Beaucoup plus de jeunes adultes et de femmes en âge de travailler ont décroché un emploi à temps plein au Canada en mai, ce qui a fait grimper les chiffres de l’emploi dans le pays et a fait baisser le taux de chômage à un nouveau niveau record.
« Le Canada a créé 40 000 emplois en mai », a tweeté la ministre de l’Emploi, Carla Qualtrough. « Notre taux d’emploi est maintenant de 5,1 pour cent, le taux le plus bas depuis 1976, lorsque ces données ont été recueillies pour la première fois. Avec 117 % des emplois récupérés après la pandémie, l’économie canadienne ne fait pas que se rétablir, elle est en pleine croissance. »
Si vous êtes un candidat à la recherche d’un emploi au Canada ou un employeur qui cherche à recruter des talents étrangers, immigration.ca peut vous aider. Accédez à notre expertise par le biais de nos entreprises de recrutement internes, www.skilledworker.com et de notre tout nouvel atout, www.skilledworker.com, « le leader du recrutement à l’étranger ».
Ce marché du travail très serré fait que de nombreux employeurs cherchent désespérément des travailleurs.
Le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’emplois vacants a atteint le niveau le plus bas jamais enregistré, soit 1,2, en mars, selon Statistique Canada.
« Une source potentielle d’offre de main-d’œuvre est constituée par les personnes qui ne participent pas activement à la population active, mais qui déclarent vouloir travailler », rapporte l’organisme de services statistiques et démographiques. « En mai, on comptait 409 000 de ces travailleurs potentiels ».
Quels sont les faits saillants de l’enquête sur les forces de travail ?
Taux de chômage (%) 5,1 Taux d’emploi (%) 61,9 Taux de participation à la population active (%) 65,3 Nombre de chômeurs 1 057 800 Nombre de travailleurs 19 640 300 Taux de chômage des jeunes (15-24 ans) (%) 9,8 Taux de chômage des hommes (plus de 25 ans) (%) 4,5 Taux de chômage des femmes (plus de 25 ans) (%) 4,2 |
4.2 |
Source: Statistique Canada
Travailleurs étrangers temporaires et immigrants recherchés par les employeurs canadiens pour combler des emplois
Les immigrants et les travailleurs étrangers temporaires sont d’autres sources évidentes de travailleurs pour les employeurs canadiens.
Les employeurs qui espèrent embaucher un ressortissant étranger peuvent se prévaloir de ce talent et de cette main-d’œuvre internationale par le biais du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et du Programme de mobilité internationale (PMI).
Le Volet des talents mondiaux (VTM), qui fait partie du (PTET), peut, dans des situations normales de traitement, conduire à l’octroi de permis de travail canadiens et au traitement des demandes de visa en deux semaines.
Les employeurs peuvent également faire venir des ressortissants étrangers pour pourvoir les postes disponibles par le biais du système Entrée Express, qui reçoit les demandes d’immigration en ligne.
En savoir plus
Le Canada franchit l’étape de l’accueil de 15 000 réfugiés afghans
Le Nouveau-Brunswick lance le Navigateur en matière d’immigration pour aider les immigrants à trouver un emploi
Tirage au sort en Colombie-Britannique : La province émet plus de 140 invitations à immigrer au Canada
Les candidats qui répondent aux critères d’admissibilité soumettent un profil en ligne appelé déclaration d’intérêt (EOI), dans le cadre de l’un des trois programmes d’immigration fédéraux ou d’un programme d’immigration provincial participant, au bassin d’entrée express.
Les profils des candidats sont ensuite classés les uns par rapport aux autres en fonction d’un système de points appelé le système de classement global (SCG). Les candidats les mieux classés sont pris en considération pour l’obtention d’une invitation en vue de la résidence permanente. Ceux qui reçoivent cette invitation doivent rapidement soumettre une demande complète et payer les frais de traitement dans un délai de 90 jours.
Il est certain que le Canada est optimiste en matière d’immigration.
Après avoir atteint un niveau d’immigration record, avec 405 970 nouveaux résidents permanents dans le pays l’année dernière, le Canada a annoncé qu’il accueillerait 431 645 résidents permanents cette année, 447 055 l’année prochaine et 451 000 en 2024.
