La vie de plus d’un million de demandeurs d’asile qui ont fui la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan et d’autres pays déchirés par la guerre pour gagner l’Europe l’année dernière, est devenue intolérable. Si les pays de l’Union européenne avaient travaillé ensemble, le flux de réfugiés aurait été sous contrôle plutôt que de se retrouver dans un état de chaos aujourd’hui. Si l’ordre n’est pas restauré bientôt en Europe, les pressions politiques pourraient conduire à une vague de fermetures de frontières.
Selon l’ONU, l’aide aux Syriens a été coupée en 2015 alors même que la guerre devenait plus sanglante, de plus, les organismes d’aide ont seulement reçu un peu plus de la moitié de ce dont ils avaient besoin en 2015. Les fonds provenant d’Europe doivent être utilisés pour nourrir et héberger les réfugiés. Les réfugiés devraient également être aidés à trouver du travail dans les pays d’accueil. Les fonds en provenance de l’Europe pourraient également aider à fournir de l’enseignement aux 400 000 enfants réfugiés en Turquie qui ne suivent présentement aucun cours.
La crise des migrants provoque une augmentation de la xénophobie et une montée de l’aile nationaliste des partis politiques de droite dans certaines régions d’Europe de l’Est. Cela pourrait bientôt se propager vers la France, l’Allemagne, l’Italie et le reste de l’UE.
La crise est également à l’origine de problèmes en immigration causés par des migrants à caractère économique qui, sans être éligible à la demande d’asile, trouvent une place dans les files en mentant sur leur pays d’origine. Ce système est défectueux et doit être remplacé par un où les demandeurs d’asile sont examinés d’abord quand ils atteignent la première frontière de l’Europe, ou encore, idéalement avant même qu’ils traversent la Méditerranée.
Bien qu’il soit très peu probable que la guerre civile en Syrie prenne fin prochainement, l’UE pourrait faire beaucoup plus pour aider les réfugiés et leur pays d’accueil. La crise migratoire pourrait bénéficier d’un système en trois étapes bien réglementé. La première consisterait à accroître l’aide aux réfugiés, en particulier aux victimes de la guerre civile syrienne. La deuxième étape consisterait à examiner les demandes d’asile alors que les réfugiés sont encore dans des centres où ils vont quand ils arrivent dans l’UE. La troisième étape consisterait à faire en sorte que les demandeurs d’asile ne se dirigent pas vers le pays d’accueil sans autorisation et de rester au même endroit jusqu’à ce que leur demande soit traitée.
Il est également important d’expulser ou de refuser l’entrée aux migrants non-admissibles. Pourtant, il est potentiellement problématique de rapatrier les gens vers certains pays comme la Syrie. Il est impératif que les demandeurs d’asile fassent traiter le plus près possible de leur domicile leurs demandes, le mieux serait probablement en Turquie, au Liban et en Jordanie. Il devrait également avoir des camps pour traiter les demandes dans les premiers pays de l’UE que les migrants atteignent.
Même si une stratégie concertée est mise en œuvre, ce qui faciliterait le flux de migrants vers l’Europe, il faudrait encore beaucoup de ressources financières. Il est impératif que l’UE se réunisse pour résoudre ce problème.
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