Le statut de réfugié a été accordé à un grand nombre de Syriens qui sont arrivés au Canada en tant que touristes, étudiants ou travailleurs étrangers temporaires, après s’avoir trouvés dans l’incapacité de retourner en Syrie en raison de la guerre en cours dans la région. Les experts disent que les Syriens qui sont venus au Canada pour étudier ou travailler ont accepté le fait qu’ils ne pourront pas retourner en Syrie pour une longue période, voire pas du tout, et qu’ils n’ont pas d’autre choix que de demander l’asile.
Les Syriens qui sont déjà au Canada quand ils demandent le statut de réfugié sont traités différemment des demandeurs d’asile syriens qui sont à l’étranger, avec des demandeurs d’asile en mesure de présenter leur cas à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié. Les individus qui demandent le statut de réfugié tout en vivant au Canada ne seront pas comptés dans l’engagement officiel du Canada d’admettre 13.000 réfugiés syriens.
Cependant, le nombre de Syriens demandant asile au Canada devrait chuter fortement, car il est actuellement presque impossible pour les Syriens à l’extérieur du Canada d’obtenir un visa de travail ou d’étudiant pour entrer au Canada. Les agents d’immigration canadiens sont tenus d’émettre des visas seulement aux demandeurs qui, selon eux, quitteront le Canada après l’expiration de leur visa, et en conséquence, ils refusent des visas à presque tous les ressortissants syriens.
Les agents d’immigration canadiens sont obligés de suivre la loi qui les empêche de délivrer des visas s’ils croient que la personne va dépasser la visite au Canada après l’expiration de son visa.
Le Conseil canadien pour les réfugiés demande qu’un permis de séjour temporaire soit introduit pour les Syriens qui veulent venir au Canada pour étudier ou travailler comme une mesure spéciale à court terme afin de surmonter les limites du système actuel.