Les hommes jeunes et d’âge moyen ont décroché beaucoup plus d’emplois à temps plein au Canada en juin, comme la situation de l’emploi a progressé avec un gain net d’emplois de 60 000 postes pourvus, en hausse de 0,3 % par rapport au mois précédent.
Les femmes n’ont pas aussi bien réussi, même si le pays a ajouté un total de 110 000 emplois à temps plein.
« En juin, les hausses de l’emploi se sont concentrées chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans avec une hausse de 31 000 emplois, et chez les hommes âgés de 25 à 54 ans avec une autre hausse de 31 000 emplois, » indique Statistique Canada.
« L’emploi chez les femmes de tous les groupes d’âge a peu varié en juin. »
Le commerce de gros et de détail a créé 33 000 emplois, le secteur de la fabrication 27 000 emplois, les soins de santé et l’assistance sociale 21 000 autres emplois et le transport et l’entreposage 10 000 emplois, selon l’Enquête sur la population active de juin.
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« Parallèlement, des baisses de l’emploi ont été enregistrées dans la construction qui a perdu 14 000 emplois, dans les services d’enseignement 14 000 emplois et dans l’agriculture 6 000 emplois, » note Statistique Canada.
L’augmentation nette de l’emploi en juin a été la plus marquée pour les travailleurs au Canada depuis janvier, et cela a suffi à faire augmenter le taux d’emploi, le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus qui occupent un emploi, en hausse de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 62,2 % en juin.
« La totalité de la croissance de l’emploi en juin a été enregistrée dans le travail à temps plein,qui a vu une augmentation de 110,000 emplois, le nombre de personnes travaillant à temps partiel ayant diminué de 50 000», note Statistique Canada.
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En juin, le salaire horaire moyen a connu une hausse relativement modeste de 4,2 pour cent, soit 1,32 dollar, pour atteindre 33,12 dollars, par rapport à un an plus tôt.
« Il s’agit de la plus faible croissance sur 12 mois du salaire horaire moyen depuis mai 2022 », note Statistique Canada. « De février à mai 2023, la croissance sur 12 mois du salaire horaire moyen a oscillé entre 5,1 % et 5,4 %. »
Même si davantage de travailleurs ont décroché un emploi – d’emplois à temps plein – le marché du travail au Canada a également connu une hausse du chômage en juin.
Le taux de chômage a augmenté pour s’établir à 5,4 %
« Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 5,4 % en juin, après avoir enregistré une hausse similaire en mai », note Statistique Canada.
« Cette augmentation a porté le taux à son niveau le plus élevé depuis février 2022 lorsqu’il s’est aussi établi à 5,4 %. Il y avait 1,1 million de personnes au chômage en juin, ce qui représente une hausse de 54 000 ou 4,9 % au cours du mois. »
Malgré l’augmentation du chômage, ce taux est demeuré inférieur à la moyenne de 5,7 % enregistrée au cours de la période de 12 mois avant la pandémie de COVID-19, rapporte Statistique Canada.
En ce qui concerne le taux de chômage, les hommes et les femmes du principal groupe d’âge actif, c’est-à-dire les personnes âgées de 25 à 54 ans, sont sur un pied d’égalité, puisqu’ils subissent tous les deux un taux de chômage de 4,4 %.
Après avoir augmenté de 0,7 point de pourcentage en mai, le taux de chômage des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans a progressé d’un point de pourcentage en juin pour atteindre 10,5 %, ce qui représente son niveau le plus élevé depuis octobre 2022.
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Parmi les adolescents et les jeunes adultes, ceux âgés de 15 à 24 ans, les jeunes hommes s’en sortent moins bien, avec un taux de chômage de 12,5 % en juin, alors que le taux comparable pour les jeunes femmes était de 10,5%. La situation s’est toutefois aggravée pour les jeunes femmes au cours des derniers mois, avec une augmentation de 0,7 % de leur taux de chômage en mai et une hausse d’un point de pourcentage en juin.
Les chiffres de l’emploi pour le mois de juin s’expliquent en partie par le fait que les étudiants ont été plus lents à trouver un emploi d’été cette année par rapport à l’année dernière.
L’année dernière, 56,7 % des adolescentes et des jeunes femmes qui prévoyaient de retourner aux études avaient trouvé un emploi en juin. Cette année, seuls 53,4 % d’entre elles l’ont fait, ce qui est inférieur à la moyenne prépandémie de 54,3 % pour ce mois.
« La baisse enregistrée en juin a fait suite à un lent début de saison des emplois d’été pour les jeunes femmes en mai », rapporte Statistique Canada.
Les étudiantes ont décroché moins d’emplois d’été en juin cette année
« Par rapport à un an plus tôt, le taux d’emploi des étudiantes retournant aux études âgées de 15 à 24 ans avait diminué de 4,4 points de pourcentage pour s’établir à 49,1 % en mai 2023. »
Les adolescents et les jeunes hommes qui retournent aux études n’ont pas vu leur taux d’emploi baisser en juin, mais là encore, leur taux d’emploi était déjà nettement inférieur à celui de leurs homologues féminines.
« Le taux d’emploi des étudiants de sexe masculin de 15 à 24 ans qui retourneront aux études a peu varié par rapport à un an plus tôt, s’établissant à 49,9 % en juin », note Statistique Canada. « Ce taux était légèrement supérieur à la moyenne prépandémie de 48,0 % observée au cours du mois de 2017 à 2019. »
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Les employeurs canadiens souhaitant attirer des travailleurs par le biais de l’immigration économique peuvent les recruter par le biais du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et du Programme de mobilité internationale (PMI).
Le volet des talents mondiaux, qui fait partie du PTET, peut, dans des conditions normales de traitement, aboutir à l’octroi de permis de travail canadiens et au traitement des demandes de visa dans un délai de deux semaines.
Les employeurs peuvent également faire venir des ressortissants étrangers pour combler les postes disponibles via le système Entrée express, qui reçoit les demandes d’immigration en ligne.
Il alimente le Programme des travailleurs qualifiés (fédéral) (TQF), le Programme des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) (TMSF) et le Programme de la catégorie de l’expérience canadienne (CEC), qui puisent tous dans le bassin de candidats du système Entrée express. Ceux qui ont les scores requis du système de classement global (CSG) reçoivent ensuite des invitations à présenter une demande (IPD) lors de tirages réguliers.
