Les sept derniers mois ont vu un sentiment croissant de désespoir parmi les nombreux ressortissants étrangers qui ont fait du Canada leur pays, en particulier les étudiants étrangers. Beaucoup de ressortissants étrangers viennent au Canada pour suivre un chemin qui mène du statut d’étudiant à la résidence permanente leur permettant de faire du Canada leur foyer permanent. Mais en vertu du système d’Entrée Express, les étudiants étrangers sont confrontés à des défis importants afin de rester au Canada, avec des experts disant que cela conduira à une baisse des étrangers qui étudient au Canada.
Avant l’Entrée express, la voie vers la résidence permanente pour les étudiants étrangers était plus claire. Au terme de leurs programmes universitaires, ils pouvaient postuler pour un permis de travail ouvert postuniversitaire qui leur permettait de prendre un emploi n’importe où au Canada.
Après un an d’expérience de travail au Canada, si l’étudiant étranger avait décroché un emploi dans une profession, alors il / elle pouvait déposer une demande de résidence permanente dans la catégorie de l’expérience canadienne, à condition qu’ils remplissent certaines conditions du programme. Si l’application n’avait pas été déposée pendant la durée du permis de travail, de l’étudiant, son employeur avait la possibilité de déposer une évaluation de l’impact du marché du travail (AIMT) avec des critères réduits, puisqu’il était plus probable que l’étudiant commencerait avec un poste plus bas dans la hiérarchie.
Ce système a été bénéfique pour les étudiants et les employeurs. Il a donné aux étudiants des options précises pour rester et travailler au Canada, tout en rendant plus facile leur embauche pour les employeurs.
Toutefois, en vertu des nouvelles règles, les étudiants étrangers ne bénéficient plus des termes de l’AIMT réduits qui étaient offerts à leurs employeurs, ce qui rend difficile pour eux de se qualifier. Sans AIMT, les étudiants reçoivent des scores plus faibles en vertu du système d’Entrée Express. Cela réduit leurs chances d’être sélectionnés lors d’un des tirages périodiques.
Les experts estiment que bien que l’Entrée Express fonctionne bien dans la sélection des candidats qui possèdent des compétences qui sont nécessaires pour réussir dans le marché canadien, le système oppose aux étudiants étrangers un désavantage particulier, même s’ils ont acquis d’importantes compétences en participant à un programme d’enseignement canadien. Cela les laissent effectivement sans voie d’accès à la résidence permanente, privant ainsi l’économie canadienne de cette ressource précieuse.
Le nombre minimum de points requis pour se qualifier en vertu de l’Entrée Express a varié dans les différents tirages – allant n’importe où entre 400 et 800. Un AIMT, qui vaut 600 points, assure pratiquement seul la sélection d’un candidat pour une invitation à appliquer.