Avec l’économie du Canada qui a de difficulté à remonter la pente, il est logique d’appliquer une traction supplémentaire et immédiate face à la baisse de dollar canadien, le marché boursier fragile, la baisse des prix du pétrole et le ralentissement inquiétant de la valeur des autres commodités de base.
Le gouvernement libéral envisage d’accélérer ses dépenses sur les projets d’infrastructure. Un plus grand investissement dans les infrastructures pourrait aider le Canada à passer à travers les moments difficiles.
Toujours face à une érosion constante des emplois dans le domaine de la manufacture en Ontario, l’économie du Canada a vu le prix du pétrole baisser au plus bas depuis plus d’une décennie. Bien que cela fut particulièrement dommageable pour l’Alberta, les effets se propagent lentement à travers le pays.
D’autres commodités ont aussi perdu de la valeur, ce qui se traduit par la baisse du dollar canadien en dessous de 69 sous US pour la première fois depuis 2003. Le marché boursier a de la difficulté aussi.
Les difficultés économiques en Chine sont la principale raison des problèmes économiques du Canada, puisque la Chine est un énorme marché pour les matériaux bruts du Canada. Il est peu probable que cette instabilité prendre fin bientôt. Les fonctionnaires fédéraux peuvent toutefois en faire plus pour stimuler l’activité économique et la création d’emploi. C’est à ce moment que l’utilisation judicieuse des dépenses sur les infrastructures peut être utile.
Le gouvernement libéral planifie de dépenser près de 60 milliards de dollars sur les projets d’infrastructures dans la décennie à venir. Mais, il planifie d’utiliser seulement 17.4 milliards de dollars dans les quatre prochaines années, ce qui n’équivaut même pas à un tiers du montant total.
Selon la Presse canadienne, le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau planifie de devancer l’échéancier original des dépenses compte tenu de la détérioration des perspectives économiques.
Il n’y a certainement pas de pénurie de projet qui nécessite du support. L’expansion du transport en commun, l’augmentation des logements abordables et la nécessité d’établissements additionnels pour personnes âgées sont particulièrement requis. Les municipalités ont aussi besoin de support pour réparer les routes, les égouts délabrés, les ponts rouillés et les vielles usine de traitements d’eaux.
Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, affirme qu’une portion des dépenses envisagés sur les infrastructures sont en vue de la préparation en cas de sinistre, pour aider les communautés qui font face à l’impact des catastrophes telles que les inondations, les vents forts, les tempêtes de verglas, les vents violents et les feux de forêts. En plus de stimuler l’économie et de créer des emplois, ces projets aident à mitiger les coûts futurs.
Compte tenu de tout ce besoin refoulé, il devrait y avoir des projets planifiés dans les livres qui pourraient être facilement lancés dès que l’argent est disponible. Ceci devrait être une priorité en ses moments économiques difficiles.
Bien qu’il n’y a rien de mal avec les dépenses à long terme sur les infrastructures, l’économie de Canada a besoin d’un rebond immédiat.
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