L’économie canadienne connaîtra un essor plus tard cette année, les vaccins COVID-19 étant largement distribués, créant une demande massive d’immigrants pour combler les postes vacants.
Dans ses dernières prévisions économiques, le Conseil de conférences du Canada déclare que l’économie du pays devrait se remettre complètement de la crise économique qu’elle a subie lors de la pandémie mondiale de 2020 et du début de 2021.
«Les deux prochaines années seront de bonnes années pour le marché du travail, avec une augmentation de 801 000 emplois en 2021 et de 499 000 en 2022», déclare le Conference Board.
Dans «La reprise repose sur le déploiement des vaccins: perspectives sur deux ans du Canada», le Conseil de conférences du Canada note que l’économie canadienne a déjà récupéré 2,4 millions des trois millions d’emplois perdus à cause de la pandémie.
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Le groupe de réflexion économique admet que l’économie sera morose pour la première partie de l’année et que la reprise complète ne se produira que dans la seconde moitié, une fois que les vaccins COVID-19 seront largement distribués.
Cependant, plus tard cette année, la reprise sera robuste, le Conseil de conférences du Canada prévoyant une croissance du PIB de 5,3% en 2021 et de 3,5% en 2022.
Les vaccins COVID-19 alimentent l’optimisme pour la reprise économique
«La nouvelle que des vaccins sûrs et efficaces contre le COVID-19 ont commencé à être distribués a donné l’optimisme que la pandémie pourrait bientôt être vaincue», déclare Pedro Antunes, économiste en chef du Conseil de conférences du Canada.
Les emplois qui découleront de cette reprise économique offriront des possibilités aux ressortissants étrangers qui souhaitent immigrer au Canada et aux étudiants internationaux déjà ici qui chercheront un permis de travail canadien après l’obtention de leur diplôme.
«Nous prévoyons que le marché du travail créera 238 000 emplois au troisième trimestre et 226 000 au quatrième trimestre (de cette année)», rapporte le Conseil de conférences du Canada. «Une grande partie de cette croissance de l’emploi proviendra d’industries qui avaient été freinées par les restrictions liées à la pandémie, menées par l’industrie de l’hébergement et des services de restauration, des segments des industries de l’information, de la culture et des loisirs et du transport aérien.»
Le Canada espère accueillir 1,2 million d’immigrants en 3 ans
Ottawa est optimiste en matière d’immigration et souhaite accueillir plus de 1,2 million de nouveaux arrivants entre 2021 et 2023.
Il y aura 401 000 nouveaux résidents permanents au Canada cette année, 411 000 l’an prochain et 421 000 en 2023.
«L’immigration est essentielle pour nous aider à traverser la pandémie, mais aussi pour notre reprise économique à court terme et notre croissance économique à long terme», a déclaré le ministre de l’Immigration, Marco Mendicino. «Les Canadiens ont vu à quel point les nouveaux arrivants jouent un rôle démesuré dans nos hôpitaux et maisons de soins et nous aident à garder la nourriture sur la table.
«Alors que nous nous tournons vers la reprise, les nouveaux arrivants créent des emplois non seulement en donnant à nos entreprises les compétences dont elles ont besoin pour prospérer, mais aussi en créant elles-mêmes des entreprises», a-t-il déclaré. «Notre plan aidera à remédier à certaines de nos pénuries de main-d’œuvre les plus aiguës et à accroître notre population afin de maintenir la compétitivité du Canada sur la scène mondiale.
Les ressortissants étrangers qui espèrent s’installer au Canada et y faire leur résidence permanente trouveront les portes grandes ouvertes au cours de la seconde moitié de cette année alors que les pénuries de main-d’œuvre apparaissent.
Augmentation des ventes immobilières
Même pendant la pandémie, lorsque le commerce de détail, le tourisme et le secteur de l’hôtellerie ont été durement touchés par les restrictions de santé publique, y compris la distance sociale et les verrouillages, il y avait des points positifs dans l’économie canadienne. L’un d’eux était le secteur immobilier.
«Les marchés du logement ont été brûlants malgré la pandémie et ses retombées économiques. Les marchés du logement existants au Canada se sont plus que remis des verrouillages printaniers, et nombre d’entre eux sont dans l’état des vendeurs », note le Conseil de conférences du Canada.
«Le rebond continue d’être alimenté par des taux d’intérêt extrêmement bas et une croissance de l’emploi décente, combinés à un soutien sain des gouvernements et des institutions financières.»
L’investissement dans l’immobilier au Canada a augmenté d’environ 3% en 2020 et devrait augmenter de 7% cette année.
Les ventes au détail ont déjà largement rebondi après le marasme du COVID-19.
«Les dépenses réelles des ménages sont revenues à 95% de leur niveau d’avant la pandémie au troisième trimestre, en grande partie grâce à la demande refoulée de biens, les consommateurs ayant décidé d’acheter de nombreux produits qui n’étaient pas disponibles au printemps en raison de pour rester à la maison et fermer des points de vente », note le Conseil de conférences du Canada. «En particulier, les dépenses en biens durables au troisième trimestre étaient de 7,7% supérieures à leur niveau d’avant Covid.»