L’OCDE a exhorté les gouvernements à stimuler la demande après que les chiffres de son dernier rapport aient démontré une baisse de la croissance projetée pour l’économie canadienne, américaine et la croissance économique mondiale au cours des deux prochaines années.
La baisse du prix du baril de pétrole et des autres matières premières a nui à l’économie canadienne au cours des derniers mois. Le rapport de l’OCDE a souligné l’omniprésente instabilité financière qui se reflète dans la chute du cours des actions et des obligations dans le monde entier.
L’OCDE prévoit que l’économie canadienne croîtra de 1,4 pourcents en 2016, ce qui est un peu plus que le 1,2 pourcent initialement estimé en 2015, mais moindre que la projection précédente de 2,0 pourcents de croissance. La croissance économique du Canada devrait augmenter à 2,2 pourcents en 2017, au lieu de la dernière prévision de 2,3 pourcents.
Le rapport indique que « la politique macroéconomique globale, comprenant des actions monétaires, budgétaires et structurelles, doit supporter davantage la demande et la réaffectation des ressources. Les chiffres jusqu’à ce jour ont démontré que le seul recours à la politique monétaire est insuffisant pour assurer une croissance satisfaisante, de sorte qu’une plus grande utilisation de leviers fiscaux et structurels est nécessaire. »
Le rapport de l’OCDE mentionne que le commerce et les investissements sont faibles alors que le ralentissement de la demande conduit à une faible inflation et une croissance inadéquate des salaires et de l’emploi. La croissance des pays émergents est au ralentie, la reprise des économies développées est très modeste et les bas prix des matières premières nuisent aux exportateurs.
En réponse, Ottawa a dit qu’il encourra un déficit dans son prochain budget dans le but de donner à l’économie un coup de pouce, en partie par des dépenses en projets d’infrastructure.
En comparaison aux chiffres de l’OCDE, la Banque du Canada prévoit une croissance légèrement plus élevée, se situant à 2,4 pourcents en 2017.
Le dernier rapport vient à la suite de chiffres produits par Statistique Canada montrant une hausse de 2 pourcents des ventes en gros, totalisant 57,2 milliards de dollars en décembre, en partie grâce à des résultats records du secteur des véhicules à moteur et des pièces, qui ont grimpé de 10,6 pourcents à 11,3 milliards de dollars.
Les résultats ont dépassé les attentes établies par les économistes qui avaient prévu un gain de 0,2 pourcent.
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