Le 29 octobre 2018 – De nouveaux chiffres montrent que le Canada a reçu plus de demandeurs d’asile des États-Unis au cours des neuf premiers mois de 2018 que pendant la même période de l’année passée.
Avec plus de 1 600 personnes ayant franchi la frontière en septembre, le total pour 2018 a atteint 15 726, contre 15 102 pour la même période en 2017.
Les chiffres contredissent les responsables du gouvernement fédéral, qui affirment que la situation à la frontière est sous contrôle.
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Bien que les chiffres mensuels n’aient pas atteint les sommets de 2017, quand plus de 5 700 personnes ont franchi la frontière et revendiqué le statut de réfugié en août, les chiffres mensuels moyens ont toujours été élevés.
Les chiffres de 2018 ont culminé en avril, lorsque 2 560 personnes ont franchi la frontière, et plus de 1 500 au cours de tous les mois sauf un.
À l’approche de l’hiver canadien, les chiffres vont diminuer vers la fin de l’année, mais on s’inquiète toujours de la pression exercée par le régime d’asile canadien.
Figures: gouvernement du Canada
La grande majorité de ceux qui franchissent la frontière ont envahi le Québec pour revendiquer le statut de réfugié, des responsables provinciaux ayant demandé au gouvernement fédéral de prendre en charge le projet de loi relatif aux dépenses liées à cette question.
Le gouvernement fédéral répartit ceux qui arrivent au Canada pour alléger le fardeau de la province francophone.
Cependant, sur les 15 726 arrivés en 2018, 14 964, soit 95%, sont arrivés au Québec, principalement par le point de passage de Saint-Bernard-de-Lacolle.
Figures: Gouvernement du Canada. Note: Toutes les autres provinces zéro.
Des représentants du gouvernement fédéral ont refusé d’appeler la situation une crise malgré les appels à la suspension de l’accord sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis.
L’accord stipule que les demandeurs d’asile qui revendiquent le statut de réfugié doivent faire une demande de statut de réfugié dans le pays où ils débarquent.
En conséquence, si les soi-disant frontaliers irréguliers se présentaient à des points de passage frontaliers reconnus, ils seraient refoulés.
Par conséquent, nombreux sont ceux qui reprochent à l’accord d’avoir forcé les demandeurs d’asile potentiels à franchir des points non reconnus.
La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés du Canada exige que les pays considérés comme «sûrs» fassent l’objet d’un examen continu.
Les efforts du gouvernement pour s’attaquer au problème se sont concentrés sur une campagne d’information.
Le message central est qu’il n’y a aucune garantie d’être autorisé à rester au Canada pour ceux qui traversent la frontière.
L’augmentation initiale du nombre de passages frontaliers irréguliers en 2017 a eu lieu après que le président américain Donald Trump ait commencé sa répression contre les migrants dotés du statut de protection temporaire (TPS) aux États-Unis
L’associé directeur d’Immigration.ca, Colin Singer, a récemment été interviewé par CBC News sur le problème des demandeurs d’asile. Regardez la vidéo ici:
Comment le Canada peut-il empêcher les demandeurs d’asile de franchir la frontière?
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