Le gouvernement fédéral affirme qu’il est arrivé considérablement sous budget avec la quantité d’argent qu’il a dépensé pour amener les Syriens.
La campagne bien médiatisée pour accueillir 25 000 Syriens d’ici la fin de février 2016 et la poursuite de l’effort à plus petite échelle depuis lors ont coûté aux contribuables 385 millions de dollars contre un budget prévu de 455 millions de dollars.
Le gouvernement a utilisé des économies de 70 millions de dollars pour réduire les coûts du transport et du traitement à l’étranger, des fonds inutilisés de prévoyance et des logements temporaires dans les bases des Forces armées canadiennes n’étant pas requis.
Une déclaration nous informe qu’« au cours des cinq prochaines années, le gouvernement du Canada continuera d’investir dans l’établissement de ces réfugiés syriens pour s’assurer qu’ils s’intégreront et contribueront pleinement à l’économie canadienne et à ses communautés ».
Les dépenses ont été réparties à travers 10 ministères, bien qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (193,1 millions de dollars) et Affaires mondiales Canada (161,6 millions de dollars) aient absorbé la majorité des dépenses.
Répartition des dépenses gouvernementales sur les réfugiés syriens
Étape en cours | Montant dépensé (millions $) |
Identification | 10.1 |
Traitement à l’étranger | 40.8 |
Transport | 58.8 |
Accueil au Canada | 80.0 |
Établissement et intégration | 32.7 |
Autre assistance humanitaire (AMC) | 147.3 |
Activités de soutien | 15.0 |
TOTAL | 384.7 |
Source: Gouvernement du Canada
En octobre, le gouvernement a admis que le nombre d’enfants syriens réfugiés arrivés l’année dernière était une surprise.
McCallum a déclaré que le grand nombre d’enfants « n’était pas entièrement anticipé », les écoles luttaient particulièrement pour faire face à l’afflux des nouveaux étudiants.
Il y a eu aussi des problèmes à fournir le bon type de logement pour les familles nombreuses.
Des problèmes de planification existent encore au niveau fédéral et provincial en termes de nombre de réfugiés.
Les fonctionnaires au Manitoba disent ne pas savoir exactement combien de Syriens la province est censée accueillir d’ici le reste de l’année 2016.
Les enseignants du Nouveau-Brunswick ont été submergés par l’afflux soudain d’étudiants syriens réfugiés au début de l’année 2016, entraînant le chaos dans certaines salles de classe, selon un reportage.
Les écoles n’étaient pas préparées pour les nouveaux étudiants qui n’avaient pas reçu une bonne éducation de façon régulière, ne parlaient pas anglais et venaient de régions du Moyen-Orient ravagées par la guerre.
Réfugiés syriens arrivés au Canada jusqu’à présent
Programme des réfugiés parrainés par le gouvernement | 18,433 |
Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas | 3,576 |
Réfugiés parrainés par le secteur privé | 13,138 |
TOTAL | 35,147 |
Source: Gouvernement du Canada
Le résultat a été un tourbillon de mauvais comportement, d’intimidation et de problèmes entourant les rôles des sexes tandis que les enseignants étaient laissés à eux-mêmes pour faire face à une phase d’adaptation difficile souvent sans l’aide de traducteurs.
Le personnel scolaire a déclaré qu’il n’était pas au courant du nombre d’enfants qui allaient arriver, ainsi une préparation adéquate était impossible et tout ce que les enseignants pouvaient faire était de réagir à la situation au fur et à mesure qu’elle se développait.
Un financement supplémentaire pour embaucher plus de personnel a finalement atténué le problème.
Malgré tout, des milliers de familles de réfugiés syriens vivent dans l’incertitude, bien qu’elles soient jumelées avec des répondants privés canadiens prêts à les accueillir.
Dans un article pour le Toronto Star, deux membres d’un groupe de parrainage privé ont demandé au gouvernement de consacrer des ressources pour permettre à ces familles de se retrouver au Canada en temps utile.
Ian Urquhart et Ross McGregor déclarent pouvoir fournir des exemples de familles qui ont été informées en février qu’ils déménageront dans quelques semaines, mais qui languissent encore dans les camps ou n’importe où ils peuvent trouver un abri.
« Sur la base de cette promesse, ils ont vendu beaucoup de leurs biens, ont payés pour sortir de leurs baux de logement, et se sont reloger dans des locaux plus petits et plus chers auxquels ils pourraient renoncer en donnant un court préavis », ont écrit Urquhart et McGregor.
« Depuis lors, leur processus d’attestation de sécurité traîne, sans explication. »
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