Selon un nouveau rapport fait par la Chambre de commerce canadienne, le Canada risque de perdre son côté compétitif dû à des changements qui furent amener par le précédent gouvernement conservateur à des fins politiques.
Ce rapport critique le système d’immigration Entrée express qui fut lancé il y a un an et qui, en 2014, a réformé le programme de travailleur temporaire étranger après des allégations d’abus du programme.
La chambre a demandé au gouvernement fédéral de procéder à un examen immédiat.
Lancé en 2015, l’Entrée express vise à attirer travailleurs hautement qualifiés les plus brillants et les plus prometteurs de partout dans le monde, dans le but de répondre aux besoins de main-d’œuvre du pays. Toutefois, les ingénieurs en logiciel, les médecins de famille ou les universitaires se retrouvent dans la même catégorie que les travailleurs ayant des compétences beaucoup moins spécialisées.
Selon Perrin Beatty, président et PDG de la chambre, « c’était une réponse politique à un problème politique mais avec des conséquences économiques significatives pour les entreprises canadiennes. »
Toutefois, depuis 2014, le Canada semble attirer moins de travailleurs étrangers hautement spécialisés après que le gouvernement conservateur ait annoncé sa dernière série de réforme de son programme des travailleurs étrangers temporaires.
Selon ce rapport, « les approches politiques nées à partir de suspicion, de négativité et de mépris ont été appliquées au programme des travailleurs étrangers temporaires, puis de façon similaire et inappropriée au système d’Entrée express. »
« Le concept d’attirer ‘les plus brillants et les plus prometteurs’ manque à l’action, » dit le nouveau rapport, « puisque le modèle compétitif d’Entrée express est présentement miné par la politique protectionniste mise de l’avant avec l’outil d’évaluation de l’incidence sur le marché du travail. »
Sous le nouveau système d’immigration du Canada, les travailleurs étrangers hautement qualifiés doivent non seulement se trouver un emploi avant d’appliquer pour venir au Canada, mais leur offre d’emploi doit être soutenu par ce que le gouvernement appelle une EIMT. Cette évaluation est un document que tous les employeurs doivent maintenant avoir pour embaucher un travailleur étranger plutôt qu’un travailleur canadien.
Cette nouvelle exigence fait en sorte qu’il est très difficile pour les entreprises d’attirer des travailleurs hautement qualifiés, tels que des développeurs de jeux vidéo, des chercheurs de haut niveau et des travailleurs dans des métiers spécialisés.
Le rapport de 32 pages intitulé « Immigration for a Competitve Canada : Why Highly Skilled International Talent Is at Risk » (« Immigration pour un Canada Compétitif : Pourquoi le Talent International pour des Travailleurs Hautement Qualifiés Est à Risque ») liste ce que les entreprises canadiennes voient comme étant une erreur avec les changements à l’immigration et offrent 20 recommandations qui incluent :
- Enlever les nouvelles exigences d’étude d’impact sur le marché du travail du système d’Entrée express.
- Changer le système de points sous l’Entrée express pour bénéficier les travailleurs hautement qualifiés appliquant sous le programme de mobilité international.
- Réduire les temps de traitement pour les permis d’étude et les visas.
« Le Canada risque de perdre ces avantages économiques et compétitifs lorsque vient le temps d’attirer des talents internationaux hautement qualifiés, » dit la chambre.
« Heureusement, il y a des façons simples et efficaces de mitiger et d’éviter ce risque et annuler les impacts dommageables. »
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