Le Québec cherche de retarder l’application des modifications apportées au Programme des travailleurs étrangers temporaires, mais le gouvernement fédéral ne semble pas être prêt à s’y conformer.
Selon le ministre de l’Immigration, la Diversité et l’Inclusion, Kathleen Weil, les changements au programme annoncés le juin dernier rendrait plus difficile pour les entreprises québécoises de combler une pénurie urgente de main-d’œuvre avec des travailleurs étrangers temporaires.
Les nouvelles mesures entreront en vigueur le 30 Avril et le Québec veut négocier les conditions qui permettraient de mieux s’adapter au marché du travail local.
Weil conteste le raccourcissement de la durée des permis de travail pour certains travailleurs, ce qui nuirait aux industries telles que le soudage et d’usinage dans Chaudière-Appalaches. Un nouveau plafond de 10 cent pour les TET peu qualifiés engagés par une compagnie entraverait le secteur alimentaire, a-t-elle ajouté.
Plusieurs chefs d’entreprise ont montré leur soutien à la position du Québec sur le programme TET.
Ces réformes ne s’appliquent pas au Programme des travailleurs agricoles saisonniers car il existe des preuves d’une pénurie de main-d’œuvre aiguës dans cette industrie.