Le 22 juillet 2019 – Les travailleurs qualifiés indiens sont les principaux bénéficiaires de la décision du Canada d’admettre plus de 92 000 travailleurs qualifiés via Entrée express en 2018 – une augmentation de 41% par rapport à 2017.
En 2017, les Indiens représentaient 40% de toutes les demandes retenues via le système Entrée express. La part des demandeurs indiens, en chiffres absolus et en pourcentage du nombre total de demandeurs, a considérablement augmenté en 2018.
Invitations à présenter une demande
Pays | 2018 | % du total des demandeurs | 2017 | % du total des demandeurs | Changement annuel% |
Inde | 39,677 | 43% | 26,331 | 40.7% | 51% |
Nigeria | 6,653 | 7.2% | 2,878 | 4.3% | 131% |
Chine | 5,885 | 6.3% | 5,737 | 8.8% | 3% |
Total | 92,231 | 65,423 | 41% |
Source: Canada.ca
Le nombre d’Indiens qui ont reçu d’Invitations à présenter une demande (IP), première étape officielle vers la résidence permanente canadienne par le biais de l’entrée express, a augmenté de 15% en 2018 par rapport à l’année précédente.
En outre, il y a eu moins de cas où un candidat indien a reçu un IP mais n’a pas été admissible à la résidence permanente. Sur un taux de réussite de 72% en 2017, 95% de tous les Indiens recevant un IP étaient admissibles à la résidence permanente du Canada en 2018.
Alimenter la montée subite
Cette augmentation importante de la participation indienne au système Entrée express est alimentée par les politiques d’immigration de deux pays, le Canada et les États-Unis.
Entrée express Canada offre aux travailleurs étrangers qualifiés un moyen simple, transparent et efficace de se rendre en résidence permanente. Les candidats peuvent s’attendre à terminer le processus, de la réception d’un IP, à l’octroi de la résidence permanente en moins de douze mois.
En comparaison, les travailleurs qualifiés qui demandent des visas EB-1, EB-2 et EB-3 aux États-Unis font face à des retards de traitement allant de plusieurs décennies à 151 années théoriques pour certains demandeurs de visas EB-1 indiens.
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Entrée express pour les candidats qualifiés
Augmenter votre score sous le système d’immigration Entrée Express Canada
Le volet des Talents mondiaux du Canada une bonne alternative au visa américain H-1B
L’approche négative de l’administration Trump à l’égard du visa H-1B pourrait également contribuer à l’intérêt accru des Indiens pour Entrée express.
La voie privilégiée vers la demande de carte verte américaine pour les travailleurs qualifiés indiens, le visa H-1B a été frappée par une série de développements négatifs tels que
- Interprétation restrictive de la définition des professions spécialisées
- Augmentation de la demande de preuves entraînant des retards de traitement
- Interdiction proposée aux conjoints des titulaires de visas H-1B de travailler aux États-Unis.
En revanche, le Canada a tout mis en œuvre pour attirer davantage de travailleurs temporaires et qualifiés.
Le Canada a un objectif d’immigration hautement qualifié de 81 400 personnes pour 2019, un chiffre qui devrait augmenter régulièrement au cours des trois prochaines années. À mesure que l’objectif augmente, le nombre d’IP émis augmente également, mais de manière plus régulière et mesurée que les années précédentes.
Dans le cadre de la Stratégie globale des compétences, une entreprise canadienne peut embaucher un travailleur qualifié étranger et le faire travailler dans le pays en à peine deux semaines.
Le volet des talents globale s’apparente au visa américain H-1B, conçu pour attirer des travailleurs pour des emplois en demande ou des entreprises axées sur des entreprises innovantes et des idées avec un minimum de formalités et de délais de traitement.
Tous ces facteurs, combinés aux ressemblances entre le mode de vie, les commodités et les perspectives d’avenir du Canada et des États-Unis, ont entraîné une nette modification des préférences des Indiens jeunes, talentueux et ambitieux à la recherche d’une vie meilleure à l’étranger.
En 2018, 39 500 Indiens ont obtenu le statut de résident permanent au Canada. Le plus grand groupe d’Indiens au monde à être invité au Canada.
La politique du gouvernement Trump vise à limiter l’entrée des Indiens aux États-Unis en tentant de limiter les visas jadis populaires H1-B, mais le Canada dirigé par le Parti libéral travaille fort pour amener les Indiens, en particulier les Punjabis, dans un pays où la population vieillissante a besoin d’une main-d’œuvre éduquée dans les années à venir.
Le phénomène était évident d’après les données de la Division de l’immigration selon lesquelles 39 500 citoyens indiens ont été admis au Canada rien qu’en 2018 via son système d’entrée express.
Ces 39 500 citoyens indiens ont tous obtenu le statut de résident permanent dans le pays de l’érable.
Il s’agissait d’une énorme augmentation de 51% par rapport à l’entrée d’Indiens au Canada en 2017 en tant que résidents permanents.
C’est la Section de l’immigration qui a conduit les audiences d’admissibilité de certaines catégories de personnes considérées comme interdites de territoire ou pouvant être retirées du Canada en vertu de la loi.
Il organise également des contrôles de détention pour les personnes détenues en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
L’entrée express permettait en quelque sorte aux citoyens de différents pays d’entrer au Canada sur invitation. Plus de la moitié des personnes qui ont obtenu le statut de résident permanent au Canada sont originaires de l’Inde.
En 2018, le gouvernement libéral a accordé la résidence permanente à 92 000 personnes de différents pays.
46% des invitations ont été envoyées à des citoyens indiens. Les invitations aux Indiens ont dépassé les chiffres accordés aux Chinois et aux Nigérians.
Si cela ne suffisait pas, un grand nombre d’Indiens travaillant aux États-Unis, ont indiqué des sources, émigraient au Canada en raison du durcissement des normes de résidence aux États-Unis après l’entrée en fonction de Donald Trump.
Les Indiens avaient déjà du mal à obtenir des visas H1-B et se heurtaient à des problèmes tels que les journaux de bord verts.
L’interdiction proposée par les États-Unis d’imposer aux femmes de titulaires de visas H1-B de ne pas pouvoir travailler a également contribué à l’augmentation de la migration des Indiens au Canada en 2018.
Ces tendances semblent être en place pour 2019.