Le nombre de personnes travaillant au Canada a augmenté en mai après avoir marqué une pause en avril
Depuis lors, Ottawa s’est également engagé à accepter un nombre illimité d’Ukrainiens fuyant leur pays déchiré par la guerre pour trouver refuge au Canada. Au cours de ses deux premières semaines d’existence seulement, la voie d’accès à l’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine (AVUCU) a été inondée de plus de 112 000 demandes.
Cette nouvelle voie permet aux Ukrainiens de rester au Canada jusqu’à trois ans et de bénéficier de permis de travail et d’études ouverts et gratuits.
Aucun d’entre eux ne devrait avoir de difficulté à trouver du travail au Canada.
Taux de chômage dans les provinces du Canada
Jobs change in last month | Taux de chômage (%) | |
British Columbia | 5,100 | 4.5 |
Alberta | 27,500 | 5.3 |
Saskatchewan | 1,500 | 4.8 |
Manitoba | -500 | 4.7 |
Ontario | 1,900 | 5.5 |
Quebec | 5,100 | 4.2 |
New Brunswick | -3,900 | 7.1 |
Nova Scotia | -2,100 | 6.7 |
Prince Edward Island | 1,100 | 7.8 |
Newfoundland & Labrador | 4,100 | 10.0 |
CANADA | 39,800 | 5.1 |
Source: Statistique Canada
« La croissance de l’emploi a repris en mai après avoir fait une pause en avril », indique Statistique Canada dans sa plus récente Enquête sur la population active.
« L’emploi total a augmenté de 40 000, soit 0,2 pour cent, en mai, y compris une forte croissance du travail à temps plein, en hausse de 135 000 emplois ou 0,9 pour cent. L’emploi à temps partiel a diminué de 96 000, soit 2,6 pour cent. »
Les femmes ont été les grandes gagnantes en mai, à l’origine d’une grande partie de la progression de l’emploi, alors que le tableau de l’emploi est resté pratiquement inchangé pour les hommes.
« Chez les femmes du groupe d’âge principal de 25 à 54 ans, l’emploi à temps plein a augmenté de 63 000, soit une hausse de 1,2 pour cent, en mai, tandis que le travail à temps partiel a diminué de 41 000, soit une baisse de quatre pour cent », note Statistique Canada.
« De même, chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, les gains à temps plein, en hausse de 53 000 emplois ou 10 pour cent, ont été plus importants que les pertes à temps partiel de 37 000, soit une baisse de 4,8 pour cent.»
Il y a maintenant plus d’emplois au Canada qu’avant la pandémie de COVID-19
Depuis le début de la troisième vague de la pandémie de COVID-19, l’emploi total a augmenté de 1,1 million d’emplois, soit 5,7 %.
En mai de cette année, il y avait 497 000 emplois de plus qu’avant le début de la pandémie en février 2020.
« L’économie canadienne est sur une trajectoire de croissance claire et régulière », a tweeté M. Qualtrough.
« Depuis des mois, notre chômage est en baisse et notre création d’emplois est en hausse. Et maintenant, le Canada a la plus forte augmentation prévue du PIB au sein du G7. »
Le moteur de la création d’emplois en mai a été le secteur des services, où les emplois ont augmenté de 81 000 dans plusieurs industries.
Le secteur de l’hébergement et des services de restauration a ajouté 20 000 emplois.
Les services professionnels, scientifiques et techniques ont augmenté de 21 000 postes.
Le secteur de l’éducation a créé 24 000 emplois, tandis que le commerce de détail en a créé 34 000.
Des pertes ont toutefois été enregistrées dans le secteur du transport et de l’entreposage, qui a perdu 25 000 emplois, ainsi que dans les secteurs de la finance, des assurances et de l’immobilier, de la location et du crédit-bail, qui ont perdu 19 000 postes.
Après avoir atteint un plateau en avril, l’emploi global dans le secteur de la production de biens a diminué en mai de 41 000 postes.
À l’échelle du pays, Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard et l’Alberta ont ajouté des emplois en mai, tandis que le Nouveau-Brunswick en a perdu.
« À Terre-Neuve-et-Labrador, l’emploi a augmenté de 4 100 postes en mai, soit la troisième hausse en quatre mois », rapporte Statistique Canada. « L’Île-du-Prince-Édouard a également connu une hausse de l’emploi en mai, soit 1 100 emplois. »
L’Alberta a ajouté 28 000 emplois ce mois-là.
« Le Nouveau-Brunswick a été la seule province à connaître une baisse de l’emploi en mai, soit 3 900 emplois, ce qui a partiellement annulé les gains enregistrés en mars et en avril. »