Près de deux ans dans le programme de visa de démarrage au Canada, une maigre quantité de cinq visas ont été attribués. Le 1er avril 2013, le gouvernement fédéral du Canada a officiellement fait appel aux entrepreneurs les plus brillants du monde.
« L’innovation et l’esprit d’entreprise sont des moteurs essentiels de l’économie canadienne », a déclaré le ministr de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme de l’époque, Jason Kenney. « C’est pourquoi nous recrutons activement des entrepreneurs étrangers, ceux qui peuvent bâtir des entreprises ici au Canada qui permettront de créer de nouveaux emplois, de stimuler la croissance économique et la concurrence sur une échelle avec notre nouveau visa de démarrage mondial. »
Ce devait être un programme pilote de cinq ans avec un nombre « limité » de candidats, mais aujourd’hui cette limite n’est pas près d’être atteinte. Ceux qui sont impliqués dans le programme insistent sur le fait que le petit nombre ne les dérange pas, ce qui suggère que c’est le genre de chose qui ne peut pas être forcée. Pourtant, on peut se demander s’il y a un défaut avec le programme qui tue son potentiel.
Est-ce que le problème se trouve dans le processus de demande? Afin d’appliquer pour le programme un entrepreneur ou une société démarrant doit d’abord avoir obtenu un investissement minimum de $ 200 000 si l’investissement provient d’un fonds de capital de risque canadien désigné ou $ 75 000 si l’investissement vient d’un groupe d’investisseurs providentiels canadien désigné. Les candidats doivent également répondre aux exigences générales du programme, telles que la maîtrise de la langue et l’expérience universitaire.
La lenteur de la vitesse à laquelle le processus est suivi en raison de la paperasserie est une cause de préoccupation, alors qu’une toute autre théorie pointe vers un manque de candidats de qualité. Le capitaliste de risque canadien Boris Wertz, a fait valoir que, tandis que les applications sont évaluées très facilement, la question réside dans les entrepreneurs.
Wertz a commenté en ligne : « Le vrai problème est que nous n’avons pas encore vu de nombreux entrepreneurs exceptionnels appliquer ».
Cinq visas en 21 mois, c’est une lacune, peu importe la façon dont vous regardez, mais Wertz reste optimiste sur les trois années restantes dans le programme. « J’espère que cela va changer au fil du temps et j’ai quelques anecdotes ces temps-ci qui me portent à croire que cela changere. ».
Commentaire de l’avocat Colin Singer :
Les développements au cours des dernières années confirment que le gouvernement conservateur n’a pas la volonté et l’expertise nécessaires pour concevoir et gérer un programme d’immigration d’affaires prospère.