L’un des obstacles souvent mentionnés à l’intégration complète des immigrants dans la société canadienne est de trouver un emploi qui correspond à l’expérience et aux qualifications.
Les nouveaux immigrants prennent souvent un travail pour lequel ils sont surqualifiés pour commencer – et il leur est difficile de faire le saut dans quelque chose de plus conforme à leurs compétences.
Les qualifications telles que les diplômes peuvent être évaluées directement de façon à ce qu’ils obtiennent des points sous le système d’Entrée expresse, mais cela ne se traduit souvent pas par la reconnaissance d’un employeur potentiel.
De nombreux établissements d’enseignement canadiens offrent une solution à cet égard, y compris l’Université de Toronto.
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Le rapport demande au Québec de mieux intégrer les nouveaux immigrants
Les Canadiens disent que les Immigrants doivent s’intégrer
Le Service d’éducation comparée de l’université fournit une évaluation complète des titres de compétences de l’immigrant et de la façon dont ils se comparent à l’équivalent canadien, en donnant un rapport à présenter à un employeur potentiel ou à utiliser pour l’application à une certification professionnelle requise.
Les immigrants qui utilisent le service bénéficient également d’un rabais de 200 $ sur les frais de scolarité pour tout cours offert par l’université.
Si un candidat n’obtient pas l’équivalence dont il a besoin, il peut s’inscrire à l’École de formation continue de l’université, qui offre des programmes qui répondent aux besoins des industries, des employeurs et de l’économie canadienne.
Il y a plus de 80 cours offerts dans des domaines comme l’ingénierie, la gestion de projet et la comptabilité, pour les candidats qui souhaitent obtenir l’équivalence canadienne pour leurs qualifications.
Les cours visent également les immigrants qui ont des difficultés à poursuivre leur carrière au Canada. Bien qu’ils puissent trouver des emplois initiaux dans leurs domaines, ils se trouvent négligés pour la promotion.
Selon un rapport publié en octobre 2016, le Québec doit faire plus pour mieux intégrer et améliorer les perspectives d’emploi des nouveaux immigrants.
L’Institut de Recherche et d’Informations Socio-économiques (IRIS) indique que les nouveaux arrivants subissent des taux de chômage plus élevés et qu’ils sont plus susceptibles de se retrouver dans un emploi pour lequel ils sont surqualifiés et payés moins cher que les Québécois.
Le rapport portait sur les dix dernières années, alors que le taux de chômage des nouveaux immigrants était en moyenne de 11,2 pour cent, contre 5,8 pour cent chez les personnes nées au Canada.
Il dit également que si seulement moins de 30 pour cent des autochtones pourraient être considérés comme surqualifiés pour leur emploi, ce nombre est de 43 pour cent pour les immigrants.
Le rapport reproche ces chiffres à la discrimination sur le marché du travail, tant en termes de profilage des candidats que de non-reconnaissance des diplômes étrangers.
La ministre de l’Immigration du Québec, Kathleen Weil, souligne que de grands progrès ont été accomplis pour baisser le taux de chômage des nouveaux arrivants, passant de 12,4 pour cent en 2011 à 10,7 pour cent en 2015, mais a reconnu qu’il fallait faire davantage pour intégrer ces personnes dans la société québécoise.
Des atouts essentiels à l’intégration incluent la connaissance du français et la reconnaissance des diplômes étrangers, selon Weil.
Elle veut rendre la programmation linguistique plus accessible aux nouveaux immigrants dans divers endroits, y compris en ligne et en milieu de travail.
Des efforts sont également déployés pour améliorer la façon dont les employeurs québécois traitent les diplômes étrangers.
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