Les entreprises canadiennes affichent leurs meilleurs résultats en trois ans, faisant naître des espoirs que les dépenses des entreprises permettront de résoudre le problème de la faible croissance économique vu ces derniers temps. Statistiquement, 78% des entreprises de l’indice Standard & Poors / TSX ont enregistré des revenus de plus qu’il y a un an, des entreprises comme Canadian Natural Resources Ltd et Magna International Inc. ont bénéficié d’une croissance plus forte des États-Unis et d’un dollar canadien plus faible.
Les investissements en capital accrus des plus grandes entreprises du pays seront avantageux pour la reprise économique du Canada, qui devrait croître de 2,2% en 2014. Le gouvernement et la Banque du Canada ont encouragé les entreprises à réinvestir leurs profits dans l’économie.
Le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver a déclaré lors d’une conférence de presse récemment, qu’il voulait apprendre pourquoi les entreprises n’investissent pas l’argent sur leurs bilans.
Les actions canadiennes ont augmenté de 12%, un record cette année, la deuxième meilleure parmi les grands marchés développés, menés par des gains entre les producteurs et des entreprises de fabrication sur une combinaison d’une plus grande demande mondiale, des prix plus élevés et un dollar plus faible. Le dollar canadien a chuté de 5,3% par rapport au dollar américain au cours de l’année écoulée.
Beaucoup de producteurs et exportateurs de pétrole du Canada fonctionnent au Canada, tout en vendant leurs produits en dollars américains, bénéficiant du taux de change plus faible. Selon Bloomberg, 62 entreprises de l’énergie ont enregistré une hausse de 21% des ventes par rapport à l’an dernier. Corey Bieber, directeur financier de Ressources naturelles Canada, a rapporté une augmentation de 41% du chiffre d’affaires à 5,37 milliards de dollars.
Les prix du pétrole ont diminué au cours du mois passé, avec la chute de Brent crude à un minimum de $ 103,02 le baril durant 13 mois, après que l’Agence internationale de l’énergie a déclaré qu’une surabondance de l’offre protégeait le marché contre les menaces du Moyen-Orient. Brut West Texas Intermediate a fermé en dessous de 100 dollars le baril depuis le 31 juillet.
John Stephenson, gestionnaire de portefeuille et chef de la direction de Stephenson & Co. à Toronto, dit que les prix, même aux niveaux actuels restent positifs pour les producteurs et la demande pour le pétrole brut va continuer à croître dans le monde en développement.
Source: Financial Post