Plusieurs étudiants étrangers provenant de Niagara College font appel d’une décision de leur refuser des permis de travail postuniversitaires. Citoyenneté et Immigration Canada ont rejeté leurs demandes parce qu’ils ont pris des cours en ligne qu’il considère être « l’apprentissage à distance ».
Un porte-parole de CIC a déclaré que, bien que toutes les demandes de permis de travail sont évalués au cas par cas, les étudiants étrangers qui engagent des programmes d’études par l’apprentissage à distance ne sont pas admissibles à un permis de travail post-diplôme, même si les étudiants sont au Canada.
La décision vient comme un coup dur pour les plus de 50 diplômés du programme général d’arts et sciences du Niagara College, qui font maintenant face à un retour rapide à leur pays d’origine. Environ 30 élèves ont eu leur demande rejetée jusqu’à présent, avec le reste toujours en attente d’une décision, mais qui d’attendent au pire.
Les étudiants qui ont obtenu un permis de travail post-diplôme sont autorisés à travailler au Canada pendant trois ans. Par le passé, les étudiants étrangers ont reçu des permis de travail après avoir terminé le même programme d’études. Cette année, les demandes sont rejetées parce que certains de leurs cours ont été faits sur Internet.
Les étudiants étrangers, principalement de l’Inde, sont bouleversés par l’incohérence perçue dans la façon dont les règlements sont appliqués. « Malheureusement, nous avons ces étudiants qui sont pris au milieu », explique leur avocat. « Le ministère de l’Immigration doit penser à mettre à jour leur politique à l’égard de l’apprentissage à distance. Ils ne sont pas au même rythme que les changements dans l’éducation en Ontario et partout au pays ».
Steven Hudson, vice-président de Niagara College, a nié que les programmes d’études ont été créés pour permettre un parcours facile pour les étudiants étrangers d’obtenir un permis de travail. Il a dit avoir été surpris par la décision de CIC, étant donné que les cours en ligne sont une partie intégrante des programmes d’études dans les universités et les collèges partout au Canada.
Après que leurs familles ont dépensé des milliers de dollars sur leurs études supérieures, les étudiants s’attendaient d’être en mesure de travailler au Canada pour aider à récupérer une partie des coûts, mais maintenant ils font face au risque de devoir retourner à la maison avec l’incertitude.
Pour sa part, CIC défend sa décision, déclarant que leurs règlements et directives ont été constamment révisés afin d’assurer qu’ils servent les intérêts du Canada.