Île-du-Prince-Édouard | 8.7 |
10) Terre-Neuve-et-Labrador | 13.6 |
CANADA | 5.9 |
Source : Statistique Canada
Les chiffres montrent que près de 85% des nouveaux arrivants – provenant d’autres provinces ou d’immigrants étrangers – se trouvent toujours au Québec cinq ans plus tard.
Les gens, en particulier ceux âgés de 25 à 54 ans, n’ont plus de raison de déménager, le taux d’emploi au Québec du principal groupe d’âge actif étant comparable à celui de l’Ontario (77,8% contre 78,4%).
Les taux d’imposition, l’accès aux services de garde, l’accès aux programmes sociaux et le coût du logement sont d’autres facteurs qui influent sur la migration interprovinciale.
Le Québec se comporte favorablement sur plusieurs d’entre eux par rapport à l’Ontario.
Les experts soulignent qu’une maison vendue 350 000 dollars dans la province francophone peut rapporter plus d’un million de dollars dans certaines régions de l’Ontario.
Les projections suggèrent que le déficit migratoire interprovincial du Québec continuera à se résorber, même si les experts affirment qu’il sera insuffisant pour pourvoir au nombre croissant de postes vacants sur le marché du travail.
Les postes à pourvoir sont à la hausse depuis deux ans au Québec, les derniers chiffres faisant état de 109 600 emplois disponibles dans la province.
Pour remédier à cela, le Québec a récemment lancé un système d’immigration fondé sur la déclaration d’intérêt appelé «Arrima».
Dans le nouveau système, les candidats à l’immigration seront considérés en fonction de leur capacité à répondre aux besoins économiques du Québec.
Auparavant, les demandes étaient examinées selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Comment fonctionne la manifestation d’intérêt au Québec?
- Les candidats soumettent un profil d’expression d’intérêt en ligne au MIDI.
- Les profils entrent dans un bassin des candidatures de manifestation d’intérêt, dans lequel ils sont classés les uns par rapport aux autres et sont valides pendant 12 mois.
- Les profils seront classés en deux catégories : une pour les candidats vivant au Québec ou ayant une offre d’emploi et répondant à des critères spécifiques, et l’autre pour les candidats résidant à l’extérieur du Québec et répondant à des critères spécifiques.
- Les candidats les mieux classés recevront une invitation à poser leur candidature à un certificat de sélection du Québec dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés du Québec.
- Le Québec procédera à des tirages périodiques en invitant les candidats à postuler pour un certificat de sélection du Québec (CSQ).
- Les candidats recevant une invitation ont 90 jours pour soumettre une candidature complète.
- Les candidats approuvés qui reçoivent un certificat de nomination (CSQ) peuvent ensuite demander la résidence permanente au Canada.
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