Un nouveau sondage démontre que les canadiens sont en faveur du maintien ou de l’augmentation du niveau d’immigration au Canada.
Environ 53% des répondants au sondage du Nanos/Globe and Mail sont en accord avec un maintien ou une augmentation du niveau d’immigration, tandis que 39% préfèrent une diminution du niveau.
Le sondage intervient au moment où le gouvernement fédéral planifie l’annonce en automne d’une augmentation du nombre d’immigrations.
Le Canada prévoit accueillir jusqu’à 305,000 nouveaux immigrants cette année, le plus haut taux de notre époque.
Les canadiens sont clairement confortables avec une augmentation, qui inclut l’influx de réfugiés syriens avec plus de 30,000 déjà admis au Canada.
Lorsqu’on regarde le Canada au niveau régional, les résultats soulignent une certaine division d’opinion envers l’immigration.
Dans le Canada Atlantic, où le besoin pour une augmentation d’immigration est marqué, moins de 30% préfèrent un niveau plus bas d’immigration en 2017. En contraste, dans les Prairies, où des difficultés actuelles dues à l’impact économique de la baisse des prix du pétrole sont présentes, 48% ont exprimés un souhait pour une baisse du niveau d’immigrants.
Pourcentage en faveur de moins d’immigrants
- Atlantique: 29.1%
- Québec: 47.4%
- Ontario: 33.5%
- Prairies: 47.6%
- Colombie-Britannique: 31.2%
D’autres questions dans le sondage furent mal rédigées faisant en sorte que les résultats doivent être abordés avec un certain scepticisme.
Le sondage a aussi abordé la question à savoir si on devrait permettre aux travailleurs étrangers temporaires de venir au Canada alors que des canadiens qualifiés pour ces postes sont en recherche d’emploi. Il n’est pas surprenant que 74% des répondants se sont prononcés à l’encontre de la situation dépeinte par la question.
Le ministre d’immigration John McCallum planifie d’assouplir les restrictions du Programme des travailleurs étrangers temporaires cet automne, mais seulement pour les industries qui ont de la difficulté à trouver du personnel.
Les centres de transformation du bœuf en Alberta et les usines de transformation de poisson dans les provinces atlantiques fonctionnent à capacité réduite en raison du fait que beaucoup de canadiens sont réticents à combler ces postes.
Dans les endroits où il y a des canadiens pour remplir les postes il va de soi qu’ils devraient être priorisés. Par contre, si les canadiens ne veulent pas les postes, les entreprises doivent pouvoir recruter à l’étranger.
Une troisième question dans le sondage cherche à savoir si les canadiens étaient en faveur d’un processus de sélection plus onéreux pour les immigrants parvenant du Moyen Orient afin de réduire les menaces de sécurité. Encore une fois la réponse évidente à la question est « oui », et 74% des répondants ont exprimés leur accord.
Il s’agit de demander à n’importe quelle personne si elle veut que le gouvernement améliore la sécurité du pays et la réponse sera inévitablement « oui ».
Finalement, le sondage a voulu découvrir si les répondants appuient la réaction du gouvernement à la crise des réfugiés syriens. Il est déjà bien connu que les canadiens résistent à la tendance globale en ce qui a trait à accueillir les réfugiés, donc ce fut sans surprise que 66% ont répondu de manière positive à la question.
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