Terre-Neuve-et-Labrador a été témoin d’une augmentation régulière des afflux d’immigrants qualifiés avec des taux d’entrée doublant ceux des huit dernières années. De 450 candidats par an en 2007, le nombre d’immigrants qualifiés souhaitant s’établir dans la province passera le cap de 1000 en 2015. Alors que de plus en plus d’immigrants qualifiés sont attendus, il reste à savoir s’ils resteront dans la province.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et des compétences du gouvernement provincial a estimé que Terre-Neuve-et-Labrador est maintenant considéré comme un bon endroit pour vivre, non seulement pour ses possibilités d’emploi et ses salaires élevés, mais aussi pour sa culture et le mode de vie sûr que la province offre aux immigrants.
Le ministre a souligné que le fait que la province est l’une des économies les plus performantes au Canada a été un énorme facteur d’attraction pour les immigrants. Actuellement, la majorité des immigrants parrainés en vertu du Programme des candidats provinciaux réside dans la région métropolitaine de St. John. Autour de 46% des immigrants a déménagé dans d’autres régions de la province.
Cette concentration d’immigrants dans la région de St. John est un défi pour les employeurs des autres régions, qui cherchent désespérément des travailleurs qualifiés pour des postes qui n’attirent pas beaucoup d’applications. Pour le moment, 80% de tous les immigrants dans cette province sont venus dans la catégorie des travailleurs qualifiés. Les 20% restants ont été nominés dans la catégorie des diplômés internationaux.
Le ministre a souligné que l’embauche d’immigrants a permis aux employeurs de répondre à l’évolution des besoins du marché du travail. Il a souligné que le gouvernement s’engageait à la promotion du développement de la main-d’œuvre par la rétention des travailleurs expérimentés et qualifiés et de leurs familles dans la province.
Le gouvernement provincial a été actif dans les salons de l’emploi de l’immigration en Irlande et en France et espère attirer des travailleurs avec des compétences et de l’expérience dans le secteur minier et les industries pétrolières et gazières. Malgré le fait que les entreprises de ces secteurs assistent à un ralentissement prolongé, le ministre n’est pas inquiet et est certain que l’afflux de travailleurs qualifiés venant de l’extérieur sera suffisant pour remplacer le vieillissement de la population de la province.