L’accord commercial du Canada avec l’Union européenne qui constitue un enjeu important a été mis en doute par le résultat surprise du référendum au Royaume-Uni.
Les élus britanniques auraient été la force motrice de l’obtention de l’accord, toutefois, leur peuple a voté en faveur de quitter l’UE vendredi.
Maintenant, tout l’équilibre de la transaction – provisoirement prévue pour être signé en octobre – a été bouleversé par l’incertitude créée par les négociations de sortie du Royaume-Uni.
Certains analystes prévoient que l’accord, nommé Accord économique et commercial global ou AECG, sera adopté dans sa forme actuelle, tandis que la participation future de la Grande-Bretagne à celui-ci fera plutôt partie des négociations entourant son départ de l’Union Européenne.
Mais d’autres prédisent que tout au moins la transaction sera retardée, voire renégociée entièrement à la suite du drame qui entoure le Brexit.
Une grande majorité des échanges commerciaux du Canada avec l’UE est avec le Royaume-Uni, c’est l’une des raisons pour lesquelles l’affaire est si importante. Cet accord est censé ouvrir des nouveaux marchés pour le Canada, dont l’Europe de l’Est en particulier.
Mais l’accord AECG a été négocié à coups de plusieurs compromis savamment calculés par les parties, dont les consommateurs et les entreprises britanniques, qui pourraient maintenant avoir à tout recommencer.
En termes simples, si les quotas d’exportations de bœuf ont été fixés avec la Grande-Bretagne en tête, il est fort probable qu’une renégociation soit désormais nécessaire après le référendum. Et une fois que vous devez modifier une clause, l’équilibre au complet est menacé.
Ajoutez à cela le projet d’indépendance de l’Écosse vis-à-vis du Royaume-Uni, afin de rester dans l’UE, et toute l’affaire de l’accord AECG devient encore plus incertaine.
Il est possible que les représentants gouvernementaux décident qu’il est plus avantageux de ratifier l’accord tel quel et de seulement s’occuper par après de la situation du Royaume-Uni.
Les négociations sur l’accord commercial étaient déjà sensibles, alors que des négociations parallèles sont toujours en cours sur la réciprocité des visas entre le Canada et l’UE.
Roumains et Bulgares ont actuellement besoin tous les deux de visa pour visiter le Canada, mais sous les nouvelles règles européennes, tout pays qui se voit accorder l’accès sans visa à l’espace Schengen doit rendre la pareille à l’égard des États membres de l’espace.
La date limite a été récemment reportée au 12 juillet, après que les deux parties soient dans l’incapacité d’atteindre un accord.
Le Premier ministre roumain Dacian Ciolos a déjà dit qu’il voterait contre l’AECG si le Canada n’abandonnait pas l’obligation de visa.
Si aucun accord n’est atteint le 12 juillet, le résultat pourrait être que les Canadiens nécessiteraient des visas pour visiter les nations de l’espace Schengen. La zone ne comprend pas le Royaume-Uni ni l’Irlande.
Pendant ce temps, le vote au Royaume-Uni pour quitter l’UE a provoqué une envolée dans les recherches Google sur « comment déménager au Canada » le vendredi.
Tout comme un phénomène similaire observé aux États-Unis avec Donald Trump, les Britanniques ont commencé à chercher frénétiquement des lieux alternatifs pour vivre suite à la chute de la livre et des marchés financiers vendredi.
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