On ne sait pas exactement combien de médecins étrangers sont venus en Ontario avec des rêves de devenir médecins autorisés, mais HealthForceOntario, qui fournit des services à ces médecins, estime que depuis 2007 il y a eu plus de 15 000.
L’année dernière, les six écoles de médecine de l’Ontario ont choisi seulement 70 d’entre eux pour devenir des résidents. Alors que les médecins étrangers sont confrontés à de peu de chances de pratiquer la médecine en Ontario, le gouvernement fédéral a facilité leur immigration ici.
Les médecins viennent au Canada de partout dans le monde, avec de nombreuses spécialités différentes: l’oncologie, la chirurgie cardiaque, la pédiatrie, la médecine familiale, la radiologie, l’ophtalmologie, la pathologie, la médecine de soins intensifs et la médecine interne, pour ne nommer que quelques-unes.
Malgré la formation des médecins à l’étranger, il a toujours été difficile pour les médecins étrangers à passer les examens de licence médicaux. Les histoires de médecins qui conduisent des taxis sont plus qu’une légende urbaine. Mais ces dernières années, la situation s’est empirée. Les médecins étrangers sont écartés du marché de travail par un groupe peu probable: les Canadiens qui se voient rejetés par les écoles de médecine ici, vont étudier à l’étranger dans des endroits comme les Caraïbes, puis déposent une demande de résidence en Ontario.
En seulement huit ans, le nombre de Canadiens qui cherchent à retourner a augmenté à 800 d’environ 250. En 2014, ils ont pris deux-tiers des 200 positions de résidence que l’Ontario finance pour les diplômés internationaux en médecine.
Un rapport de santé de l’Ontario financé par le ministère en 2011 a trouvé quelques programmes de résidence qui ont rejeté les applications des médecins étrangers parce qu’ils se sont diplômé de l’école de médecine il y a trop longtemps, et n’ont pas pris en considération leur vaste expérience clinique dans leurs propres pratiques privées.
Les médecins étrangers peuvent désormais indiquer sur leurs applications leur expérience clinique la plus récente, mais on ne connait pas les poids accordés par ceux qui supervisent la sélection des résidents aux 17 écoles de médecine du Canada.
Le ministère de la Santé de l’Ontario a défendu ce processus, tout en reconnaissant que des améliorations sont prévues.