L’annonce du gouvernement fédéral canadien révélant que les entreprises technologiques seront autorisées à faire venir des talents étrangers dans deux semaines sera une bonne nouvelle pour les entreprises à travers le pays.
Le ministre des Finances, Bill Morneau, a dévoilé le plan cette semaine. Ce plan est conçu pour faciliter aux entreprises en pleine croissance et aux grandes entreprises l’accès aux travailleurs étrangers hautement qualifiés dont ils ont besoin et dont ils ne peuvent trouver au Canada.
Les géants de la technologie du Canada, Shopify et Hootsuite, étaient parmi ceux qui faisaient la queue pour féliciter l’initiative du gouvernement, qui est survenue après des mois de commentaires indiquant que le système actuel était inadéquat.
Le nouveau plan vise à permettre aux entreprises admissibles à obtenir des visas et des permis de travail approuvés à l’intérieur d’un standard de deux semaines – dans le cadre du système actuel, le délai minimum de traitement est de six mois.
Les modifications anticipées prévoient également la création d’un permis de travail de 30 jours qui peut être réparti sur une année, ce qui signifie que les entreprises pourront amener des travailleurs pour des périodes de courte durée sans avoir à demander de nouveaux documents à chaque fois.
Bien que Morneau ait fait cette annonce en sa qualité de chef des finances, le ministre de l’Immigration, John McCallum, s’est trouvé à l’extrémité réceptrice de la plupart des commentaires des compagnies technologiques et des autres entreprises canadiennes.
Les entreprises disent qu’elles perdent trop souvent des embauches importantes à des concurrents dans d’autres pays en raison du long processus pour obtenir un visa. Pour contourner ce processus, certaines entreprises ont déménagé afin de faciliter l’emploi de travailleurs étrangers.
La question porte sur l’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT), un outil conçu pour évaluer si un Canadien est disponible pour combler le poste requis.
En vertu des nouvelles règles, les entreprises pourront se qualifier pour obtenir le visa accéléré en prouvant qu’elles ont besoin de travailleurs étrangers hautement qualifiés pour investir, créer des emplois ou transférer des connaissances aux Canadiens. Les multinationales qui réalisent d’importants investissements pourront également accéder au nouveau système.
Jayson Hilchie, président et chef de la direction de l’Association canadienne du logiciel de divertissement, a récemment résumé la situation actuelle dans un blog pour le Huffington Post.
Il a écrit: « Ce dont le Canada a besoin, c’est d’un accès efficace aux meilleurs et aux plus brillants venant de l’étranger pour aider les industries technologiques à se transformer et à grandir à l’intérieur du Canada et à ajouter de la valeur à une économie qui languit pendant la transition des ressources vers l’innovation. »
Pendant ce temps, Lululemon a menacé de déplacer ses opérations hors du Canada si le processus d’immigration n’est pas rationalisé.
Le Conseil des technologies de l’information et des communications prévoit un déficit de 200 000 travailleurs sur le terrain en 2020.
Ceci est en raison de la forte demande mondiale de talents avec laquelle le Canada est actuellement incapable de concurrencer. Les nouvelles règles sur les visas et les permis de travail visent à changer cela, avec un déploiement complet prévu au printemps.
McCallum a présenté son plan d’immigration récemment, avec une cible de 300 000 pour 2017, la même qu’en 2016.
En vertu du plan, 12 000 immigrants économiques supplémentaires seront accueillis en 2017, alors que le nombre de réfugiés diminuera, créant ainsi de la place pour les travailleurs hautement qualifiés visés par le nouveau visa rapide.
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