Une nouvelle étude de Statistiques Canada révèle que les familles canadiennes sont devenues plus riches au cours des dernières années, selon leur patrimoine net. Les données de l’étude sont ajustées pour tenir compte de l’inflation.
Selon cette étude, qui jette un regard sur les finances canadiennes à long-terme, la valeur médiane du patrimoine familial pour les familles de deux membres ou plus a augmenté de 44.5 pourcent depuis 2005 pour atteindre $243.800. Cette augmentation est de presque 80 pourcent lorsqu’on la compare aux chiffres pour 1999.
Il est à noter que cette augmentation du patrimoine net s’est produite malgré la récession économique de 2008 et malgré la croissance de la dette familiale.
L’agence a découvert que les unités familiales composées de deux membres ou plus avaient une dette total de $1.300 milliards en 2012, dont $1.000 milliards en dette hypothécaire. Bien que le patrimoine net ait augmenté de 44.5 pourcent depuis 2005, la dette hypothécaire a aussi augmenté de 41.6 pourcent depuis 2005.
L’étude démontre que l’actif total des familles au Canada a atteint $9.400 milliards en 2012 et que les résidences principales représentent un tiers de ces actifs. Pour ceux qui sont propriétaires de leurs résidences principales, la valeur médiane d’une résidence est de $300.000, soit une augmentation de 46.6 pourcent depuis 2005 et de 83.2 pourcent depuis 1999.
Les pensions (c-à-d les programmes privés et d’employeurs) représentent 30 pourcent des actifs totaux. D’autres avoir immobiliers (propriétés à revenu, chalets, multipropriétés) représentent près de 10 pourcent des actifs totaux.
L’étude révèle des disparités importantes de patrimoine net, selon des facteurs comme l’âge, la composition familiale et la région de résidence. Par exemple, le patrimoine net médian le plus élevé est dans les familles où le travailleur principal est âgé de 55 at 64 ans, ou pour les familles qui vivent en Colombie-Britannique.
Selon Doug Porter, économiste en chef de la Banque de Montréal, la valeur du patrimoine net familial a augmenté de plus de 5 pourcent par année, ce qui a fait en sorte que la valeur des actifs est environ sept fois plus importante que la valeur du passif. Selon Porter, c’est l’aspect le plus important de l’étude.
Source : National Post