Les universités ont persuadé le gouvernement fédéral d’assouplir les nouvelles règles sur la façon dont les travailleurs étrangers temporaires sont embauchés dans les universités. Un accord a été conclu plus tôt cette semaine entre les établissements postsecondaires et le gouvernement fédéral qui donnera plus de flexibilité en ce qui concerne les écoles pour répondre aux nouvelles règles qui ont été imposées aux employeurs qui cherchent à embaucher des travailleurs à salaires élevés depuis juin 2014.
Les écoles ne auront plus à soumettre un plan de transition. Au lieu de cela, les universités et les collèges feront un rapport à l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC), leur organisation nationale.
Les universités sont le seul secteur qui sera autorisé à être autonome pour répondre à certaines des exigences du programme des travailleurs étrangers temporaires. Dans la plupart des cas, les universités recevant la permission d’embaucher des TET universitaires étrangers ont effectivement l’intention de les employer dans des emplois permanents. Le programme TET est simplement un moyen plus rapide de faire venir des professeurs ou des chercheurs au Canada.
Selon Christine Tausig Ford, vice-président et directrice générale de l’AUCC, « les spécialités académiques peuvent être très spécifiques et la flexibilité d’être en mesure d’embaucher du monde entier est importante, tout comme les connexions mondiales que les universitaires font. »
Les changements apportés au programme des travailleurs étrangers temporaires introduits en juin 2014 ont principalement touchés les travailleurs à bas salaires, mais le gouvernement a également ajouté des règlements pour les emplois qui paient au même niveau, ou même plus que le salaire médian provincial.
Les employeurs offrant ces postes doivent maintenant avoir un plan de transition en place s’ils espèrent recevoir une évaluation de l’impact du marché du travail positive. L’accord entre l’AUCC et le gouvernement signifie que les universités et les collèges peuvent choisir de ne pas déposer ce plan de transition avec le gouvernement fédéral, mais seront toujours tenus de présenter des informations sur les Canadiens qui ont postulé.